Le club des gloutons goûtait de tout

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L'Université de Cambridge a accueilli un club particulier : le " Glutton club", dont faisait partie le célèbre Charles Darwin. Darwin aimait goûter les animaux qu'il étudiait et goûta entre autre du puma, du tatou et du hibou brun. Le "Glutton club" se réunissait ainsi chaque semaine afin de découvrir des saveurs inconnues.


Tous les commentaires (34)

a écrit : C'est exactement cela.
Tu aurais de la viande "comme si" ( sous tous les aspects, paraît -il), mais cultivée en labora... usine, à partir de cellules souches.
C'est expliqué ici:
www-lesechos-fr.cdn.ampproject.org/v/s/www.lesechos.fr/amp/1137966?amp_js_v=a6&amp_gs
a=1&usqp=mq331AQKKAFQArABIIACAw%3D%3D#aoh=16511408360471&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=De%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.lesechos.fr%2Findustrie-services%2Fconso-distribution%2Fbienvenue-a-aleph-farms-ce-laboratoire-secret-ou-lon-cultive-de-la-viande-1137966

Mais quel est donc le titre d'un des romans de René Barjavel, où il décrivait déjà cette méthode, il y a des décennies ?....
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« Ravage » Un roman d’anticipation de 1943 vraiment bluffant, tout en ironie, avec des visions apocalyptiques impressionnantes de réalisme.

a écrit : « Ravage » Un roman d’anticipation de 1943 vraiment bluffant, tout en ironie, avec des visions apocalyptiques impressionnantes de réalisme. Un sacré bouquin d'anticipation...

Ravage est lié à un autre de ses romans "le voyageur imprudent"
d'après ses dires, l'électricité disparaitra vers 2050...

Ce n'est pas impossible, si on cherche a tout équilibrer, peut être que l'électricité s'équilibrera tellement qu'elle ne circulera plus! ^^

C'est parti pour les Darwin Awards !!!

a écrit : Les brouetteurs font les prairies, l'élevage intensif de brouetteurs font des déserts, l'absence de brouteurs font des forêts.

La bouffe haut de gamme et les moyens de se la payer... réduire les couts conduit à fabriquer de la merde, je n'ai pas 36 exemples, mais j'en ai un: le saumon f
umé, met de luxe avant, aujourd'hui... c'est pas bon c'est tout.

Histoire amusante: Y'a quelques années, un pote qui graille souvent chez moi me sors: Mais c'est pas normal, avec ton pain les sandwiches, une demi baguette et j'ai trop plus faim alors que normalement je bouffe une baguette entière et j'ai encore faim!
Ben... c'est sur qu'entre du vrai pain et de la baguette premier prix de supermarché, y' une différence, dans le vrai pain, y'a quelquechose a manger, dans l'autre, y'a de l'air et un peu de farine!

C'est ça, la différence entre la sous-merde et un truc correct.
C'est ça la différence entre une tomate de saison et un truc rempli de flotte qui a poussé sous serre.
C'est ça la différence entre entre un macdo et un burger maison... qui coute deux fois moins cher et prêt en 3 minutes...

Pour les insectes, j'ai toujours voulu goûter, mais le prix au kilo étant supérieur au prix au kilo d'un filet de boeuf charolais bio (et je ne plaisante pas)... si tu a un site où en commander à un prix correct, sans déconner, je prends.
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Les insectes je n'en ai jamais acheté ! C'est plus par hasard en étant invité ou dans les bars de grandes villes que j'ai pu en gouter :)

J'ai mangé un jour un scorpion, et c'était très bon. Il faut être un peu aventurier culinairement parlant, mais ça vaut le détour.

Ils n’auraient pas goûter le pangolin il y a environ 2-3 ans ?

a écrit : L'intensif ne produit rien de bon pour la nature. Donc pour mes amis à plumes… ce n'est pas une grosse perte.
L'élevage traditionnel, au-delà du bien fait pour les oiseaux, nous rends énormément de service.

Si un fou d'utopiste le supprimait… je n'ose imaginer les conséqu
ences :
- fin des prairies,
- fort risque de propagation des incendies,
- fin de certains insectes et oiseaux,
- fin du ski (on a besoin d'une herbe très taillée par les moutons pour que la neige accroche bien),
- fin de saveurs uniques au monde (le gourmet que je suis ne s'en remettra pas),
- fin d'espèces domestiques très anciennes,
- fin des engrais naturels
- …

Si nous revenons au sujet de l'intensif, c'est surtout une question d'éducation. Vouloir manger à tout prix de la viande qu'importe la qualité… cela se résout avant tout via l'éducation : si on a moins d'argent, et beh on mange moins de viande. La qualité avant tout et on s'y retrouve dans les apports nutritionnels, goûts et impacts sur l'environnement.

Pour les insectes, personnellement, j'adore. Je n'en mange qu'à l'occasion et les seuls que je ne peux pas sont : les vers et les araignées (arachnophobie oblige).
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Pour le fait de vouloir manger trop de viande, a votre avec a quoi est-ce dû ? Je me demande si ce n'est pas lié au fait qu'avant on mangeait peu de viande quand on était pauvre, et avec le développement de l'industrie et la possibilité d'en manger plus facilement, s'est développé la volonté d'en manger quasi tout le temps (ça et probablement une bonne pub pour dire qu'il faut manger beaucoup de viande, un peu comme toutes ces pubs qui vantaient la cigarette et l'alcool à l'époque...). Résultat c'est entré dans les mœurs qu'il faut manger de la viande tout le temps pour être en bonne santé.

Et pourtant il semblerait que plus ça va et plus les études disent que l'abus de viande est mauvais, surtout la viande rouge, d'autant plus quand on voit sa qualité comme vous dîtes. De la viande mal traitée, stressée, bourrée d'antibiotiques et nourrie aux pesticides, et ça deux fois par jour... Mais comment dire à une majorité de Français plutôt peu aisés, qu'ils doivent réduire leur consommation de viande pour leur santé, quand on a été bercé par le fait que ne pas manger beaucoup de viande c'est être pauvre ? Et qu'en plus il n'y a que ça qui donne de la force ? Bon, encore une fois c'est l'impression que j'en ai, au final je n'ai pas de connaissances sur le sujet. Mais il faut s'intéresser à cette question pour réussir à faire changer les moeurs, car impossible de réduire l'élevage industriel sans que les gens modifient leur façon de consommer, ça serait vécu comme une crise et on aurait des pénuries, des gens qui font des stocks, des prix qui explosent... C'est franchement pas facile de gérer ces sujets surtout quand ils touchent le grand public. Quand je vois mon père qui doit absolument avoir sa portion de viande parce qu'il a "besoin de forces"... J'me dis que le chemin sera long pour en manger moins, mais de meilleure qualité !

Dans le très chouette film d'Aardman "Pirates, bons à rien, mauvais en tout" (dont la VF est à la hauteur de la VO), cette société joue le rôle d'antagoniste. J'ignorais qu'elle était réelle ^^

a écrit : L'intensif ne produit rien de bon pour la nature. Donc pour mes amis à plumes… ce n'est pas une grosse perte.
L'élevage traditionnel, au-delà du bien fait pour les oiseaux, nous rends énormément de service.

Si un fou d'utopiste le supprimait… je n'ose imaginer les conséqu
ences :
- fin des prairies,
- fort risque de propagation des incendies,
- fin de certains insectes et oiseaux,
- fin du ski (on a besoin d'une herbe très taillée par les moutons pour que la neige accroche bien),
- fin de saveurs uniques au monde (le gourmet que je suis ne s'en remettra pas),
- fin d'espèces domestiques très anciennes,
- fin des engrais naturels
- …

Si nous revenons au sujet de l'intensif, c'est surtout une question d'éducation. Vouloir manger à tout prix de la viande qu'importe la qualité… cela se résout avant tout via l'éducation : si on a moins d'argent, et beh on mange moins de viande. La qualité avant tout et on s'y retrouve dans les apports nutritionnels, goûts et impacts sur l'environnement.

Pour les insectes, personnellement, j'adore. Je n'en mange qu'à l'occasion et les seuls que je ne peux pas sont : les vers et les araignées (arachnophobie oblige).
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Perso, ma seule expérience d'alimentation d'insectes se limite à ceux que je choppe en roulant visière ouverte (je suis un adepte de la viande crue)... ^^

a écrit : Les brouetteurs font les prairies, l'élevage intensif de brouetteurs font des déserts, l'absence de brouteurs font des forêts.

La bouffe haut de gamme et les moyens de se la payer... réduire les couts conduit à fabriquer de la merde, je n'ai pas 36 exemples, mais j'en ai un: le saumon f
umé, met de luxe avant, aujourd'hui... c'est pas bon c'est tout.

Histoire amusante: Y'a quelques années, un pote qui graille souvent chez moi me sors: Mais c'est pas normal, avec ton pain les sandwiches, une demi baguette et j'ai trop plus faim alors que normalement je bouffe une baguette entière et j'ai encore faim!
Ben... c'est sur qu'entre du vrai pain et de la baguette premier prix de supermarché, y' une différence, dans le vrai pain, y'a quelquechose a manger, dans l'autre, y'a de l'air et un peu de farine!

C'est ça, la différence entre la sous-merde et un truc correct.
C'est ça la différence entre une tomate de saison et un truc rempli de flotte qui a poussé sous serre.
C'est ça la différence entre entre un macdo et un burger maison... qui coute deux fois moins cher et prêt en 3 minutes...

Pour les insectes, j'ai toujours voulu goûter, mais le prix au kilo étant supérieur au prix au kilo d'un filet de boeuf charolais bio (et je ne plaisante pas)... si tu a un site où en commander à un prix correct, sans déconner, je prends.
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Je me permets une petite correction : très longtemps, le saumon a été un plat de pauvre. Ce n'est qu'avec la révolution industrielle que c'est devenu un plat de riche (régression de la population avec la pollution + l'établissement des barrages). La pisciculture intensive a permis de "revulgariser" cet aliment.
Il en est de même pour les anguilles (sauf que ça marche pas des masses, la pisciculture des anguilles, de ce que j'en sais)...

a écrit : Ce club des gloutons apparaît dans le film d'animation "Pirates - bons à rien, mauvais en tout", doublé notamment par Edouard Baer. A voir :) Exactement ! J'ai vu ce film d'animation de 2012 avec mes enfants, cette scène ou ils mangent des "viandes exotiques" m'a un peu choqué !! Je ne comprenais pas...

a écrit : Pour le fait de vouloir manger trop de viande, a votre avec a quoi est-ce dû ? Je me demande si ce n'est pas lié au fait qu'avant on mangeait peu de viande quand on était pauvre, et avec le développement de l'industrie et la possibilité d'en manger plus facilement, s'est développé la volonté d'en manger quasi tout le temps (ça et probablement une bonne pub pour dire qu'il faut manger beaucoup de viande, un peu comme toutes ces pubs qui vantaient la cigarette et l'alcool à l'époque...). Résultat c'est entré dans les mœurs qu'il faut manger de la viande tout le temps pour être en bonne santé.

Et pourtant il semblerait que plus ça va et plus les études disent que l'abus de viande est mauvais, surtout la viande rouge, d'autant plus quand on voit sa qualité comme vous dîtes. De la viande mal traitée, stressée, bourrée d'antibiotiques et nourrie aux pesticides, et ça deux fois par jour... Mais comment dire à une majorité de Français plutôt peu aisés, qu'ils doivent réduire leur consommation de viande pour leur santé, quand on a été bercé par le fait que ne pas manger beaucoup de viande c'est être pauvre ? Et qu'en plus il n'y a que ça qui donne de la force ? Bon, encore une fois c'est l'impression que j'en ai, au final je n'ai pas de connaissances sur le sujet. Mais il faut s'intéresser à cette question pour réussir à faire changer les moeurs, car impossible de réduire l'élevage industriel sans que les gens modifient leur façon de consommer, ça serait vécu comme une crise et on aurait des pénuries, des gens qui font des stocks, des prix qui explosent... C'est franchement pas facile de gérer ces sujets surtout quand ils touchent le grand public. Quand je vois mon père qui doit absolument avoir sa portion de viande parce qu'il a "besoin de forces"... J'me dis que le chemin sera long pour en manger moins, mais de meilleure qualité !
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Sans remonter à la Préhistoire.

Suite à l'arrivée de la Pandémie de Peste Noire en Europe (14ème siècle) qui décima entre 1/3 et la moitié de la population... Il y eut un "surplus" d'animaux domestiques et de terres de pâturage.
La disponibilité de produits carnés augmente... Et sa consommation aussi.
Au fil des siècles suivants, la Démographie Européenne se reconstitue... Et la viande devient de plus en plus rare et chère. Elle redevient un "aliment de luxe".

C'est au 19ème siècle, que la consommation annuelle de viande par personne, arrive au plus bas.
C'est également à cette époque, que prend lieu une large émigration depuis l'Europe, vers des destinations où l'élevage extensif est possible: Amérique du Nord, Argentine, Australie...
De là, l'idée de mettre au point des navires frigorifiques permettant de transporter des carcasses de viande, à destination de l'Europe.
Néanmoins, l'arrivée de cette viande "exotique" n'arrive pas à compenser et démocratiser sa consommation, car la croissance de population Européenne reste importante.

Bref, tout ceci a contribué à ce que soit ancré dans les mentalités, les "vertus" associées à la viande, dont celle d'aliment de "riche" et donc de meilleure Santé.
L'accès à la viande, se voit également difficile durant les deux Conflits Mondiaux. Cette pénurie (parallèlement à d'autres denrées) continue à attribuer à la viande, une association de "consommation-Santé".
Après la Seconde Guerre Mondiale, le rationnement disparaît peu à peu. Des centaines de millions de personnes ont été psychologiquement marqué par les carences alimentaires... Dont celle de la viande et protéines animales associées.
La Revolution Agricole qui suit ce Conflit, permet maintenant d'équilibrer l'offre et la demande ... Et même de la surpasser.
Néanmoins, toutes ces populations qui ont connu le Rationnement, continuent à faire cette association alimentaire.

Il faut arriver aux années 80 et 90, pour que cette mentalité commence à changer.
Alors, doit-on Nutritionnellement, Diététiquement et Sanitairement parlant, continuer à vouloir quotidiennement notre "steak frites" ? Actuellement, la réponse est non.
Ceci ne veut évidemment pas dire qu'il faut devenir intégralement VégétaRiens ou VégétaLiens, mais tout au moins, modérer sa consommation.

À ce titre, l'on peut citer l'expérience menée par les Britanniques Elsie Widdowson, Robert McCance et 5 autres volontaires, à la fin de 1939.
Le but était en réalité assez simple: quel était le type de régime alimentaire (et en qu'elles quantités) que devait consommer un citoyen Lambda Britannique (exclusivement nourri d'aliments produits au Royaume-Uni) afin de rester cependant en forme et pouvoir travailler.
Leur ration hebdomadaire de viande, poisson, oeuf et laitage, a été située au deçà de ce que le Rationnement pouvait offrir. Par ailleurs, les graisses étaient pratiquement nulles. Par contre, tant le pain complet et les légumes (surtout du chou et des pommes de terre) restaient à leur entière disposition, sans aucune limite.
En conclusion: ces études ont démontré que ce rationnement était Nutritionnellement viable... Même si d'un point de vue Culinaire/Gastronomique, il était quelque peu ennuyeux.
Pour plus de détails sur cette expérience - qui ne fut pas révélée au public Britannique, mais qui conditionnera les Politiques du Ministère de l'Alimentation et du Ministère de l'agriculture durant toute la Seconde Guerre Mondiale- je te renvoie vers ce lien:
amp-theguardian-com.cdn.ampproject.org/v/s/amp.theguardian.com/science/blog/2013/sep/24/fighting-fit-britain-second-world-war?amp_js_v=a6&amp_gsa=1&usqp=mq331AQKKAFQArABIIACAw%3D%3D#aoh=16514083856640&csi=1&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=De%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.theguardian.com%2Fscience%2Fblog%2F2013%2Fsep%2F24%2Ffighting-fit-britain-second-world-war

Ah le civet de tatou servi dans sa carapace, huuuum….

Ah le civet de tatou servi dans sa carapace…. Huuuuummmm !!!

a écrit : Ah le civet de tatou servi dans sa carapace…. Huuuuummmm !!! La blague n'avait pas pris le 1er mai, alors tu la retentes le 15 octobre ?