Le ton des journalistes s'est uniformisé

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Les voix des journalistes lors des reportages télévisés se ressemblent toutes, car elles utilisent les mêmes procédés destinés à imposer un ton grave et important aux sujets d'information. En rajoutant des virgules qui n'existent pas, en laissant la voix "en l'air" à la fin des phrases, le ton journalistique s'est uniformisé.


Tous les commentaires (55)

Cette voix est tellement insupportable

a écrit : Moi c’est les « heuu... » que je ne supporte pas...
Aujourd’hui heuu, on peu heuu considérer que le paysage politique heuu se tourne vers heuu des particularités que l’on qualifierai de heuu potentiellement heuu, complaisant heuu, à l’égard deuuuu ce genre de comportement qui heuuu...
ça vous gonfle hein
!
Bah c’est l’art de faire des mots pour ne rien dire !
Et oui, vous pensez tous à BFM !
Mettre la chaîne et comptez les « heuu » par phrase ! Vous verrez !
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C'était la spécialité des soit-disant plus grands journalistes de TF1 à une époque: Le couple PPDA-Chazal

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En effet c'est effectivement pour donner une certaine gravité évidemment. Mais pas seulement ! C'est aussi pour que le journaliste puisse parler du sujet avec objectivité si j'ose dire. Un ton qui ne dévoile aucune émotions, ni avis. Juste une description de la réalité (ou d'un jugement sur elle) indépendante des intérêts, des goûts, des préjugés de la personne qui parle.

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Les journalistes sont tous devenus des chroniqueurs, d'ailleurs les chroniqueurs se prennent pour des journalistes. Y'a plus de différence entre ces 2 métiers, c'est triste.

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a écrit : Il y a ce ton grave constant qui m'agace mais aussi et SURTOIT l'exagération quasi systématique d'adjectifs pour qualifier ce qu'ils montrent "Dans ce quartier de Marseille, la délinquance est à son paroxysme' et tu vois une vieille dame qui traverse au feu rouge. Tout est grave, tout est "au plus fort". Ce qui, pour moi, dénature tout. Merci Oreasis pour le lien, j'ai adoré ! Afficher tout Oui ! Tout est "choquant", "indescriptible", "inimaginable", sans parler de "un tel dénonce ce que tout le monde sait", "un tel condamne mais sans rien faire d'autre". Plus aucun mots n'a de sens !

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a écrit : Oui ! Tout est "choquant", "indescriptible", "inimaginable", sans parler de "un tel dénonce ce que tout le monde sait", "un tel condamne mais sans rien faire d'autre". Plus aucun mots n'a de sens ! Est-ce pire que les journalistes de BFM qui se confirment entre-eux qu'il ne s'est rien passé de nouveau depuis le dernier duplex d'il y a 30 minutes.

Je crois même que l'idée d'une chaine de télévision de news 24h/24 est contradictoire avec la définition de journalisme.

Le journalisme est l'activité qui consiste à recueillir, vérifier et éventuellement commenter des faits pour les porter à l'attention du public dans les médias en respectant une même déontologie du journalisme. La seule activité de BFM c'est de commenter des non faits.

Il y a aussi la diction insupportable du journaliste BFMTV. Le journaliste BFMTV attend ses 30 secondes de direct sur son trottoir depuis 2heures. Quand enfin il a l’antenne, t’as l’impression qu’il vient de se taper un 800m haies depuis trois pâtés de maisons, pour ne pas être à la bourre. Comment fait-on pour devoir reprendre sa respiration tous les 3 mots? A mois qu’ils soient tous asthmatiques...

a écrit : Est-ce pire que les journalistes de BFM qui se confirment entre-eux qu'il ne s'est rien passé de nouveau depuis le dernier duplex d'il y a 30 minutes.

Je crois même que l'idée d'une chaine de télévision de news 24h/24 est contradictoire avec la définition de journalisme.

Le journalisme est l'activité qui consiste à recueillir, vérifier et éventuellement commenter des faits pour les porter à l'attention du public dans les médias en respectant une même déontologie du journalisme. La seule activité de BFM c'est de commenter des non faits.
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Ce n'est pas "pire", ça fait parti du forfait ! C'est les même qui usent et abusent de ce genre de stratagèmes.
J'ai souvent BFM en fond sonore a mon travail par obligation, ça me fatigue parfois plus que le boulot lui même.

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a écrit : Le risque reste qu’on se rende compte qu’ils disent pas mal de choses sans intérêt et on arrêterait de regarder. Trop risqué pour eux. En même temps, entre le manque d'intérêt des sujets et le côté anxiogène des voix, c'est pas les raisons qui manquent pour arrêter de regarder. Je dirais bien qu'il faut qu'ils réagissent en proposant des sujets intéressants sans leurs voix de robots, mais d'un autre côté, à part arte et les chaînes cinéma, leur monde peut bien s'écrouler, pour ma part j'y serais complètement indifférent :op

a écrit : Il y a aussi la diction insupportable du journaliste BFMTV. Le journaliste BFMTV attend ses 30 secondes de direct sur son trottoir depuis 2heures. Quand enfin il a l’antenne, t’as l’impression qu’il vient de se taper un 800m haies depuis trois pâtés de maisons, pour ne pas être à la bourre. Comment fait-on pour devoir reprendre sa respiration tous les 3 mots? A mois qu’ils soient tous asthmatiques... Afficher tout Idem pour les reporters qui se prennent des trombes d'eau sur la tête en nous expliquant que la météo est mauvaise.
Ou alors ces mêmes reporters qui se mettent systématiquement devant la rue ou est située l'Elysee dès que le sujet évoqué concerne le Président. C'est d'un ridicule !

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a écrit : Dans le monde entier en plus, vraiment à chier le journalisme moderne. Vive internet ! Absolument pas. C’est typiquement sur les TV françaises, et c’est capital qui a donné ce style, repris et moqué par Groland. C’est très mal vu en Suisse, un peu moins en Belgique et inexistant au Quebec (il ne le font pas et ne connaissent pas ce style). Dixit une voix off Suisse.

C’est inaudible cette standardisation, est-ce pour capter l’attention ou est-ce par facilité pour gagner du temps ? Genre pour ne pas avoir à bosser les textes et adapter leurs tons.