Ceausescu interdit avortement et contraception

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En 1966, le dictateur roumain Nicolae Ceausescu décida brutalement de relever la natalité en interdisant l'avortement et la contraception. Cette mesure eut pour effet un bond spectaculaire des naissances, mais aussi des morts de femmes par avortement clandestin et des abandons d'enfants.


Tous les commentaires (50)

a écrit : il y a d'autres moyens de faire que de nier le droit d'une personne à disposer de son corps

En France on a conservé une natalité élevée et ce malgré une légalisation depuis 1975. Preuve que ce que tu dis ne tiens pas 2 secondes


Mais dit moi comment réagirais tu si c'est
à toi qu'on niait le droit de parler, de décider de ce qui te concerne et qui peut mettre ta propre vie en jeu ? Afficher tout
On a conservé une natalité élevée en important des flots de migrants dont on n'a pas su s'occuper effectivement. Sans eux la pyramide des âges marcherait déjà sur la pointe. Donc à quel prix ?

Et ne pas avoir le droit de décider de ce qui te concerne et peut mettre ta vie en jeu ça arrive plus souvent qu'on ne le pense. Mais dans le sujet en cours ça s'appelle "être le père".

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a écrit : On a conservé une natalité élevée en important des flots de migrants dont on n'a pas su s'occuper effectivement. Sans eux la pyramide des âges marcherait déjà sur la pointe. Donc à quel prix ?

Et ne pas avoir le droit de décider de ce qui te concerne et peut mettre ta vie en jeu ça arrive plus so
uvent qu'on ne le pense. Mais dans le sujet en cours ça s'appelle "être le père". Afficher tout
Que l'économie ait besoin de bras, ca c'est très machinéen. Tu t'enfonce.

a écrit : On a conservé une natalité élevée en important des flots de migrants dont on n'a pas su s'occuper effectivement. Sans eux la pyramide des âges marcherait déjà sur la pointe. Donc à quel prix ?

Et ne pas avoir le droit de décider de ce qui te concerne et peut mettre ta vie en jeu ça arrive plus so
uvent qu'on ne le pense. Mais dans le sujet en cours ça s'appelle "être le père". Afficher tout
1 de mes grand-mère étant belge (flamande en plus) je suppose que je suis un migrant dont on a pas su s'occuper.

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a écrit : Que l'économie ait besoin de bras, ca c'est très machinéen. Tu t'enfonce. Je n'ai pas compris par contre.

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a écrit : 1 de mes grand-mère étant belge (flamande en plus) je suppose que je suis un migrant dont on a pas su s'occuper. Si elle a fini au fin fond d'une cité avec les autres de la même communauté sans opportunité de s'intégrer à faire le travail dont nous ne voulons pas, y a des chances.

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a écrit : Si elle a fini au fin fond d'une cité avec les autres de la même communauté sans opportunité de s'intégrer à faire le travail dont nous ne voulons pas, y a des chances. L'opportunité de t'intégrer et de réussir tu l'as crée aussi. la chance que tu donnes à tes enfants dépend aussi de toi.
Certe c'est beaucoup plus facile quand tu es blanc car tu n'as pas le racisme au faciès ou sur le nom.
Ma grand-mère était aide-soignante. Ils ont fini à 7 dans un studio dans Paris (mais pas le beau Paris hein).
Et pourtant ma maman a fini comptable.

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Je suis d'origine roumaine et j'avais 10 ans quand le régime de Ceausescu est tombé. Pendant le communisme, les femmes se faisaient avorter loin des hôpitaux dans des conditions difficilement imaginables, au risque de perdre leur vie. Les médecins ne pouvaient pas les aider, ils risquaient la prison. Les avortements commençaient à la maison et quand cela tournait mal les femmes se présentaient à l'hôpital. Elles ne parlaient jamais d'avortement mais de fausse couche. Souvent elles étaient interrogées par la Securitate (services secrets)...et oui, il fallait qu'elles avouent. Les agents de la Securitate n'étaient pas des tendres! Si elles avouaient, direction la prison. Combien de décès à cause des avortements ratés? Combien d'enfants abandonnés? Ceux qui n'ont pas vécu dans un régime totalitaire se permettent de lancer des débats. La liberté d'expression est effectivement un droit démocratique, mais les thèses défendues par certains dans cette discussion ne seraient-elles pas liberticides? Priver une nation de moyens de contraception et interdire l'avortement n'a créé qu' un stress continu pour les femmes et leurs familles, des abandons d'enfants, de la souffrance.

a écrit : Lui et sa femme ont fini fusillés. La dictature existe pourtant encore et toujours... La dictature change seulement de visage comme un serpent change seulement sa peau

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a écrit : C'est surtout aussi que maheureusement les jeunes filles moins éduquées ont moins facilemenr accès aux contraceptions.

Une amie infirmière a reçu un jour un couple qui en était à son 4ème avortement médicamenteux. Quand elle leur a demandé s'ils utilisaient un quelconque moyen de contraception, e
lle s'est rendue compte qu'ils prenaient la pillule. Je dis bien "ils" : en fait, ils alternaient un jour la femme, un jour l'homme.

J'ai aussi une ancienne élève qui en était à son 2ème avortement médicamenteux. Elle prenait la pillule mais n'avait pas conscience que si elle prenait la pillule à 20h et qu'ensuite elle picolait trop, puis vomissait, bah sa pillule était éjectée donc elle prenait des risques à chaque soirée arrosée.

Pas mal de jeunes filles se retrouvent "dans la m***" avec une grossesse non désirée parce qu'elles n'ont aucune connaissance de leur corps ou des moyens de contraception.

Pourtant c'est tellement simple de se protéger contre TOUT : une bonne capote les filles. La pillule ou le stérilet, c'est bien quand on est dans une relation stable, pérenne.
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« Les filles »...
tous en fait. Tout le monde doit être au courant et informé de la contraception. Surtout que là tu parle du préservatif masculin je suppose.
Chaque jeune personne doit être accompagné dans l’apprentissage de son corps, du corps de l’autre et de la contraception. La pilule n’est pas qu’une histoire de « filles », loin de là.