Le ton des journalistes s'est uniformisé

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Les voix des journalistes lors des reportages télévisés se ressemblent toutes, car elles utilisent les mêmes procédés destinés à imposer un ton grave et important aux sujets d'information. En rajoutant des virgules qui n'existent pas, en laissant la voix "en l'air" à la fin des phrases, le ton journalistique s'est uniformisé.


Tous les commentaires (55)

a écrit : Le risque reste qu’on se rende compte qu’ils disent pas mal de choses sans intérêt et on arrêterait de regarder. Trop risqué pour eux. Je pense qu'il ne s'agit pas d'avoir l'air naturel, parce que ça ne l'est évidemment pas pour personne, mais ce ton a été adopté car nous enregistrons mieux le message s'il est dit ainsi.
Si ma femme me parlait ainsi, peut être que j'écouterais enfin ce qu'elle dit.

a écrit : Je pense qu'il ne s'agit pas d'avoir l'air naturel, parce que ça ne l'est évidemment pas pour personne, mais ce ton a été adopté car nous enregistrons mieux le message s'il est dit ainsi.
Si ma femme me parlait ainsi, peut être que j'écouterais enfin ce qu'elle dit.
Ou deviendrais fou

Qui est obligé de regarder ce genre d’émission?
Il existe beaucoup d’excellents média et surtout beaucoup d’excellents journalistes. Faites le tri si vous n’êtes pas satisfaits.
Je ne trouve pas que la qualité d’un journaliste ou d’un journal soit la FORME mais plutôt le FOND.
Je préfère cette forme standardisée que le sensationnalisme.

a écrit : "Coucou, tu veux voir ma bite ?"
Je pense que cette phrase connue, grossière et excessivement vulgaire quand on la replace dans son contexte, a dut être un moment exceptionnel dans la carrière du journaliste qui l'a prononcé.
Non, là, vous confondez avec la carrière de Benjamin Griveaux...

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a écrit : Cette uniformisation du ton n'a-t-elle pas également pour intérêt de ne pas déstabiliser les spectateurs / auditeurs ? En regardant le lien proposé sur Ana Godefroy, j'arrive à me demander si elle n'est pas la "petite voie" de tous les documentaires TV.
La manière de parler permet effect
ivement de créer de l'événementiel à partir d'un fait banal mais cette uniformisation du ton et de la voix maintient les habitudes de la population dans un "cocon" qu'elle connait. Afficher tout
Tu n'as pas tort, quand on entend cette intonation on se dit inconsciemment que ce sont des nouvelles et on se met en condition pour réceptionner les nouvelles (mettre de la distance, regarder de façon critique,
Et puis il s'agit d'un ton neutre qui, à mon avis, doit être nécessaire lorsqu'il s'agit de traiter de l'information. Ca permet de limiter quelque peu que l'orientation personnelle des journaliste transparaisse dans le journal. Un discours se travail sur le fond et la forme.

a écrit : youtu.be/LA_Ycap2HJs C'est un plaisir à chaque fois renouvelé.

Et pourtant je ne suis pas friand des blagues pipi-caca, un peu trop puéril, mais le contexte et le doublage grave et impérieux... c'est un petit chef-d’œuvre d'une seconde.

a écrit : C'est un plaisir à chaque fois renouvelé.

Et pourtant je ne suis pas friand des blagues pipi-caca, un peu trop puéril, mais le contexte et le doublage grave et impérieux... c'est un petit chef-d’œuvre d'une seconde.
Je ne m’en lasse pas non plus. D’ailleurs je ne suis pas d’accord avec les autres commentaires, ce ton est ridicule et niais a souhait.
Je n’ai pas besoin de l’entendre pour savoir que j’écoute des nouvelles et d’ailleurs on ne retrouve pas ce ton à la radio qui pourtant mise pas mal sur l’audio il me semble.

C’est pour moi la meilleure façon de combler le vide intersidéral de leur reportage en apportant une certaine gravité aux nouvelles comme ce petit village de la creuse qui perd son boulanger et son médecin ou ce viticulteur qui va devoir appeler son assurance après une gelée tardive. Ce ton est d’ailleurs encore plus accentué dans les émissions de faits divers à la Morandini.

a écrit : Je ne m’en lasse pas non plus. D’ailleurs je ne suis pas d’accord avec les autres commentaires, ce ton est ridicule et niais a souhait.
Je n’ai pas besoin de l’entendre pour savoir que j’écoute des nouvelles et d’ailleurs on ne retrouve pas ce ton à la radio qui pourtant mise pas mal sur l’audio il me semble. r />
C’est pour moi la meilleure façon de combler le vide intersidéral de leur reportage en apportant une certaine gravité aux nouvelles comme ce petit village de la creuse qui perd son boulanger et son médecin ou ce viticulteur qui va devoir appeler son assurance après une gelée tardive. Ce ton est d’ailleurs encore plus accentué dans les émissions de faits divers à la Morandini.
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"combler le vide intersidéral" c'est assez amusant alors qu'on s'accordera tous sur un point JT < radio < presse écrite en terme d'information.
Il y a longtemps, dans une émission qui n'existe plus NPA pour les plus anciens, dans laquelle la comparaison entre presse TV et écrite avait été faite. En gros un JT de 30 min était l'équivalent en terme d'information de 2 ou 3 pages d'un journal.
Effectivement quand on veut des info on lit l'AFP, le courrier international... il y a moins de censure

a écrit : Et j'ajouterai même que c'est extrêmement agaçant à écouter. Sur France 2 il y a une dame avec un léger accent du sud ouest qui pousse le procédé tellement loin qu'on a envie de zapper à chaque fois qu'elle le fait. "La nouvelle tendance: la blanquette de vôôôôôôôô, " "une situation, bien inquietââââânte , ". Arg Ah Maryse Burgot au secours !

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a écrit : "combler le vide intersidéral" c'est assez amusant alors qu'on s'accordera tous sur un point JT < radio < presse écrite en terme d'information.
Il y a longtemps, dans une émission qui n'existe plus NPA pour les plus anciens, dans laquelle la comparaison entre presse TV et
écrite avait été faite. En gros un JT de 30 min était l'équivalent en terme d'information de 2 ou 3 pages d'un journal.
Effectivement quand on veut des info on lit l'AFP, le courrier international... il y a moins de censure
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Je suis d’accord et j’ajouterais également que plus il y a de temps entre la nouvelle et la parution de l’article et plus l’information sera de qualité. On préférera donc les mensuels aux hebdomadaires et quotidiens. Malheureusement, on veut tout tout de suite et donc c’est un conseil bien difficile à suivre.

a écrit : Il est certain que c'est absolument agaçant.
Mais pourquoi ne s'en rendent t ils pas compte ?
Ils ne s'en rendent pas compte? Si si, ils l'apprennent même à l'école entre autre formes de manipulation. C'est pour bien que tu restes scotché devant ta télé même si tu sais que c'est de la merde.

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C'est pas le ton employé qui me choque mais les conneries qu'ils balancent à longueur de journée !

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Le pire reste quand même le monsieur qui présente Sport 6. Hum qu’est ce qu’il m’agasse !!

a écrit : Le pire reste quand même le monsieur qui présente Sport 6. Hum qu’est ce qu’il m’agasse !! "Cette semaine, c'est notre carton rouge..."

Je vous recommande chaudement ce podcast Arte Radio où une journaliste explique l’origine de ce ton de voix et sa persistance dans les médias:
youtu.be/OXjNZZO4axk

Au passage n’hésitez pas à consulter le contenu d’Arte Radio qui est une mine d’or!

Il y a ce ton grave constant qui m'agace mais aussi et SURTOIT l'exagération quasi systématique d'adjectifs pour qualifier ce qu'ils montrent "Dans ce quartier de Marseille, la délinquance est à son paroxysme' et tu vois une vieille dame qui traverse au feu rouge. Tout est grave, tout est "au plus fort". Ce qui, pour moi, dénature tout. Merci Oreasis pour le lien, j'ai adoré !

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Moi c’est les « heuu... » que je ne supporte pas...
Aujourd’hui heuu, on peu heuu considérer que le paysage politique heuu se tourne vers heuu des particularités que l’on qualifierai de heuu potentiellement heuu, complaisant heuu, à l’égard deuuuu ce genre de comportement qui heuuu...
ça vous gonfle hein !
Bah c’est l’art de faire des mots pour ne rien dire !
Et oui, vous pensez tous à BFM !
Mettre la chaîne et comptez les « heuu » par phrase ! Vous verrez !