Des routes qui rechargent les voitures électriques

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a écrit : Du moment qu'il ne sont pas mis au courant, ça devrait aller ... J'ai eu cours il y a quelques années, gsm sur le bureau. Une dame devant moi me demande d'éteindre mon portable car elle était electrosensible et elle ressentait les ondes... je l'ai fais.
La semaine d'après, plus par esprit scientifique que par esprit ludique (promis) je l'ai laissé allumé, caché en dessous de mes feuilles, elle n'a pas bronché, semaines suivantes non plus... bref je pense que c'est un peu comme avec le gluten, certains sont clairement allergique ou malade mais c'est souvent beaucoup de chichi et de blabla pour rien.

a écrit : J'ai tout à penser que la finalité de cette expérience Italienne -ainsi que d'autres du même genre ayant lieu en Europe- est bien différente que celle de nous éviter le passage à la "station service" électrique...

À moyen et long terme, Bruxelles à déjà fait le choix, -ou plutôt LES c
hoix ! - de convertir le parc automobile thermique Européen à l'électrique, alimenté à la production d'énergie, basse en émission de carbone: nucléaire, solaire et éolien, principalement. Exit la dépendance aux carburants pétroliers, afin que l'Europe retrouve une indépendance énergétique.

Dans +ou - une décennie, l'autonomie d'un véhicule électrique, rivalisera avec celui d'un véhicule thermique. Ceci ne sera donc pas un problème plus important qu'il ne l'est actuellement, pour le citoyen Lambda.

Par contre, LE grand problème reste le stockage de cette énergie électrique, quand il y aura une surproduction Européenne.
Or, -et Bruxelles a déjà fait les comptes - les batteries de centaines de millions de voitures électriques existant en Europe en 2040 et plus, sont justement la meilleure garantie de stockage qui existera, quand il y aura cette surproduction.

C'est là qu'entrent en jeu, ces autoroutes électriques: votre voiture électrique de 2035 ou 2045, -aussi connectée à Internet que nous le sommes déjà tous avec nos téléphones mobiles- pourra se voir offrir de se faire recharger, bien qu'elle n'en ait pas une nécessité urgente... Afin d'absorber cet excédent temporaire de production.

Ce scénario futuriste... Est déjà une réalité en Espagne: par deux fois, très récemment, la capacité de production d'énergie électrique éolique, a dépassé la demande nationale d'électricité.
Il a fallu déconnecter certains parcs éoliens.
C'est une perte de production énergétique et financière nettes, qui fait que notre système Européen de production et de distribution d'électricité, n'est pas au top de son efficacité, en ces moments de surproduction.
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je ne peux que plussoyer, notre manière d'utiliser l'énergie est en train de changer,

L'électricité, c'est l'avenir! Mais elle est encore sauvage! ^^ (c'est vrai, hein... comme la vapeur y'a 300 ans!)

a écrit : J'ai tout à penser que la finalité de cette expérience Italienne -ainsi que d'autres du même genre ayant lieu en Europe- est bien différente que celle de nous éviter le passage à la "station service" électrique...

À moyen et long terme, Bruxelles à déjà fait le choix, -ou plutôt LES c
hoix ! - de convertir le parc automobile thermique Européen à l'électrique, alimenté à la production d'énergie, basse en émission de carbone: nucléaire, solaire et éolien, principalement. Exit la dépendance aux carburants pétroliers, afin que l'Europe retrouve une indépendance énergétique.

Dans +ou - une décennie, l'autonomie d'un véhicule électrique, rivalisera avec celui d'un véhicule thermique. Ceci ne sera donc pas un problème plus important qu'il ne l'est actuellement, pour le citoyen Lambda.

Par contre, LE grand problème reste le stockage de cette énergie électrique, quand il y aura une surproduction Européenne.
Or, -et Bruxelles a déjà fait les comptes - les batteries de centaines de millions de voitures électriques existant en Europe en 2040 et plus, sont justement la meilleure garantie de stockage qui existera, quand il y aura cette surproduction.

C'est là qu'entrent en jeu, ces autoroutes électriques: votre voiture électrique de 2035 ou 2045, -aussi connectée à Internet que nous le sommes déjà tous avec nos téléphones mobiles- pourra se voir offrir de se faire recharger, bien qu'elle n'en ait pas une nécessité urgente... Afin d'absorber cet excédent temporaire de production.

Ce scénario futuriste... Est déjà une réalité en Espagne: par deux fois, très récemment, la capacité de production d'énergie électrique éolique, a dépassé la demande nationale d'électricité.
Il a fallu déconnecter certains parcs éoliens.
C'est une perte de production énergétique et financière nettes, qui fait que notre système Européen de production et de distribution d'électricité, n'est pas au top de son efficacité, en ces moments de surproduction.
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Avec un facteur de charge moyen de 15% pour le solaire et de 25% pour l'éolien, on n'est pas prêt de se retrouver en surproduction EnR au niveau européen... et j'ai du mal à te croire pour la surproduction espagnole vu que le parc éolien couvre seulement 25% de la demande en électricité. Et même si c'était le cas à un certain moment, cela ne change pas le fait que le facteur de charge moyen du parc éolien espagnol est de 24,3% soit... pas grand chose.

Je continue de penser que le problème de la voiture, ce n'est pas ce qu'elle consomme mais le fait de l'utiliser tout le temps et pour tout nos déplacements.

a écrit : J'ai tout à penser que la finalité de cette expérience Italienne -ainsi que d'autres du même genre ayant lieu en Europe- est bien différente que celle de nous éviter le passage à la "station service" électrique...

À moyen et long terme, Bruxelles à déjà fait le choix, -ou plutôt LES c
hoix ! - de convertir le parc automobile thermique Européen à l'électrique, alimenté à la production d'énergie, basse en émission de carbone: nucléaire, solaire et éolien, principalement. Exit la dépendance aux carburants pétroliers, afin que l'Europe retrouve une indépendance énergétique.

Dans +ou - une décennie, l'autonomie d'un véhicule électrique, rivalisera avec celui d'un véhicule thermique. Ceci ne sera donc pas un problème plus important qu'il ne l'est actuellement, pour le citoyen Lambda.

Par contre, LE grand problème reste le stockage de cette énergie électrique, quand il y aura une surproduction Européenne.
Or, -et Bruxelles a déjà fait les comptes - les batteries de centaines de millions de voitures électriques existant en Europe en 2040 et plus, sont justement la meilleure garantie de stockage qui existera, quand il y aura cette surproduction.

C'est là qu'entrent en jeu, ces autoroutes électriques: votre voiture électrique de 2035 ou 2045, -aussi connectée à Internet que nous le sommes déjà tous avec nos téléphones mobiles- pourra se voir offrir de se faire recharger, bien qu'elle n'en ait pas une nécessité urgente... Afin d'absorber cet excédent temporaire de production.

Ce scénario futuriste... Est déjà une réalité en Espagne: par deux fois, très récemment, la capacité de production d'énergie électrique éolique, a dépassé la demande nationale d'électricité.
Il a fallu déconnecter certains parcs éoliens.
C'est une perte de production énergétique et financière nettes, qui fait que notre système Européen de production et de distribution d'électricité, n'est pas au top de son efficacité, en ces moments de surproduction.
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On a déjà discuté de ça, mais je crois que ce beau plan idéalisé est moins chouette que tu ne l'imagines.
Les pertes de conversion et le fait que tu réduises énormément l'effet de réseau (qui permet de répartir l'électricité entre tous les utilisateurs) conduisent a devoir multiplier jusqu'à 3 les besoins de production de pointe. Je peux detailler si besoin, mais j'écris sur un téléphone et c'est assez pénible de faire des explications longues ... De plus ca suppose d'avoir une quantité énorme de batteries en circulation (au sens propre) alors qu'il serait bien plus judicieux d'avoir moins de capacité de batterie individuellement (genre max 15kwh sur un véhicule particulier) et développer des transports en communs bien moins gourmands. Le tout individuel doit disparaitre au profit d'une meilleure efficacité. Je suis convaincu que c'est l'une des choses a mettre en place si on veut faire cette fameuse transition énergétique, sinon on fera encore pire qu'on ne le fait aujourd'hui.

a écrit : On a déjà discuté de ça, mais je crois que ce beau plan idéalisé est moins chouette que tu ne l'imagines.
Les pertes de conversion et le fait que tu réduises énormément l'effet de réseau (qui permet de répartir l'électricité entre tous les utilisateurs) conduisent a devoir multiplier jusqu'à
3 les besoins de production de pointe. Je peux detailler si besoin, mais j'écris sur un téléphone et c'est assez pénible de faire des explications longues ... De plus ca suppose d'avoir une quantité énorme de batteries en circulation (au sens propre) alors qu'il serait bien plus judicieux d'avoir moins de capacité de batterie individuellement (genre max 15kwh sur un véhicule particulier) et développer des transports en communs bien moins gourmands. Le tout individuel doit disparaitre au profit d'une meilleure efficacité. Je suis convaincu que c'est l'une des choses a mettre en place si on veut faire cette fameuse transition énergétique, sinon on fera encore pire qu'on ne le fait aujourd'hui. Afficher tout
Les arguments écologiques sont sympas, mais l'Europe veut surtout, à mon humble avis, cesser de "dépendre" des pays producteurs de pétrole. En même temps, je comprends qu'au delà des principes économiques, ça doit faire ch... pas mal de monde que les pays du Golfe s'enrichissent tellement "sans rien faire", et sans respecter les droits de l'Homme.

a écrit : peut-être parce qu'à un moment ou un autre l'auto quittera le réseau autoroutier...
quand à alimenter plutôt que recharger, pourquoi ne tires-tu pas un tuyau de ta voiture à la pompe à essence près de chez toi ?
ce qu'on peut lire comme âneries...
On sait que pour abîmer le moins possible les batteries, une recharge rapide doit être privilégiée. Force est de constater que l'induction, qui présente pas mal de pertes d'énergie, n'entre pas dans cette catégorie. Mais je ne suis pas expert et s'il s'en trouve un ici, peut-il affirmer ou infirmer mes propos ?

La recharge par induction dynamique doit recharger une batterie en fonctionnement, ce qui va encore allonger le temps de charge autant que la dépense énergétique et financière.

Alors qu'une alimentation directe, avec une bobine qui converti le champ magnétique reçu en électricité, ne ferait qu'alimenter le véhicule pour le faire rouler au lieu de la batterie.
Pour rappel, il est interdit de tomber en panne sur les autoroutes françaises.

L'idée de recharger les batteries en roulant est évidemment alléchante mais, supposons que ma voiture soit chargée à 50%, combien de km devrais-je parcourir pour la recharger à 100% et à quel coût ?

Signé : l'âne ^^

a écrit : On sait que pour abîmer le moins possible les batteries, une recharge rapide doit être privilégiée. Force est de constater que l'induction, qui présente pas mal de pertes d'énergie, n'entre pas dans cette catégorie. Mais je ne suis pas expert et s'il s'en trouve un ici, peut-il affirmer ou infirmer mes propos ?

La recharge par induction dynamique doit recharger une batterie en fonctionnement, ce qui va encore allonger le temps de charge autant que la dépense énergétique et financière.

Alors qu'une alimentation directe, avec une bobine qui converti le champ magnétique reçu en électricité, ne ferait qu'alimenter le véhicule pour le faire rouler au lieu de la batterie.
Pour rappel, il est interdit de tomber en panne sur les autoroutes françaises.

L'idée de recharger les batteries en roulant est évidemment alléchante mais, supposons que ma voiture soit chargée à 50%, combien de km devrais-je parcourir pour la recharger à 100% et à quel coût ?

Signé : l'âne ^^
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Qu'est-ce que tu appelles une recharge rapide ?

Si c'est simplement la recharge classique sur secteur ou sur une borne de recharge publique alors oui c'est bien plus efficace pour conserver la durée de vie d'une batterie que l'induction. D'autant plus qu'il n'est vraiment pas conseillée d'utiliser une batterie alors qu'elle charge...tout comme il n'est pas conseillé d'utiliser sa voiture dès la fin de la charge rapide.
Par contre, si tu parles des charges ultrarapides type borne Tesla alors non c'est néfaste à long terme pour les batteries et il faut les utiliser de manière exceptionnelle. Plus la charge est rapide et plus les cellules de la batterie chauffent. Plus elles chauffent et plus elles se détériorent.

D'ailleurs, les constructeurs conseillent d'utiliser au maximum la charge lente à la maison.

a écrit : J'ai tout à penser que la finalité de cette expérience Italienne -ainsi que d'autres du même genre ayant lieu en Europe- est bien différente que celle de nous éviter le passage à la "station service" électrique...

À moyen et long terme, Bruxelles à déjà fait le choix, -ou plutôt LES c
hoix ! - de convertir le parc automobile thermique Européen à l'électrique, alimenté à la production d'énergie, basse en émission de carbone: nucléaire, solaire et éolien, principalement. Exit la dépendance aux carburants pétroliers, afin que l'Europe retrouve une indépendance énergétique.

Dans +ou - une décennie, l'autonomie d'un véhicule électrique, rivalisera avec celui d'un véhicule thermique. Ceci ne sera donc pas un problème plus important qu'il ne l'est actuellement, pour le citoyen Lambda.

Par contre, LE grand problème reste le stockage de cette énergie électrique, quand il y aura une surproduction Européenne.
Or, -et Bruxelles a déjà fait les comptes - les batteries de centaines de millions de voitures électriques existant en Europe en 2040 et plus, sont justement la meilleure garantie de stockage qui existera, quand il y aura cette surproduction.

C'est là qu'entrent en jeu, ces autoroutes électriques: votre voiture électrique de 2035 ou 2045, -aussi connectée à Internet que nous le sommes déjà tous avec nos téléphones mobiles- pourra se voir offrir de se faire recharger, bien qu'elle n'en ait pas une nécessité urgente... Afin d'absorber cet excédent temporaire de production.

Ce scénario futuriste... Est déjà une réalité en Espagne: par deux fois, très récemment, la capacité de production d'énergie électrique éolique, a dépassé la demande nationale d'électricité.
Il a fallu déconnecter certains parcs éoliens.
C'est une perte de production énergétique et financière nettes, qui fait que notre système Européen de production et de distribution d'électricité, n'est pas au top de son efficacité, en ces moments de surproduction.
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Certaines petites villes allemandes sont devenues autonomes pour l'approvisionnement en électricité. Elles utilisent le solaire plus l'éolien. Lors de surproduction, des pompes électriques transfèrent de l'eau d'un bassin aval vers un bassin amont, eau qui sera utilisée via des turbines pour créer de l'électricité lors d'une production insuffisante.

a écrit : Qu'est-ce que tu appelles une recharge rapide ?

Si c'est simplement la recharge classique sur secteur ou sur une borne de recharge publique alors oui c'est bien plus efficace pour conserver la durée de vie d'une batterie que l'induction. D'autant plus qu'il n'est vr
aiment pas conseillée d'utiliser une batterie alors qu'elle charge...tout comme il n'est pas conseillé d'utiliser sa voiture dès la fin de la charge rapide.
Par contre, si tu parles des charges ultrarapides type borne Tesla alors non c'est néfaste à long terme pour les batteries et il faut les utiliser de manière exceptionnelle. Plus la charge est rapide et plus les cellules de la batterie chauffent. Plus elles chauffent et plus elles se détériorent.

D'ailleurs, les constructeurs conseillent d'utiliser au maximum la charge lente à la maison.
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Une recharge rapide telle que celle des smartphones actuels. Charge de 50 à 80% entre 10 à 30 minutes puis à peu même temps de charge pour les pourcentages restants.

Mais j'apprends qu'il n'est vraiment pas conseiller d'utiliser la batterie pendant sa charge. JMCMB. Merci.

Du coup, charger la batterie d'une voiture pendant que celle-ci utilise la batterie... Pas bon ça.

a écrit : Certaines petites villes allemandes sont devenues autonomes pour l'approvisionnement en électricité. Elles utilisent le solaire plus l'éolien. Lors de surproduction, des pompes électriques transfèrent de l'eau d'un bassin aval vers un bassin amont, eau qui sera utilisée via des turbines pour créer de l'électricité lors d'une production insuffisante. Afficher tout C'est effectivement l'une des solutions qui est proposé dans le "proyecto REVE" Espagnol (projet Régulation Éolique avec Véhicules Électriques) et qui agit dans ce sens depuis... déjà 2010.
Ce projet est commun aux entreprises Espagnoles gérant les champs éoliens, cherchant qu'elle est, ou sont, les solutions les plus économiquement rentables, pour pouvoir stocker l'excédent de production.

Le cas que tu cites en Allemagne, existe également en France et d'autres pays du monde.
Appelés STEP, il s'agit de stations de pompage-turbinage. fr.m.wikipedia.org/wiki/Pompage-turbinage
L'avantage des STEP, c'est qu'ils existent déjà, et ne sont donc pas des infrastructures nouvelles qu'il faut construire -et donc financer- pour alisser la production de chaque instant, sur la consommation.
En France, les STEP sont surtout utilisés pour stocker l'électricité nocturne, produite par les centrales nucléaires. L'un des désavantages des centrales nucléaires, est que l'on ne peut pas moduler/faire varier leur production électrique, au cours d'une journée, en fonction de la demande.
Par contre, un barrage hydroélectrique ou une STEP, peut passer d'une production zéro, à être a pleine puissance, en quelques minutes.

Merci pour ton commentaire.

a écrit : C'est effectivement l'une des solutions qui est proposé dans le "proyecto REVE" Espagnol (projet Régulation Éolique avec Véhicules Électriques) et qui agit dans ce sens depuis... déjà 2010.
Ce projet est commun aux entreprises Espagnoles gérant les champs éoliens, cherchant qu'elle est,
ou sont, les solutions les plus économiquement rentables, pour pouvoir stocker l'excédent de production.

Le cas que tu cites en Allemagne, existe également en France et d'autres pays du monde.
Appelés STEP, il s'agit de stations de pompage-turbinage. fr.m.wikipedia.org/wiki/Pompage-turbinage
L'avantage des STEP, c'est qu'ils existent déjà, et ne sont donc pas des infrastructures nouvelles qu'il faut construire -et donc financer- pour alisser la production de chaque instant, sur la consommation.
En France, les STEP sont surtout utilisés pour stocker l'électricité nocturne, produite par les centrales nucléaires. L'un des désavantages des centrales nucléaires, est que l'on ne peut pas moduler/faire varier leur production électrique, au cours d'une journée, en fonction de la demande.
Par contre, un barrage hydroélectrique ou une STEP, peut passer d'une production zéro, à être a pleine puissance, en quelques minutes.

Merci pour ton commentaire.
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J'aime beaucoup tes commentaires Epoxy qui sont toujours ultra détaillé et intéressant sauf sur ceux touchant à l'énergie. ^^

Je te trouve de manière général foncièrement bien trop optimiste en ce qui concerne l'éolien et parfois approximatif sur certains sujets.

Il est tout à fait possible de moduler la puissance des centrales nucléaires et d'ailleurs elles le font tous les jours grâce au suivi de charge. Sur quelques minutes, on module de quelques pourcents. Sur 1h on module de quelques dizaines de pourcents. Deux fois par jour de manière contrôlé, on peut moduler la puissance du parc jusqu'à 80%.
fr.wikipedia.org/wiki/Suivi_de_charge#Cas_des_centrales_nucl%C3%A9aires
C'est d'ailleurs pourquoi le nucléaire fait partie des énergies dites "pilotables" tout comme l'hydraulique ou les énergies fossiles.

Cela n'enlève rien à l'intérêt des STEP pour emmagasiner de l'énergie non consommée et c'est bien tout le problème de l'électricité qu'on ne sait pas stocker.

a écrit : J'ai tout à penser que la finalité de cette expérience Italienne -ainsi que d'autres du même genre ayant lieu en Europe- est bien différente que celle de nous éviter le passage à la "station service" électrique...

À moyen et long terme, Bruxelles à déjà fait le choix, -ou plutôt LES c
hoix ! - de convertir le parc automobile thermique Européen à l'électrique, alimenté à la production d'énergie, basse en émission de carbone: nucléaire, solaire et éolien, principalement. Exit la dépendance aux carburants pétroliers, afin que l'Europe retrouve une indépendance énergétique.

Dans +ou - une décennie, l'autonomie d'un véhicule électrique, rivalisera avec celui d'un véhicule thermique. Ceci ne sera donc pas un problème plus important qu'il ne l'est actuellement, pour le citoyen Lambda.

Par contre, LE grand problème reste le stockage de cette énergie électrique, quand il y aura une surproduction Européenne.
Or, -et Bruxelles a déjà fait les comptes - les batteries de centaines de millions de voitures électriques existant en Europe en 2040 et plus, sont justement la meilleure garantie de stockage qui existera, quand il y aura cette surproduction.

C'est là qu'entrent en jeu, ces autoroutes électriques: votre voiture électrique de 2035 ou 2045, -aussi connectée à Internet que nous le sommes déjà tous avec nos téléphones mobiles- pourra se voir offrir de se faire recharger, bien qu'elle n'en ait pas une nécessité urgente... Afin d'absorber cet excédent temporaire de production.

Ce scénario futuriste... Est déjà une réalité en Espagne: par deux fois, très récemment, la capacité de production d'énergie électrique éolique, a dépassé la demande nationale d'électricité.
Il a fallu déconnecter certains parcs éoliens.
C'est une perte de production énergétique et financière nettes, qui fait que notre système Européen de production et de distribution d'électricité, n'est pas au top de son efficacité, en ces moments de surproduction.
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A dépassé par 2 fois la demande nationale ne veut pas dire grand chose. La production d'énergie des éoliennes est très fluctuante. Les éoliennes produisent majoritairement de jour or on a besoin d'énergie majoritairement le soir. Donc des pics de production il y en a tout le temps. Et vu que ça ne se stock pas il faut exporter les pics et acheter du nucléaire pour lisser les creux.

a écrit : A dépassé par 2 fois la demande nationale ne veut pas dire grand chose. La production d'énergie des éoliennes est très fluctuante. Les éoliennes produisent majoritairement de jour or on a besoin d'énergie majoritairement le soir. Donc des pics de production il y en a tout le temps. Et vu que ça ne se stock pas il faut exporter les pics et acheter du nucléaire pour lisser les creux. Afficher tout C'est vrai, la seule alternative, c'est de balancer sur le réseau les pics de production éoliens vers les pics de consommation, mais ce réseau n'existe pas encore, où n'est pas adapté.