Quelle différence entre sur place ou à emporter ?

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Vous êtes-vous déjà demandé si répondre "sur place" ou "à emporter" a une influence sur le prix de la nourriture ? La réponse est oui, car cela change le taux de TVA applicable : taux normal sur place (10%) et taux réduit (5,5%) pour la version à emporter. Cependant, la différence est rarement répercutée sur le prix final par le restaurateur.

Le restaurateur fait alors une marge plus importante si le client choisit à emporter.


Tous les commentaires (69)

a écrit : Oui.
Depuis 40 ans, a été privilégié le revenu de l'électeur par ces 11 systèmes de Droits... Au détriment de celui qui crée les emplois: les entreprises.

Ce ne sont pas les entreprises qui doivent se mettre au diapason des travailleurs, mais le contraire.
Il est fini le temps - ça, c
'est mon prof de Français qui le disait... à la fin des années 70 - où tout le monde pouvait prétendre à un "emploi pour la vie, dans la commune". Les temps ont bien changé : mobilité et formation professionnelle continue, sont (entre autres), des priorités à avoir bien présentes, pour avoir un Revenu issu de la chose la plus importante dans une vie d'actif: un emploi.

Il y a actuellement des centaines de milliers d'emploi qui ne sont pas pourvus en France... Alors que les chômeurs sont par millions.
N'y a t'il pas un problème de fond dans le pays ?...

Un extrême certes: l'Agriculture est désespérée pour rencontrer des personnes, pour récolter les fruits et légumes (ou encore faire les vendanges), vu que les Roumains, Bulgares et Portugais ne viennent pas, raison COVID.
Ce n'est certes pas commode de travailler sous la canicule, la pluie ou dans le froid... Mais ne sommes-nous pas, justement, trop... Commode, dans nos exigences ?...
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A titre personnel, je pense que ton raisonnement est faussé a partir du moment où tu écris que la chose la plus importante dans la vie d'un actif est son emploi.
Je ne suis pas spécialiste de la question en terme d'Histoire mais il me semble que la valeur " travail " comme valeur centrale de notre société est quand même assez récente.
C'est la société dans laquelle on vit depuis quelques décennies ( rien du tout donc sur l'échelle de la présence de l'humain sur terre) qui nous met dans la tête et nous fait croire que notre emploi ( rémunéré) devrait être le plus important.
Je pense que la génération 30/40 ans est la première à prendre conscience de cela et cherche à donner plus de sens à sa vie tant sur le plan pro que perso ( pour de nombreuses raisons accumulées dont récemment le covid mais qui n'est pas la seule du tout car la dynamique existait avant). Les priorités changent et la génération bientôt retraite a du mal à le voir/ concevoir.

Tu as écrit " la chose la plus importante dans une vie d'actif " en sous-entendant que être actif c'est faire un boulot payé : mais il est également possible d être actif et non salarié ( bénévolat, s'occuper des enfants ou de proche par exemple ). Ces "actions" ( puisqu'on parle bien d'actif) sont extrêmement importantes pour la société mais ne sont pas prises en compte à leur juste valeur sociétale. Il suffirait qu'elles soient prises en compte pour que pas mal de chose s'équilibrent car elles apportent bcp à la société mais son dévalorisées car non financiarisées. De nombreuses études le démontrent.

On vit dans une société où l'argent est en haut de la pyramide et on en oublie que nous sommes d'abord des êtres sociaux pour qui l'argent ne répond pas à tous les problèmes. Peut-être qu'il faudrait faire passer l argent au 2nd plan et non plus au 1er ( oui bon je sais c'est un peu utopiste ) ?

A titre perso , j'ai la petite trentaine et je ne souhaite plus jamais bosser 50h par semaine ( à moins que ce soit par passion uniquement, et encore !). Je souhaite organiser ma vie pour prendre le temps de faire ce que j'aime, être avec mes proches. Alors je refuse de bosser dans la restauration non pas parce que ça paie mal mais parce que ça m'empêche de voir ma fille grandir par exemple.

(( je fais une petite parenthèses pour souligner que ces métiers indispensables au bon fonctionnement de la société mais non financiarisés sont principalement occupés par des femmes, qui pâtissent de la situation - ce n est pas le sujet de la conversation mais ça me semblait intéressant de le mentionner))

a écrit : A titre personnel, je pense que ton raisonnement est faussé a partir du moment où tu écris que la chose la plus importante dans la vie d'un actif est son emploi.
Je ne suis pas spécialiste de la question en terme d'Histoire mais il me semble que la valeur " travail " comme valeur centrale de n
otre société est quand même assez récente.
C'est la société dans laquelle on vit depuis quelques décennies ( rien du tout donc sur l'échelle de la présence de l'humain sur terre) qui nous met dans la tête et nous fait croire que notre emploi ( rémunéré) devrait être le plus important.
Je pense que la génération 30/40 ans est la première à prendre conscience de cela et cherche à donner plus de sens à sa vie tant sur le plan pro que perso ( pour de nombreuses raisons accumulées dont récemment le covid mais qui n'est pas la seule du tout car la dynamique existait avant). Les priorités changent et la génération bientôt retraite a du mal à le voir/ concevoir.

Tu as écrit " la chose la plus importante dans une vie d'actif " en sous-entendant que être actif c'est faire un boulot payé : mais il est également possible d être actif et non salarié ( bénévolat, s'occuper des enfants ou de proche par exemple ). Ces "actions" ( puisqu'on parle bien d'actif) sont extrêmement importantes pour la société mais ne sont pas prises en compte à leur juste valeur sociétale. Il suffirait qu'elles soient prises en compte pour que pas mal de chose s'équilibrent car elles apportent bcp à la société mais son dévalorisées car non financiarisées. De nombreuses études le démontrent.

On vit dans une société où l'argent est en haut de la pyramide et on en oublie que nous sommes d'abord des êtres sociaux pour qui l'argent ne répond pas à tous les problèmes. Peut-être qu'il faudrait faire passer l argent au 2nd plan et non plus au 1er ( oui bon je sais c'est un peu utopiste ) ?

A titre perso , j'ai la petite trentaine et je ne souhaite plus jamais bosser 50h par semaine ( à moins que ce soit par passion uniquement, et encore !). Je souhaite organiser ma vie pour prendre le temps de faire ce que j'aime, être avec mes proches. Alors je refuse de bosser dans la restauration non pas parce que ça paie mal mais parce que ça m'empêche de voir ma fille grandir par exemple.

(( je fais une petite parenthèses pour souligner que ces métiers indispensables au bon fonctionnement de la société mais non financiarisés sont principalement occupés par des femmes, qui pâtissent de la situation - ce n est pas le sujet de la conversation mais ça me semblait intéressant de le mentionner))
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J'abonde en ton sens. De moyen, l'argent est devenu une fin. Et pourtant, un linceul n'a pas de poche !!! Vouloir perdre sa vie à la gagner, comme on dit, ne me paraît pas terrible comme existence...

a écrit : L'Idéologie et le Dogme n'existent pas chez moi.
J'attribue tes propos à un emportement de ta part, par une réaction "à chaud" de la lecture de mon commentaire.

En aucun cas je ne remet en compte, l'utilité des Services de Protection Sociale, et principalement en mat
ière de Santé et de Retraite.
Sur ce dernier point -et là il s'agit d'une question de chiffres et non de Dogme- il est évident qu'il va falloir retarder cet âge de départ, sauf que personne n'ose l'appliquer par la Loi.

En matière de Santé, sujet étudié en long, large et travers, ont connait une partie des causes (sédentarisme, obésité, etc...) et comment y remédier.
Néanmoins, le panorama n'améliore pas.

Dans le domaine des prestations chômages (hors COVID, qui crée une situation particulière), elle est et reste un Droit acquis qui, à mon point de vue (et c'est ce qui me semble être LE point de notre désaccord) devrait être bien plus encadré, voire contraignant en contreparties.
J'aurai quelques idées à proposer, mais pas certain que ça plaise.

Que tu soies déçu, c'est ton droit le plus absolu.
Mes commentaires ne sont jamais écrits dans le but de plaire à tout le monde, mais de faire réagir -sous diverses les formes, d'ailleurs- dont la confrontation.
Néanmoins, c'est en parlant que l'on s'entend.

Bon aprèm.
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Je trouve vos commentaires justes et très claires. Si un seul de nos chers politiciens osaient votre discours et les solutions pragmatiques que vous énoncez, je voterais pour lui !

Faux. Le taux de TVA ne dépend pas du mode de vente mais de l'instant de consommation du produit.
Le taux de 10% (intermédiaire) concerne les denrées alimentaires à consommation non différée
Si vous achetez un burger à emporter (donc chaud) avec des frites par exemple, la TVA doit être de 10.
Qu'importe si votre faim n'est pas assez grande et que vous le réchauffez le lendemain, ce n'est pas sa destination.
Par contre si vous achetez un burger en boîte de chez Charal en supermarché la TVA est de 5,5% puisque par nature il n'est pas fait pour être consommé de suite.
Pour être plus sérieux dans mon argumentaire :

Les taux réduits s'appliquent :

- aux produits destinés à l'alimentation humaine et aux ventes à emporter ou à livrer de produits alimentaires préparés en vue d’une consommation immédiate (section 1, BOI-TVA-LIQ-30-10-10) ;

L'ensemble des commentaires du présent chapitre qui vise « le taux réduit » doit s'entendre comme visant « le taux réduit de 10 % »

Couchez vous moins bêtes :)

a écrit : Tu as raison pour la TVA. Mais il faut pas oublier qu ils doivent payer le RSI. Je ne connais pas le taux mais je sais que cette taxe leurs coûtes chers.
Cette baisse de TVA a sûrement compensé le RSI
Désolé mais ça n'a rien à voir
D'ailleurs le RSI n'existe plus depuis quelques années...

a écrit : En réalité, la marge est souvent plus faible à emporter, en raison des coûts des emballages, eux aussi non répercutés.
Tout dépend évidemment du type de nourriture et d’emballage, mais un fast food a une marge supérieure sur place.
Pas d'accord
Le coût salarial représente une des principales dépenses d'un restaurant
Oui le coût des emballages pèse dans la balance mais sans salle, sans tables, sans le personnel qui va avec vous diminuez considérablement vos coûts fixes

a écrit : Quand j'étais plus jeune c'était moins cher au Mac do quand on prenait à emporter. Du coup avec les potes on demandait à emporter et on allait se poser discrètement sur les tables du fond Pas lié au taux de TVA sans doute..

a écrit : J'aurais pensé l'inverse, en prenant un peu de recul sur l'organisation du resto:
Plus de plats à emporter => moins de besoin en personnel (service/plonge) => moins de salaires/charges patronales à payer.
Je ne peux pas faire le calcul très précisément, mais il mériterait d’être regardé effectivement.
Concernant la partie plonge par exemple, celle d’un fast food induite par le service en salle est quasiment marginale par rapport au travail réalisé en cuisine, donc l’impact ne se compte quasiment pas à ce niveau là.
Pour la partie employé, c’est plus dur à dire précisément : préparer une commande à emporter met plus de temps que de préparer un plateau que vous récupérez au comptoir.
Le coût de travail est donc plus élevé pour une commande à emporter.
Quant à savoir si la différence se compense avec l’employé qui s’occupe de nettoyer la salle, tout dépend de l’organisation, du passage dans le restaurant, de sa typologie (drive, centre co, centre ville, etc…) : les variations peuvent être très importantes à ce niveau.
Enfin, même pour vendre à emporter, il faut un minimum d’espace de salle pour accueillir et faire patienter le client dans de bonnes conditions : ce n’est pas de la livraison, donc vendre à emporter ne revient pas à supprimer entièrement la salle pour autant.

Il faut aussi noter qu’une salle spacieuse et agréable entraîne des ventes supplémentaires, y compris à emporter, car elles rendent le restaurant plus agréable d’un point de vue client. Cela dit, il s’agit là d’une génération de chiffre d’affaires, et non de rentabilité par commande

a écrit : J'aurais pensé pareil, avec en plus le coût des locaux (si tous les clients Mc do mangeaient sur place, il faudrait plus d'espace et/ou refuser des clients) Dans la plupart des cas, les locaux ne sont pas vraiment la partie la plus onéreuse du restaurant, du moins pour sa partie salle. La construction des murs, l’électricité, et les charges fixes associées à la salle (taxe foncière, etc…) sont dans la plupart des cas minimes en comparaison du prix des locaux et du matériel de l’autre côté du comptoir.
Sans compter que dans le plupart des cas, les fast food ne sont pas propriétaires du terrain, mais locataires.
Cela veut donc dire moins d’impôts, et des charges qui peuvent être reportées sur le compte de résultat pour réduire les impôts sur le bénéfice du restaurant