Dans le nord-ouest de l'Espagne, on peut voir des milliers de petites bâtisses rectangulaires et allongées, perchées sur des piliers. Ces "hórreos", ou greniers galiciens, sont destinés à protéger le grain de l'humidité et des animaux. De nombreux hórreos sont plusieurs fois centenaires.
Commentaires préférés (3)
Celui que vous voyez représenté sur cette photographie, est de style Galico-Portuguais.
Ce type de construction, remontant au moins au 13ème siècle, servait initialement à sécher le millet, une céréale qui servait de base pour la fabrication du pain.
Ensuite, au 17ème siècle, le maïs le remplacera, nécessitant tout autant d'être séché en épi et conservé hors des nuisibles, avant d'être moulu pour entrer dans la fabrication du pain, soupes, bouillies....
Peut-être avez-vous déjà vu (pour les plus âgés du forum), en France, des séchoirs à épis de maïs, consistant en une étroite et longue cage grillagée surmontée d'un toit sommaire, placée sous le vent dominant.
Ceci avait la même fonction.
Pour revenir aux "hórreos"... et "paneras".
Très courant dans la Province voisine des Asturies, les "hórreos", sont de surface carrée, reposant sur 4 pegollos (piliers) de pierre. Le toit est composé de 4 versants égaux.
Ces hórreos appartiennent (habituellement) à une seule famille, où s'entrepose toute la nourriture nécessitant être protégée de quelque nuisible que ce soit.
Pour parvenir, l'escalier de pierre pour accéder à la porte surélevée, n'est pas directement reliée à la structure en bois.
Par ailleurs, chaque pegollo (pilier) est surmonté d'une pierre plate, afin qu'aucun petit animal puisse arriver à y grimper.
C'est simple comme concept... mais terriblement ingénieux et efficace.
Quant aux "paneras", elles sont plus grandes, de forme rectangulaire, reposant sur 6 ou 8 pegollos, avec une "terrasse" sur le pourtour.
Dans ce cas, cet édifice est communautaire, divisé en son intérieur et accessible à chaque pièce par une porte attitrée.
Dans chaque hameau, il s'y construisait donc un, ou plusieurs, selon le nombre de familles.
Ah, et au même titre que la maison, ils sont transmissibles par héritage, avec le titre de propriété.
Socle de pierre... et structure en bois de châtaigner, de par sa grande résistance aux intempéries.
Le châtaigner, abondant dans le Nord-Ouest de la Péninsule, avait également une place très importante dans l'économie alimentaire, pouvant tout autant être consommée crue, bouillie ou encore séchée, pelée puis moulue pour en obtenir une farine entrant dans la fabrication du pain.
Dans ces hórreos et paneras, on y garde bien sûr le grain, mais également le bacalao séché, la charcuterie, etc...
Vous trouverez plein de photos de "hórreos et paneras" sur le Net, pour visualiser le concept de ce type de bâtiment.
Pour t’éviter cette manœuvre pénible, voilà le titre de cette anecdote : « les horreos ne sont pas des biscuits »
Tous les commentaires (22)
Rho, je viens de voir le titre. En fait, le nom defamille de Philippe, c'est Bouvard ?
Celui que vous voyez représenté sur cette photographie, est de style Galico-Portuguais.
Ce type de construction, remontant au moins au 13ème siècle, servait initialement à sécher le millet, une céréale qui servait de base pour la fabrication du pain.
Ensuite, au 17ème siècle, le maïs le remplacera, nécessitant tout autant d'être séché en épi et conservé hors des nuisibles, avant d'être moulu pour entrer dans la fabrication du pain, soupes, bouillies....
Peut-être avez-vous déjà vu (pour les plus âgés du forum), en France, des séchoirs à épis de maïs, consistant en une étroite et longue cage grillagée surmontée d'un toit sommaire, placée sous le vent dominant.
Ceci avait la même fonction.
Pour revenir aux "hórreos"... et "paneras".
Très courant dans la Province voisine des Asturies, les "hórreos", sont de surface carrée, reposant sur 4 pegollos (piliers) de pierre. Le toit est composé de 4 versants égaux.
Ces hórreos appartiennent (habituellement) à une seule famille, où s'entrepose toute la nourriture nécessitant être protégée de quelque nuisible que ce soit.
Pour parvenir, l'escalier de pierre pour accéder à la porte surélevée, n'est pas directement reliée à la structure en bois.
Par ailleurs, chaque pegollo (pilier) est surmonté d'une pierre plate, afin qu'aucun petit animal puisse arriver à y grimper.
C'est simple comme concept... mais terriblement ingénieux et efficace.
Quant aux "paneras", elles sont plus grandes, de forme rectangulaire, reposant sur 6 ou 8 pegollos, avec une "terrasse" sur le pourtour.
Dans ce cas, cet édifice est communautaire, divisé en son intérieur et accessible à chaque pièce par une porte attitrée.
Dans chaque hameau, il s'y construisait donc un, ou plusieurs, selon le nombre de familles.
Ah, et au même titre que la maison, ils sont transmissibles par héritage, avec le titre de propriété.
Socle de pierre... et structure en bois de châtaigner, de par sa grande résistance aux intempéries.
Le châtaigner, abondant dans le Nord-Ouest de la Péninsule, avait également une place très importante dans l'économie alimentaire, pouvant tout autant être consommée crue, bouillie ou encore séchée, pelée puis moulue pour en obtenir une farine entrant dans la fabrication du pain.
Dans ces hórreos et paneras, on y garde bien sûr le grain, mais également le bacalao séché, la charcuterie, etc...
Vous trouverez plein de photos de "hórreos et paneras" sur le Net, pour visualiser le concept de ce type de bâtiment.
Merci pour le voyage en Asturies, Époxy :)
Pour t’éviter cette manœuvre pénible, voilà le titre de cette anecdote : « les horreos ne sont pas des biscuits »
Le titre est "Les horreos ne sont pas des biscuits", un jeu de mots digne des Grosses têtes ^^
Les "hórreos et paneras" sont d'une autre époque révolue, bien que certains et certaines peuvent trouver ce "c'était mieux avant" attrayant...
Il s'agissait d'une économie locale, circulare où si tu desirais quelque chose.... ceci se produisait/fabriquait sur place.
Non seulement son fruit était consommé, mais son bois servait également à la fabrication de paniers, qui s'exportait.
Il se fabricait également un type de sabot particulier... avec "crampons": les madreñas.
Ils se fabricaient par milliers, pour être emporté vers la Province de León, plus au Sud, où ils se trocaient contre du blé, vu que la Corniche Cantabrique ne se prête pas aux cultures de certaines céréales.
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NB: quelqu'un a vu @Nico.
Son absence m'inquiète...
En portugais, cela s'appelle espigueiros :)
C'est très courant, du moins au nord du Portugal, près de la Galice ☺️
Il y en a souvent meme dans les jardins des particuliers (ma grand mère en a un)
Un petit coup d'étymologie....
"Espigueiro" provenant de "espiga", ou "épi" en Français.
Donc: "espigueiro" devient "le lieu où se trouve/garde le grain".
De "grain" à "grenier" qui est parfois le nom donné au dernier étage d'une maison.
C'était le lieu où pouvait être stocké des céréales, de la farine, etc...
Muito obrigado @Joanna.
Personnellement, j'aime bien les tremper dans le lait au goûter.
De nada ☺️
HS.
Mais où est donc @Nico ?
Vous en verrez quelques centaines sur la fin du chemin de Compostelle, certains magnifiques comme celui de la photo, d’autres beaucoup plus simples.
NON je n'ai pas perdu mes ID, et NON je ,ne suis pas en train de creuser un tunnel pour le plaisir comme si j'avais que ca a foutre de creuser des trous. ^^
Je suis juste une nouvelle fois interdit de poster des commentaires parce que j'ai pas l'autorisation de faire ça, là j'ai tenté une autre approche: attendre une semaine pour savoir si ca reviendrait tout en faisant quelques hasardeuses requêtes de temps en temps au staff pour demander des explications, savoir ce que j'ai écrit de mal sous alcool fort mais autant gueuler "JE DESTESTE LES RATS" sur les toits des immeubles du 16ème arrondissement de Paris en espérant une réaction des syndicats de copropriété humains.
Bref, je ne sais pas pourquoi je n'ai plus aucun droit d'écrire sans devoir créer un nouveau compte avec un pseudo débile et un mot de passe trouvé dans un papier de Carambar tous les trois mois, mais je suis toujours la, le lis les commentaires tous les jours où presque, la seule différence, c'est que ... beh je m'accroche et que mon abonnement sur mon pseudo "Nicontrarié" est sensé être valable jusqu'au quart de l'année prochaine, faudrait juste qu'on m'explique, un jour, ce que j'ai fait/écrit de mal... d'inadapté, ca pourrait m'aider à être un peu moins con, peut être... mais sans proçès verbal écrit, comment je peux avancer, moi??? ...
P.S j'adore les rats. C'est comme les chats, mais en plus petit et en omnivore! ^^
Ce message s'autodétruira d'ici incessamment sous peu j'imagine vu qu'il n'a rien a foutre ici mais vu qu'il est impossible d'envoyer des messages privés, je l'ai laissé ici. Qué sera sera.
Oui @Philippe, tu peux aussi effacer ce commentaire.
PS: contant de savoir que tu es vivant.
Quant au caractère personnel des messages, chacun s'exprime à sa façon. trop personnelle pour certain, trop informelle pour les autres, y a t-il réellement une bonne dose d'humanité à apporter à nos infos parfois ennuyeuses ?
Bref, rien de grave, on a retrouvé Nico. Et plus qu'1h30 a attendre pour les nouvelles anecdotes. Show must go on...
Mes quatre comptes précédents sont encore actifs, je peux m'y connecter, mais pas plus. A chaque fois, le seul moyen de poster, c'est de créer un nouveau compte.
Bug? C'est possible, mais qu'on me le dise! Crénomd'vindjù! Je comprendrai. Mais j'EXIGE une explication! ^^
-Vous n'avez pas l'autorisation de conduire une bagnole.
-Mais... j'ai le permis, mes 12 points et une bagnole à moi, j'ai fait quelquechose de mal?
-Vous n'avez pas l'autorisation de conduire une bagnole.
-Pourquoi?
-Vous n'avez pas l'autorisation de conduire une bagnole.
-Ah c'est carré carré... mais encore?
-Vous n'avez pas l'autorisation de conduire une bagnole.
-Bon, ben... je vais changer d'identité.
-Bienvenue, circulez librement. (C'est à peu près ça qui m'arrive, mais sans les roues ;) )
Desolé de polluer mais j'aimerais vraiment clarifier les choses