Le plus petit arbre du monde mesure 25 cm

Proposé par
le

Si l’on cite souvent les plus grands arbres du monde (les séquoias), on parle peu du saule herbacé et du saule arctique qui sont les plus petits au monde. Ils ne dépassent que rarement les 25 centimètres de hauteur et peuvent vivre plusieurs centaines d'années. Les Inuits consomment le saule arctique pour sa richesse en vitamine C.

Botaniquement parlant, il s'agit bien d'arbres, car leurs branches contiennent de la lignine.


Commentaires préférés (3)

avec la dernière phrase de l'anecdote, je me suis demandé si seule la production de lignine était la seule condition pour différencier un arbre (ou un arbuste) d'une plante et en effet, selon Wikipedia.

Toujours selon wiki, la lignine «permet la croissance en hauteur et le port dressé qui favorise la réception de l'énergie lumineuse», autrement dit, la lignine permet à une arbre d'avoir un tronc et lui donne cette apparence de «coupole».

fr.m.wikipedia.org/wiki/Plante_ligneuse

Posté le

android

(70)

Répondre

a écrit : Je vais faire mon enquiquineur car pas totalement convaincu.
Les branches contiennent de la lignine, c'est donc un arbre. J'en déduis, selon cet argument qu'une liane est un arbre ?
Seconde réflexion : Ne dois t'on pas faire une différence entre arbre et arbuste, voire plante herbacée ?
En fait, ces distinctions existent en botanique. Quand on atteint moins de 4 m de haut on parle d'arbrisseau. Puis d'arbuste entre 4 et 7 m de haut.

Concernant la liane, c'est justement plus sujet à débat. Sa longueur peut être importante mais elle a généralement besoin d'un support pour s'élever (caractère non porteur de la liane en soi). Personnellement, je classe la liane dans la catégorie "objets de Tarzan", ça me simplifie la vie !

Il faut savoir que la lignine n'est pas l'apanage des seuls arbres. Au contraire, toutes les plantes supérieure en possèdent en diverses concentrations, même les espèces annuelles. Elle a un rôle très important de soutient physique et d'imperméabilisation de certains tissus.

En botanique on ne défini donc pas un arbre par sa seule possession de lignine même si ce sont eux qui en possèdent le plus. En fait, on distingue plusieurs catégories d'espèces par leur port et leur taille, et des sous catégories... .
Les arbres et les arbustes sont des espèces possédant un tronc défini, de plus de 7-8m pour arbre adulte et de moins de 7-8m pour un arbuste adulte. De telles structures obligent à développer des tissus de soutient lignifiés spécialisés.
Les arbrisseaux, eux, ne possèdent pas de tronc unique et développent un port plus large et moins élancé.

Pour parler des petits espèces ligneuses telles que celles qui font l'objet de l'anecdote, on en parle pas d'arbre mais plutôt de Chaméphytes. Le Thym commun (Thymus vulgaris) est un chaméphyte bien connu en France méditerranéenne. Le Saule herbacée (Salix herbacea) est considéré comme un "nanochaméphyte", au vue de sa taille minuscule. Elle existe d'ailleurs en France, dans les Alpes, Pyrénées et est rarissime dans le Massif central.
Ces espèces sont adaptées à des environnements extrêmement contraignant. La création de tissus ligneux est un "investissement" énorme (qui consomme une part importante des produits issus de la photosynthèse), qui leur permet de survivre à certaines contraintes physique et à la mauvaise saison (qui dure looongtemps). Cela leur confère un avantage sur les espèces herbacées qui doivent reconstituer leurs tissus végétatifs chaque année après leur destruction par l'hiver. En revanche, ces petits ligneux sont donc sensibles aux perturbations qui provoquent la destruction de leur tissus qui leurs ont couté si cher.

Enfin pour finir ce pavé, je soulignerais que les arbres (au sens strict) sont présents dans de nombreuses familles que l'evolution a séparée depuis plusieurs dizaines de millions d'années. Il n'est pas rare de côtoyer dans une même famille de minuscules plantes herbacées et des arbres imposants (les Fabacées = légumineuses, par exemple). L'apparition d'espèce de grande taille et très lignifiées n'est donc pas issue d'une innovation unique dans l'évolution mais est un "potentiel" refaisant surface régulièrement lorsque les pressions de sélections le permettent (ou l'obligent).

Posté le

android

(59)

Répondre


Tous les commentaires (37)

avec la dernière phrase de l'anecdote, je me suis demandé si seule la production de lignine était la seule condition pour différencier un arbre (ou un arbuste) d'une plante et en effet, selon Wikipedia.

Toujours selon wiki, la lignine «permet la croissance en hauteur et le port dressé qui favorise la réception de l'énergie lumineuse», autrement dit, la lignine permet à une arbre d'avoir un tronc et lui donne cette apparence de «coupole».

fr.m.wikipedia.org/wiki/Plante_ligneuse

Posté le

android

(70)

Répondre

Marrant, j'étais persuadé que les arbres les plus petits étaient les bonsaï.

Une rapide recherche m'apprend qu'un bonsaï n'est pas une espèce arbre, mais une technique (un art traditionnel japonais) pour rendre un arbre tout petit. On peut bonsaï-er differents arbres. Merci wikipédia !

Une question qui reste en suspend est : peut on faire un bonsaï avec ces minuscules saules ?

Posté le

android

(19)

Répondre

Tellement petit qu’on arrive même pas à le distinguer sur les images, on dirait plus une plante rampante qu’autre chose. Je rappelle que le record est de 115 mètres, soit 460 fois ce petit saule. Il nourrit aussi les animaux : rennes, caribous, boeufs musqués, lemmings, lièvres arctique ; bizarre de dire qu’on mange un arbre.

Posté le

android

(14)

Répondre

a écrit : Marrant, j'étais persuadé que les arbres les plus petits étaient les bonsaï.

Une rapide recherche m'apprend qu'un bonsaï n'est pas une espèce arbre, mais une technique (un art traditionnel japonais) pour rendre un arbre tout petit. On peut bonsaï-er differents arbres. Merci wikipédia !<
br />
Une question qui reste en suspend est : peut on faire un bonsaï avec ces minuscules saules ?
Afficher tout
Pour en faire un bonsaï il faudrait inventer une technique pour le faire grandir.

Posté le

android

(8)

Répondre

Je vais faire mon enquiquineur car pas totalement convaincu.
Les branches contiennent de la lignine, c'est donc un arbre. J'en déduis, selon cet argument qu'une liane est un arbre ?
Seconde réflexion : Ne dois t'on pas faire une différence entre arbre et arbuste, voire plante herbacée ?

a écrit : Pour en faire un bonsaï il faudrait inventer une technique pour le faire grandir. Oui mais ça donnerai alors un bonzai géant.

a écrit : Je vais faire mon enquiquineur car pas totalement convaincu.
Les branches contiennent de la lignine, c'est donc un arbre. J'en déduis, selon cet argument qu'une liane est un arbre ?
Seconde réflexion : Ne dois t'on pas faire une différence entre arbre et arbuste, voire plante herbacée ?
En fait, ces distinctions existent en botanique. Quand on atteint moins de 4 m de haut on parle d'arbrisseau. Puis d'arbuste entre 4 et 7 m de haut.

Concernant la liane, c'est justement plus sujet à débat. Sa longueur peut être importante mais elle a généralement besoin d'un support pour s'élever (caractère non porteur de la liane en soi). Personnellement, je classe la liane dans la catégorie "objets de Tarzan", ça me simplifie la vie !

a écrit : Marrant, j'étais persuadé que les arbres les plus petits étaient les bonsaï.

Une rapide recherche m'apprend qu'un bonsaï n'est pas une espèce arbre, mais une technique (un art traditionnel japonais) pour rendre un arbre tout petit. On peut bonsaï-er differents arbres. Merci wikipédia !<
br />
Une question qui reste en suspend est : peut on faire un bonsaï avec ces minuscules saules ?
Afficher tout
Ou peut-on faire un bonsaï d'un sequoia ?

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Marrant, j'étais persuadé que les arbres les plus petits étaient les bonsaï.

Une rapide recherche m'apprend qu'un bonsaï n'est pas une espèce arbre, mais une technique (un art traditionnel japonais) pour rendre un arbre tout petit. On peut bonsaï-er differents arbres. Merci wikipédia !<
br />
Une question qui reste en suspend est : peut on faire un bonsaï avec ces minuscules saules ?
Afficher tout
Rémi Samson ( Chatenay- malabry), fut un des maîtres français dans l'Art du bonsaï. Si le sujet vous passionne, le musée du bonsaï s'y trouve.
J'ignore si absolument tous les arbres se prêtent à être réduits en proportions, mais lors de la visite du dit musée, il était possible d'admirer des palmier-dattiers que Mr Samson s'était même essayé à réduire. Ceci est à signaler, car les palmiers sont en fait, de la famille des céréales.

Quant aux séquoias, ils se prêtent bien à la technique du bonsaï: il y en a même des pluricentenaires, comme dans la nature.


www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/a-chatenay-malabry-le-roi-des-bonsais-prend-sa-retraite-22-04-2014-3784771.php

Posté le

android

(11)

Répondre

Il faut savoir que la lignine n'est pas l'apanage des seuls arbres. Au contraire, toutes les plantes supérieure en possèdent en diverses concentrations, même les espèces annuelles. Elle a un rôle très important de soutient physique et d'imperméabilisation de certains tissus.

En botanique on ne défini donc pas un arbre par sa seule possession de lignine même si ce sont eux qui en possèdent le plus. En fait, on distingue plusieurs catégories d'espèces par leur port et leur taille, et des sous catégories... .
Les arbres et les arbustes sont des espèces possédant un tronc défini, de plus de 7-8m pour arbre adulte et de moins de 7-8m pour un arbuste adulte. De telles structures obligent à développer des tissus de soutient lignifiés spécialisés.
Les arbrisseaux, eux, ne possèdent pas de tronc unique et développent un port plus large et moins élancé.

Pour parler des petits espèces ligneuses telles que celles qui font l'objet de l'anecdote, on en parle pas d'arbre mais plutôt de Chaméphytes. Le Thym commun (Thymus vulgaris) est un chaméphyte bien connu en France méditerranéenne. Le Saule herbacée (Salix herbacea) est considéré comme un "nanochaméphyte", au vue de sa taille minuscule. Elle existe d'ailleurs en France, dans les Alpes, Pyrénées et est rarissime dans le Massif central.
Ces espèces sont adaptées à des environnements extrêmement contraignant. La création de tissus ligneux est un "investissement" énorme (qui consomme une part importante des produits issus de la photosynthèse), qui leur permet de survivre à certaines contraintes physique et à la mauvaise saison (qui dure looongtemps). Cela leur confère un avantage sur les espèces herbacées qui doivent reconstituer leurs tissus végétatifs chaque année après leur destruction par l'hiver. En revanche, ces petits ligneux sont donc sensibles aux perturbations qui provoquent la destruction de leur tissus qui leurs ont couté si cher.

Enfin pour finir ce pavé, je soulignerais que les arbres (au sens strict) sont présents dans de nombreuses familles que l'evolution a séparée depuis plusieurs dizaines de millions d'années. Il n'est pas rare de côtoyer dans une même famille de minuscules plantes herbacées et des arbres imposants (les Fabacées = légumineuses, par exemple). L'apparition d'espèce de grande taille et très lignifiées n'est donc pas issue d'une innovation unique dans l'évolution mais est un "potentiel" refaisant surface régulièrement lorsque les pressions de sélections le permettent (ou l'obligent).

Posté le

android

(59)

Répondre

a écrit : Il faut savoir que la lignine n'est pas l'apanage des seuls arbres. Au contraire, toutes les plantes supérieure en possèdent en diverses concentrations, même les espèces annuelles. Elle a un rôle très important de soutient physique et d'imperméabilisation de certains tissus.

En botanique on
ne défini donc pas un arbre par sa seule possession de lignine même si ce sont eux qui en possèdent le plus. En fait, on distingue plusieurs catégories d'espèces par leur port et leur taille, et des sous catégories... .
Les arbres et les arbustes sont des espèces possédant un tronc défini, de plus de 7-8m pour arbre adulte et de moins de 7-8m pour un arbuste adulte. De telles structures obligent à développer des tissus de soutient lignifiés spécialisés.
Les arbrisseaux, eux, ne possèdent pas de tronc unique et développent un port plus large et moins élancé.

Pour parler des petits espèces ligneuses telles que celles qui font l'objet de l'anecdote, on en parle pas d'arbre mais plutôt de Chaméphytes. Le Thym commun (Thymus vulgaris) est un chaméphyte bien connu en France méditerranéenne. Le Saule herbacée (Salix herbacea) est considéré comme un "nanochaméphyte", au vue de sa taille minuscule. Elle existe d'ailleurs en France, dans les Alpes, Pyrénées et est rarissime dans le Massif central.
Ces espèces sont adaptées à des environnements extrêmement contraignant. La création de tissus ligneux est un "investissement" énorme (qui consomme une part importante des produits issus de la photosynthèse), qui leur permet de survivre à certaines contraintes physique et à la mauvaise saison (qui dure looongtemps). Cela leur confère un avantage sur les espèces herbacées qui doivent reconstituer leurs tissus végétatifs chaque année après leur destruction par l'hiver. En revanche, ces petits ligneux sont donc sensibles aux perturbations qui provoquent la destruction de leur tissus qui leurs ont couté si cher.

Enfin pour finir ce pavé, je soulignerais que les arbres (au sens strict) sont présents dans de nombreuses familles que l'evolution a séparée depuis plusieurs dizaines de millions d'années. Il n'est pas rare de côtoyer dans une même famille de minuscules plantes herbacées et des arbres imposants (les Fabacées = légumineuses, par exemple). L'apparition d'espèce de grande taille et très lignifiées n'est donc pas issue d'une innovation unique dans l'évolution mais est un "potentiel" refaisant surface régulièrement lorsque les pressions de sélections le permettent (ou l'obligent).
Afficher tout
Merci. C'est plus clair que Wikipedia et plus précis que l'anecdote (du coup limite dans son titre et ses affirmations ? )

a écrit : Pour en faire un bonsaï il faudrait inventer une technique pour le faire grandir. Haha tu m'a bien fait rire merci, et souppalognon aussi :)
En fait, on peut faire un bronzai avec à peu près tout ce qui pousse, ca risque d'être difficile avec les herbacées et les plantes annuelles, cela dit^^ mais oui, un bronzai de cet arbre le rendra encore plus petit, c'est tout.

Honnêtement, j'ai vu des bronzai de trucs complètement improbables, même des plants de tomates (elles passaient l'hiver sous lampe, donc ne mourraient pas) et même de cannabis (sous lampe aussi, au Pays Bas, de plus de 40 ans, magnifique mais ils font pas ça pour le fun^^)

Au passage, l'homme n'a pas inventé cette technique, les bronzai existent dans la nature, quand un arbre pousse dans une fissure, contre une falaise par exemple, il y a des chances qu'il reste rachitique, il vivra mais le manque de place pour développer ses racines l'empêchera de grandir mais pas de se développer normalement, ca sera un arbre miniature, et on en trouve partout, même en France, faut chercher un peu, en fait, ce que fait l'homme, c'est des bronzai artificiels. :)

a écrit : Il faut savoir que la lignine n'est pas l'apanage des seuls arbres. Au contraire, toutes les plantes supérieure en possèdent en diverses concentrations, même les espèces annuelles. Elle a un rôle très important de soutient physique et d'imperméabilisation de certains tissus.

En botanique on
ne défini donc pas un arbre par sa seule possession de lignine même si ce sont eux qui en possèdent le plus. En fait, on distingue plusieurs catégories d'espèces par leur port et leur taille, et des sous catégories... .
Les arbres et les arbustes sont des espèces possédant un tronc défini, de plus de 7-8m pour arbre adulte et de moins de 7-8m pour un arbuste adulte. De telles structures obligent à développer des tissus de soutient lignifiés spécialisés.
Les arbrisseaux, eux, ne possèdent pas de tronc unique et développent un port plus large et moins élancé.

Pour parler des petits espèces ligneuses telles que celles qui font l'objet de l'anecdote, on en parle pas d'arbre mais plutôt de Chaméphytes. Le Thym commun (Thymus vulgaris) est un chaméphyte bien connu en France méditerranéenne. Le Saule herbacée (Salix herbacea) est considéré comme un "nanochaméphyte", au vue de sa taille minuscule. Elle existe d'ailleurs en France, dans les Alpes, Pyrénées et est rarissime dans le Massif central.
Ces espèces sont adaptées à des environnements extrêmement contraignant. La création de tissus ligneux est un "investissement" énorme (qui consomme une part importante des produits issus de la photosynthèse), qui leur permet de survivre à certaines contraintes physique et à la mauvaise saison (qui dure looongtemps). Cela leur confère un avantage sur les espèces herbacées qui doivent reconstituer leurs tissus végétatifs chaque année après leur destruction par l'hiver. En revanche, ces petits ligneux sont donc sensibles aux perturbations qui provoquent la destruction de leur tissus qui leurs ont couté si cher.

Enfin pour finir ce pavé, je soulignerais que les arbres (au sens strict) sont présents dans de nombreuses familles que l'evolution a séparée depuis plusieurs dizaines de millions d'années. Il n'est pas rare de côtoyer dans une même famille de minuscules plantes herbacées et des arbres imposants (les Fabacées = légumineuses, par exemple). L'apparition d'espèce de grande taille et très lignifiées n'est donc pas issue d'une innovation unique dans l'évolution mais est un "potentiel" refaisant surface régulièrement lorsque les pressions de sélections le permettent (ou l'obligent).
Afficher tout
Il ne s'agit nullement d'un "pavé", quand un internaute aussi éclairé que toi dans le domaine, apporte des compléments d'infos aussi pointus.

Le source première du "plus petit arbre du monde", fut une vidéo de Jean-Marie Pelt: "l'aventure des plantes", datant des années 90. Se serait-il trompé ?, la définition "d'arbre" a t'elle changée depuis, ou dans un but de simplification et de vulgarisation de l'auteur, ces arbres le serait... et ne le seraient pas à la fois ?

Posté le

android

(7)

Répondre

a écrit : Il ne s'agit nullement d'un "pavé", quand un internaute aussi éclairé que toi dans le domaine, apporte des compléments d'infos aussi pointus.

Le source première du "plus petit arbre du monde", fut une vidéo de Jean-Marie Pelt: "l'aventure des plantes", d
atant des années 90. Se serait-il trompé ?, la définition "d'arbre" a t'elle changée depuis, ou dans un but de simplification et de vulgarisation de l'auteur, ces arbres le serait... et ne le seraient pas à la fois ? Afficher tout
Difficile de classifier le vivant, c'est quoi, un arbre?
Ca a un seul tronc, en bois, ca fait des branches, ca vit plusieurs années, ca se porte tout seul (donc exit les lianes)... quoi d'autre? Les palmiers ne font pas de branches donc c'est pas des arbres, les bambous en font mais c'est une herbe géante, comme le chiendent mais en plus gros, ...heuuu, effectivement c'est cool d'avoir un botaniste dans l'assistance. :)

a écrit : Haha tu m'a bien fait rire merci, et souppalognon aussi :)
En fait, on peut faire un bronzai avec à peu près tout ce qui pousse, ca risque d'être difficile avec les herbacées et les plantes annuelles, cela dit^^ mais oui, un bronzai de cet arbre le rendra encore plus petit, c'est tout.

Honnêtement, j'ai vu des bronzai de trucs complètement improbables, même des plants de tomates (elles passaient l'hiver sous lampe, donc ne mourraient pas) et même de cannabis (sous lampe aussi, au Pays Bas, de plus de 40 ans, magnifique mais ils font pas ça pour le fun^^)

Au passage, l'homme n'a pas inventé cette technique, les bronzai existent dans la nature, quand un arbre pousse dans une fissure, contre une falaise par exemple, il y a des chances qu'il reste rachitique, il vivra mais le manque de place pour développer ses racines l'empêchera de grandir mais pas de se développer normalement, ca sera un arbre miniature, et on en trouve partout, même en France, faut chercher un peu, en fait, ce que fait l'homme, c'est des bronzai artificiels. :)
Afficher tout
Tu as écrit cinq fois "bronzaï" et pas une fois "bonzaï". Ce n'est peut-être pas une faute de frappe. Excuse ma correction mais elle peut t'être utile

a écrit : Tu as écrit cinq fois "bronzaï" et pas une fois "bonzaï". Ce n'est peut-être pas une faute de frappe. Excuse ma correction mais elle peut t'être utile correcteur semi-automatique "CLIC", adresse toi a Microsoft ;) (mais tu as raison)

Bonzaï, pour le correcteur, c'est une faute, il me sort: Bonsaï... ^^

et pour banzai, il me sort: bandai... Y'a quelqu'un la dedans???

a écrit : correcteur semi-automatique "CLIC", adresse toi a Microsoft ;) (mais tu as raison)

Bonzaï, pour le correcteur, c'est une faute, il me sort: Bonsaï... ^^

et pour banzai, il me sort: bandai... Y'a quelqu'un la dedans???
bronzai maintenant... bon ben je vais écrire direct bonzaï au clavier même si la machine me dit que c'est une faute, j'aurai l'air moins con je crois...

Phil, dès que t'as deux secondes, tu pourrais virer mes commentaires stp? merci d'avance, j'en réécrirai un propre avec les points où y faut et tout et tout, promis! ^^

a écrit : Il ne s'agit nullement d'un "pavé", quand un internaute aussi éclairé que toi dans le domaine, apporte des compléments d'infos aussi pointus.

Le source première du "plus petit arbre du monde", fut une vidéo de Jean-Marie Pelt: "l'aventure des plantes", d
atant des années 90. Se serait-il trompé ?, la définition "d'arbre" a t'elle changée depuis, ou dans un but de simplification et de vulgarisation de l'auteur, ces arbres le serait... et ne le seraient pas à la fois ? Afficher tout
Je ne pense pas que Jean-Marie Pelt se soit trompé, mais qu'il a effectivement plutôt employé ce terme dans un soucis de simplification et de transmission de l'information. C'était d'ailleurs sa plus grande qualité.

De définitions de l'arbre, en fait il en a existé beaucoup (et c'est toujours le cas à l'heure actuelle). La définition que j'ai proposé et résumé est celle adoptée en écologie et en phytosociologie (la science étudiant les communautés végétales). Dans ces disciplines il est important de comprendre quelles stratégies adoptent les espèces pour survivre (aux herbivores, au climat, aux destructions...) et dans quelles dynamiques elles s'inscrivent ainsi que la concurrence qu'elles génèrent sur les autres espèces (pour l'espace, la lumière...). Je trouve qu'elles retranscrivent bien la réalité, mais elles se superposent mal au langage vernaculaire... d'où les confusions.

Dans ce cadre d'analyse, les espèces ligneuses sont divisées en Chaméphytes et Phanérophytes. Chez ces derniers, on distingue les arbres (mégaphanérophytes) qui atteignent au moins 8 mètres de hauteur, et les arbustes (microphanérophytes) pour qui ce n'est pas le cas. Les deux ont également un tronc unique bien différencié (sauf accident). Les arbrisseaux sont des nanophanérophytes, qui se ramifient dès la base et n'ont pas de tronc unique bien différencié et mesurent généralement 2 à 4 mètres.
En dessous de ces classes de taille, il s'agît généralement de Chaméphytes. Dont certains... peuvent avoir le port de petit arbuste et sont appelés Chaméphytes frutescents. Les plus petits Chaméphytes sont nommés nanochaméphytes, comme ce petit Saule herbacé.

Ce Saule herbacé est une espèce aux stratégies de vie et à la morphologie profondément différentes d'un Chêne pédonculé, mais il partage en revanche avec lui la qualité d'être une espèce ligneuse. Ce n'est donc pas vraiment un "arbre". JM-Pelt s'est donc un peu "trompé", mais on peut le lui pardonner car les définitions sont loin d'être évidentes et clairement exposables... .
Désolé pour la migraine au passage ^^.

a écrit : bronzai maintenant... bon ben je vais écrire direct bonzaï au clavier même si la machine me dit que c'est une faute, j'aurai l'air moins con je crois...

Phil, dès que t'as deux secondes, tu pourrais virer mes commentaires stp? merci d'avance, j'en réécrirai un propre avec les
points où y faut et tout et tout, promis! ^^ Afficher tout
Haha

a écrit : Je ne pense pas que Jean-Marie Pelt se soit trompé, mais qu'il a effectivement plutôt employé ce terme dans un soucis de simplification et de transmission de l'information. C'était d'ailleurs sa plus grande qualité.

De définitions de l'arbre, en fait il en a existé beaucoup (et c&#
039;est toujours le cas à l'heure actuelle). La définition que j'ai proposé et résumé est celle adoptée en écologie et en phytosociologie (la science étudiant les communautés végétales). Dans ces disciplines il est important de comprendre quelles stratégies adoptent les espèces pour survivre (aux herbivores, au climat, aux destructions...) et dans quelles dynamiques elles s'inscrivent ainsi que la concurrence qu'elles génèrent sur les autres espèces (pour l'espace, la lumière...). Je trouve qu'elles retranscrivent bien la réalité, mais elles se superposent mal au langage vernaculaire... d'où les confusions.

Dans ce cadre d'analyse, les espèces ligneuses sont divisées en Chaméphytes et Phanérophytes. Chez ces derniers, on distingue les arbres (mégaphanérophytes) qui atteignent au moins 8 mètres de hauteur, et les arbustes (microphanérophytes) pour qui ce n'est pas le cas. Les deux ont également un tronc unique bien différencié (sauf accident). Les arbrisseaux sont des nanophanérophytes, qui se ramifient dès la base et n'ont pas de tronc unique bien différencié et mesurent généralement 2 à 4 mètres.
En dessous de ces classes de taille, il s'agît généralement de Chaméphytes. Dont certains... peuvent avoir le port de petit arbuste et sont appelés Chaméphytes frutescents. Les plus petits Chaméphytes sont nommés nanochaméphytes, comme ce petit Saule herbacé.

Ce Saule herbacé est une espèce aux stratégies de vie et à la morphologie profondément différentes d'un Chêne pédonculé, mais il partage en revanche avec lui la qualité d'être une espèce ligneuse. Ce n'est donc pas vraiment un "arbre". JM-Pelt s'est donc un peu "trompé", mais on peut le lui pardonner car les définitions sont loin d'être évidentes et clairement exposables... .
Désolé pour la migraine au passage ^^.
Afficher tout
T'inquiète, on a l'habitude sur SCMB d'ouvrir régulièrement un dictionnaire, merci pour ces précisions:)