Les fermes à étages chinoises deviennent imposantes

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a écrit : Je profite de cette anecdote pour faire un point réchauffement climatique (trop peu mentionné dans les commentaires même si la question du bien être animal est importante également à mes yeux). En 2019, un français moyen produit environ 10t de CO2 par an. La consommation de viande représente environ 1t. Afin d'être en accord avec l'objectif de l'accord de Paris, nous devons tous arriver à 2t de CO2 / an tout inclus d'ici 2050 (source: rapport du GIEC). Autoriser la construction de ces fermes industrielles n'est vraiment pas en accord avec la réalité au même titre qu'autoriser la construction de centrale à charbon. Pour ma part, c'est ma principale motivation, je suis flexitarien : je mange principalement végétarien et occasionnellement de la viande (de bonne qualité) Afficher tout Oui tu es omnivore quoi. Comme n'importe quel humain à la base ... ^^

a écrit : En fait le problème de ta phrase "laissez ceux qui veulent manger de la viande" n'est malheureusement pas compatible avec les végétariens (et végétaliens) qui défendent la cause animale et la souffrance animale ..
Donc c'est un argument qui n'est pas "recevable" pour nous car ç
a implique la mort d'un être sentient qui malheureusement n'a rien demandé.

Je comprends tout à fait la notion de plaisir à manger de la viande ou du poisson (j'y ai goûté pendant 20 ans aussi ..), mais y opposer cet argument ne fait qu'encore plus attiser la haine. Après je le vois comme ça car le régime de notre famille est justement basé contre la souffrance animale (et pas l'écologie ou la santé en premier).

Je comprends bien sur ton point de vue mais disons qu'il est dur à accepter pour nous maintenant ..

Je vous laisserai sur cette citation connue de Paul McCartney : "Si les abattoirs avaient des vitres, on serait tous végétariens."
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Pourquoi toujours cet association entre la maltraitance animal et l'élevage (résonné) ou l'abattage ?
Mettre un collier à un chien le faire toiletter et lui mettre un nœud sur le crâne, c'est de la maltraitance.
Monter sur un cheval et faire des paris dessus C'EST de la maltraitance.
Pêcher un poisson et le relâcher après lui avoir defoncer la gueule C'EST ENCORE de la maltraitance.
Faire pousser une tomate sans terre et sous perf. C'est de la maltraitance végétal.
Comme marcher en sous bois, rouler en voiture ou s enduir de crème solaire, ça tue des animaux.
Tuer un singe à la sarbacane pour nourrir sa famille et rendre hommage à sa dépouille en le remercient, j'appelle ça du respect.

Encore une fois ne mélangeons pas tout et tout le monde.
Allez dire au inuits ou au afars de devenir végétarien.

Quand nous ne mangerons plus que de la viande en tube et des salade en plastique on aura plus qu'à aller déféquer dans nos champ pour les fertiliser.

a écrit : Cela me rappelle que la question des épidémies est très sensibles en Chine. Il n'y a qu'à voir leur gestion du/dela Covid, ils n'hésitent pas a employer les grands moyens pour éviter la propagation de maladies. Cela va dans le sens de ta remarque. D'ailleurs, la construction de ce type d'élevage résulte de la volonté de la Chine de reprendre le contrôle de ses approvisionnement nationaux, après l'épisode de la grippe porcine africaine de 2020/2021 qui avait décimé leur cheptel et contribué a se reposer majoritairement sur l'importation.

Pour l'anecdote, beaucoup de l'importation venait de France (et Espagne) car nos produits sont perçus comme gages de qualité. C'est d'ailleurs le cas un peu partout dans le monde... sauf en France (le français étant probablement le peuple aimant le plus dénigrer sa production nationale...).

Du coup, ce type de ferme va surement peser durement sur notre filière porc car la Chine est notre principal client et de loin....
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Tu as tout compris.

Ici, ce qui "choque", est le fait que ce soit un immeuble....
Néanmoins, ça ne diffère pas de ces grandes exploitations porcines de Bretagne, où sont élevés des milliers de têtes de bétail, dans une file de bâtiments plein-pied.

Maintenant, ce qui peut également choquer dans ce type de "ferme", c'est la revalorisation des lisiers émis continuellement par 600 000 porcs.
Malheureusement, je ne trouve pas d'infos sur le sujet.

Et à toutes celles et ceux qui ont été choqués d'apprendre que 600 000 porcs sont élevés annuellement dans ce bâtiment.... ben, ils sont en train de finaliser la construction d'un second identique, juste à côté....
....Et que l'exemple cité dans l'anecdote, n'est pas le grand,de Chine !

A Muyuan, Région de Nanyang, Chine, il y a un ensemble de 21 édifices à étages, destinés à élever 2 100 000 porcs à l'année.

a écrit : La "maladie de la vache folle" ne répond à aucun type d'infection bactérienne ou virique.
Son agent est un prion (une protéine) qui est devenue transmissible au travers des "farines animales", de par un changement dans le processus de fabrication de celles-cis.
Jusqu'aux a
nnées 70, est étaient fabriquées à une température de l'ordre de de 120-130 °C.
Un nouveau procédé permettant d'extraire ces "farines animales", à une température plus base, (de l'ordre de 85°C), ne neutralisait plus l'effet pathogène du Prion.
De là la nécessité d'abattre tout le bétail potentiellement contagié, afin de stopper sa propagation et possible contagion chez l'humain.

L'apparition de super-bactéries résistantes à tout un éventail d'antibiotiques, n'est pas du tout nouveau. Les scientifiques et médicaux tirent la sonnette d'alarme depuis au moins 50 ans.
Ceci arrive également dans les populations humaines où il n'y a pas assez de contrôle quant à leur emploi.

Quant aux animaux d'élevage, oui bien sûr-au même titre que votre chien ou votre chat- ils sont également vaccinés, au même titre que le cheptel de l'élevage soit protégé et que le néanmoins possible lieu d'infection se transmette aux autres exploitations voisines.
C'est en grandes lignes, les stratégies similaires qui ont été employées pour freiner la Pandémie de Covid-19.

Autre sujet: les personnes trouvant la viande d'animaux d'élevage "traditionnel" plus goûteuses, répond à des critères organoleptiques....

Merci pour les compliments que tu me fais parvenir.
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Avoue que donner de la farine animale à des herbivore n'est pas malin et est contre naturel.

La maladie de la vache folle est, que tuxle veuille ou non, lié à l'élevage intensif et à l'idiotie des éleveurs.
Tout comme utiliser 10 à 100x trop d'engrais etc. en agriculture est stupide (oui nous sommes champions la dessus)

Regarde la tête des saumons d'élevage pour voir que l'élevage intensif est malsain.

Et pourtant j'aime le poisson et la viande.

a écrit : Avoue que donner de la farine animale à des herbivore n'est pas malin et est contre naturel.

La maladie de la vache folle est, que tuxle veuille ou non, lié à l'élevage intensif et à l'idiotie des éleveurs.
Tout comme utiliser 10 à 100x trop d'engrais etc. en agriculture est stupi
de (oui nous sommes champions la dessus)

Regarde la tête des saumons d'élevage pour voir que l'élevage intensif est malsain.

Et pourtant j'aime le poisson et la viande.
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Je suis navré de te le dire, mais je ne vais ni prendre la peine de te répondre.

Je note que tu écris :" idiotie des agriculteurs"... pour peu, j'aurai lu " idiots de bouseux incultes".

Je préfère aller me pieuter.

Bonne nuit.

a écrit : Oui tu es omnivore quoi. Comme n'importe quel humain à la base ... ^^ Tout à fait ! La différence est que je suis passée d'une consommation de viande tous les jours midi et soir (sur toutes ses formes: jambon, pâté, steak) à une fois par semaine minimum, ce qu'implique le mode flexitarien.

Le plus difficile c'est de trouver des nouvelles idées de repas. Mais ça se fait au fur et à mesure. C'est venu au fur et à mesure (1 an environ)

a écrit : Avoue que donner de la farine animale à des herbivore n'est pas malin et est contre naturel.

La maladie de la vache folle est, que tuxle veuille ou non, lié à l'élevage intensif et à l'idiotie des éleveurs.
Tout comme utiliser 10 à 100x trop d'engrais etc. en agriculture est stupi
de (oui nous sommes champions la dessus)

Regarde la tête des saumons d'élevage pour voir que l'élevage intensif est malsain.

Et pourtant j'aime le poisson et la viande.
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Pas plus qu'Epoxy je ne prendrais la peine de répondre à un tel commentaire.

Si cependant tu as réellement l'envie d'élever un peu ta perception de l'agriculture -puisque visiblement tu n'as jamais mis les pieds dans un champ- il existe plein de manifestations pour voir ce qu'est l'agriculture moderne (que ce soit bio, intensif ou alternatif). Tu vas sur Google, tu tapes salon agri et tu choisis celle a coté de chez toi. On y joue, on y boit et on découvre des agriculteurs, des vrais. Tu verras que lorsqu'ils ont fini de violer leurs vaches et battu leurs femmes, les agriculteurs sont des gens très bien.... tu en trouveras peut-être même 1 ou 2 qui ne parle pas que patois.

a écrit : En fait le problème de ta phrase "laissez ceux qui veulent manger de la viande" n'est malheureusement pas compatible avec les végétariens (et végétaliens) qui défendent la cause animale et la souffrance animale ..
Donc c'est un argument qui n'est pas "recevable" pour nous car ç
a implique la mort d'un être sentient qui malheureusement n'a rien demandé.

Je comprends tout à fait la notion de plaisir à manger de la viande ou du poisson (j'y ai goûté pendant 20 ans aussi ..), mais y opposer cet argument ne fait qu'encore plus attiser la haine. Après je le vois comme ça car le régime de notre famille est justement basé contre la souffrance animale (et pas l'écologie ou la santé en premier).

Je comprends bien sur ton point de vue mais disons qu'il est dur à accepter pour nous maintenant ..

Je vous laisserai sur cette citation connue de Paul McCartney : "Si les abattoirs avaient des vitres, on serait tous végétariens."
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Et que penses tu de créer un immense champ complètement stérile à tout autres espèces que celle cultivée ? Se faisant, de tuer toute la vie qui résidait dans ce champs, ou qui aurait pu y résider ? Les arbres, herbes, champignon, plantes, insectes, oiseaux, petits mammifères, lézards, gros mammifères, vers etc. Un français moyen mange 84kg de viande par an. Ca fait un cochon. Ton régime alimentaire va causer la mort de 100.000 animaux. Le mien de 100.001.
Donc la limite se situe à 100.000 ? Mais 1 de plus et on devient un monstre ? Qui a décidé de ce chiffre ? Il y a eu un grand Concile des Vegans qui ont débattu pendant des semaines et ont déterminé que 100.000 c'était le bon nombre ? Que toute personne le dépassant de 1 était quelqu'un de mauvais ? Qu'on avait le droit de détruire l'habitat de millions d'animaux pour nous nourrir et donc de causer la mort des ces millions d'animaux mais qu'on avait pas le droit d'en tuer 1 de plus pour le manger ?

Ce que je veux dire par là à travers ma grande tirade un chouillat virulente qui m'a déjà valu de faire admettre à des vegans la contradiction dans leur système de pensé et qui l'ont donc revu pour se tourner vers un veganisme plus tolérant , c'est qu'il n'y a pas de solutions. On a un forcément un impact, on va forcément tuer pour survivre.

Lit un de mes commentaires précédent, tu verras quel est le fondement philosophique de mon argumentaire et dit moi ce que tu en penses s'il te plait.

a écrit : Et que penses tu de créer un immense champ complètement stérile à tout autres espèces que celle cultivée ? Se faisant, de tuer toute la vie qui résidait dans ce champs, ou qui aurait pu y résider ? Les arbres, herbes, champignon, plantes, insectes, oiseaux, petits mammifères, lézards, gros mammifères, vers etc. Un français moyen mange 84kg de viande par an. Ca fait un cochon. Ton régime alimentaire va causer la mort de 100.000 animaux. Le mien de 100.001.
Donc la limite se situe à 100.000 ? Mais 1 de plus et on devient un monstre ? Qui a décidé de ce chiffre ? Il y a eu un grand Concile des Vegans qui ont débattu pendant des semaines et ont déterminé que 100.000 c'était le bon nombre ? Que toute personne le dépassant de 1 était quelqu'un de mauvais ? Qu'on avait le droit de détruire l'habitat de millions d'animaux pour nous nourrir et donc de causer la mort des ces millions d'animaux mais qu'on avait pas le droit d'en tuer 1 de plus pour le manger ?

Ce que je veux dire par là à travers ma grande tirade un chouillat virulente qui m'a déjà valu de faire admettre à des vegans la contradiction dans leur système de pensé et qui l'ont donc revu pour se tourner vers un veganisme plus tolérant , c'est qu'il n'y a pas de solutions. On a un forcément un impact, on va forcément tuer pour survivre.

Lit un de mes commentaires précédent, tu verras quel est le fondement philosophique de mon argumentaire et dit moi ce que tu en penses s'il te plait.
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Cette notion de curseur entre le mal et le pas mal m'interroge aussi. J'ai d'ailleurs déjà eu l'occasion de poser la question ici à certains défenseurs de la cause animale, mais on a rarement (j'oserai dire jamais si j'avais meilleure mémoire) de réponses en retour. Tout simplement car quand on creuse, on s'aperçoit que le curseur est différent pour chacun : est-ce entre animal d'élevage et sauvage (ce qui autorise la chasse) ? est-ce entre animal qu'on mange et pas (du coup, on a le droit d'écraser les pigeons?) ? est-ce entre mort volontaire et pas ? est-ce entre macro-faune et petites bêtes ? est-ce qu'un moustique a moins d'importance qu'une coccinelle ? est-ce qu'on doit compenser les milliers d'insectes qu'on tue par une obligation d'installation de ruches ? est-ce que tailler sa haie est toléré puisque cela tue quantité d'animaux directement ou indirectement? idem pour la tonte de la pelouse? est-ce qu'un nid de frelon asiatique doit être détruit malgré son danger ?

Je pose ces questions mais je ne sais pas pourquoi puisque la proba de réponse est quasi nul. Ma meilleure chance repose sur l'esprit de contradiction...

Je ne comprends pas ce besoin de manger des cadavres en justifiant que c'est nécessaire ou fait "dans les règles" (on égorge comment avec respect déjà ?)

Car au cas où certains ne sont toujours pas au courant, TOUT ANIMAL abattu pour la est égorgé vivant, la tête en bas, afin de le vider de son sang. Faudra m'expliquer comment on peut faire "dans le respect" de l'animal.

A l’échelle de notre développement, la consommation d'un cadavre n'était justifiée que par la rigueur de l'hiver ou une cérémonie particulière, mais certainement pas une alimentation du quotidien comme en font les fans de steak hâchés aujourd'hui.
L'homo sapiens sapiens sur 40 000 ans d'existence, n'a multiplié sa consommation de viande par 4 que depuis 200 ans, c'est un phénomène récent et qu'on pourrait corréler avec les maladies de civilisation.

a écrit : Cette notion de curseur entre le mal et le pas mal m'interroge aussi. J'ai d'ailleurs déjà eu l'occasion de poser la question ici à certains défenseurs de la cause animale, mais on a rarement (j'oserai dire jamais si j'avais meilleure mémoire) de réponses en retour. Tout simplement car quand on creuse, on s'aperçoit que le curseur est différent pour chacun : est-ce entre animal d'élevage et sauvage (ce qui autorise la chasse) ? est-ce entre animal qu'on mange et pas (du coup, on a le droit d'écraser les pigeons?) ? est-ce entre mort volontaire et pas ? est-ce entre macro-faune et petites bêtes ? est-ce qu'un moustique a moins d'importance qu'une coccinelle ? est-ce qu'on doit compenser les milliers d'insectes qu'on tue par une obligation d'installation de ruches ? est-ce que tailler sa haie est toléré puisque cela tue quantité d'animaux directement ou indirectement? idem pour la tonte de la pelouse? est-ce qu'un nid de frelon asiatique doit être détruit malgré son danger ?

Je pose ces questions mais je ne sais pas pourquoi puisque la proba de réponse est quasi nul. Ma meilleure chance repose sur l'esprit de contradiction...
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J'ai l'esprit de contradiction. Et parfois de concorde. C'est pourquoi je donnerai comme réponse à la question : l'animisme. L'animisme dans le sens du cliché de l'amérindien qui tue un bison et dit "merci frère bison de me donner ta chaire pour que je survive".
On fait partie de la nature et il n'y a aucune raisons qu'on agisse différemment que le reste de la nature.
Aucune sauf le fait qu'on a une part bien supérieur de culture (en opposition avec nature). Ce qui fait qu'on évolue trop vite par rapport au reste de la nature et donc celle ci n'a pas le temps de s'ajuster à nous pour maintenir son équilibre.

Donc je contredis mon premier paragraphe on concluant qu'on doit faire l'effort de chercher à agir consciemment en équilibre avec la nature là où le reste du vivant peut se contenter d'agir instinctivement, c'est à dire égoïstement. Sinon on la détruira, et nous avec.

a écrit : Je ne comprends pas ce besoin de manger des cadavres en justifiant que c'est nécessaire ou fait "dans les règles" (on égorge comment avec respect déjà ?)

Car au cas où certains ne sont toujours pas au courant, TOUT ANIMAL abattu pour la est égorgé vivant, la tête en bas, afin de le vider d
e son sang. Faudra m'expliquer comment on peut faire "dans le respect" de l'animal.

A l’échelle de notre développement, la consommation d'un cadavre n'était justifiée que par la rigueur de l'hiver ou une cérémonie particulière, mais certainement pas une alimentation du quotidien comme en font les fans de steak hâchés aujourd'hui.
L'homo sapiens sapiens sur 40 000 ans d'existence, n'a multiplié sa consommation de viande par 4 que depuis 200 ans, c'est un phénomène récent et qu'on pourrait corréler avec les maladies de civilisation.
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L'Homo sapiens mangeait donc déjà des cadavres, même s'il en mangeait 4 fois moins et il faisait sans doute mal aux animaux en les tuant. Comme le Panthera leo qui lui aussi égorge vivante la pauvre Gazella. Donc l'Homo sapiens se conduit comme les autres animaux et c'est dans les règles de la nature.

Tu pourras noter au passage qu'il faut une majuscule à Homo car le genre a toujours une majuscule dans la nomenclature binominale, et qu'un seul sapiens suffit, on ne dit plus "sapiens sapiens" depuis des années.

a écrit : Cette notion de curseur entre le mal et le pas mal m'interroge aussi. J'ai d'ailleurs déjà eu l'occasion de poser la question ici à certains défenseurs de la cause animale, mais on a rarement (j'oserai dire jamais si j'avais meilleure mémoire) de réponses en retour. Tout simplement car quand on creuse, on s'aperçoit que le curseur est différent pour chacun : est-ce entre animal d'élevage et sauvage (ce qui autorise la chasse) ? est-ce entre animal qu'on mange et pas (du coup, on a le droit d'écraser les pigeons?) ? est-ce entre mort volontaire et pas ? est-ce entre macro-faune et petites bêtes ? est-ce qu'un moustique a moins d'importance qu'une coccinelle ? est-ce qu'on doit compenser les milliers d'insectes qu'on tue par une obligation d'installation de ruches ? est-ce que tailler sa haie est toléré puisque cela tue quantité d'animaux directement ou indirectement? idem pour la tonte de la pelouse? est-ce qu'un nid de frelon asiatique doit être détruit malgré son danger ?

Je pose ces questions mais je ne sais pas pourquoi puisque la proba de réponse est quasi nul. Ma meilleure chance repose sur l'esprit de contradiction...
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C'est pour ça que je disais qu'à mon sens, il n'y a pas de solution parfaite. Comme je l'ai dit précédemment, même si je me sens l'âme d'une défenseuse des animaux, j'imagine peu réaliste un monde où l'être humain ne mange pas de viande. J'en mange moi-même, même si je serais incapable je pense de tuer un animal pour le manger ensuite.

Pour moi, il faut penser survie de notre espèce, et cela d'un point de vue global, que ce soit aujourd'hui, à court terme ou à long terme, ce qui veut dire prévoir l'avenir en faisant des efforts dès maintenant. Assurer une pérennisation de nos cultures et agricultures avec des moyens responsables qui permettent aux agriculteurs de vivre (merci les moyens actuels...), tout en respectant au mieux la nature (donc les animaux, que ce soit ceux élevés ou ceux sauvages qui peuvent être touchés par notre agriculture, avec la déforestation par exemple), l'environnement. Adapter notre mode de consommation pour manger plus sainement (par exemple, je pense que les études ne manquent pas pour dire que la viande rouge en excès est mauvaise pour la santé, au même titre que beaucoup de choses en excès). Réduire les excès et donc le gâchis. Tuer quand c'est nécessaire pour notre espèce (oui, j'ai fait tuer des guêpes qui étaient à 1m de mon entrée, je tue les moustiques, les tiques sur mes chiens, je mange de la viande...). Encore une fois, il n'y a pas de solution parfaite et il n'y aura pas ou peu de personnes satisfaites, mais je pense qu'il faut ouvrir les yeux sur ce qui sera le mieux pour notre espèce. Après tout, nous sommes la pour survivre, comme n'importe quelle autre espèce... Un lion qui tue une gazelle, c'est triste mais, c'est la nature... Nous avons une conscience et des moyens qui nous permettent de moins faire souffrir, il faut s'en servir.

a écrit : L'Homo sapiens mangeait donc déjà des cadavres, même s'il en mangeait 4 fois moins et il faisait sans doute mal aux animaux en les tuant. Comme le Panthera leo qui lui aussi égorge vivante la pauvre Gazella. Donc l'Homo sapiens se conduit comme les autres animaux et c'est dans les règles de la nature.

Tu pourras noter au passage qu'il faut une majuscule à Homo car le genre a toujours une majuscule dans la nomenclature binominale, et qu'un seul sapiens suffit, on ne dit plus "sapiens sapiens" depuis des années.
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Merci pour les corrections.

Effectivement il n'est pas exclu d'en consommer, mais absolument pas à cette échelle !

Nous en consommons 4 fois plus qu'en 1800, et au paléolithique ils ne connaissaient pas les animaux d'élevage et étaient charognards ou chasseurs de rennes, donc leur consommation de viande n'est absolument pas comparable à la notre.

Notre consommation actuelle est beaucoup trop riche en acides gras saturés athérogènes et bien trop pauvre en bons acides gras poly-insaturés notamment à cause des animaux d'élevage sélectionnés/modifiés par soucis de rentabilité.

a écrit : Pas plus qu'Epoxy je ne prendrais la peine de répondre à un tel commentaire.

Si cependant tu as réellement l'envie d'élever un peu ta perception de l'agriculture -puisque visiblement tu n'as jamais mis les pieds dans un champ- il existe plein de manifestations pour voir ce qu�
39;est l'agriculture moderne (que ce soit bio, intensif ou alternatif). Tu vas sur Google, tu tapes salon agri et tu choisis celle a coté de chez toi. On y joue, on y boit et on découvre des agriculteurs, des vrais. Tu verras que lorsqu'ils ont fini de violer leurs vaches et battu leurs femmes, les agriculteurs sont des gens très bien.... tu en trouveras peut-être même 1 ou 2 qui ne parle pas que patois. Afficher tout
C'est vrai j'avoue je suis inculte.
Mes grands parents habitaient en pleine campagne normande entouréde champs (pour bovins, pour le blé...), j'y allait tous les week-end et j'étais nourri en grande partie d'animaux et de produits laitiers venant de la ferme que je frequentait (jai donc vu aussi comment on tuait les lapins, poules...).
Donc en effet, je ne dois pas connaître.

Je ne parle pas de l'agriculture bio ou alternative....

Je parle de la bonne grosse agriculture intensive.
Désolé mais mettre 10 à 100x plus de produits chimiques que nécessaire dans les champs, c'est de la faute à celui qui le fait.
On peut aussi incriminer les grands groupes qui font du forcing pour vendre plus mais au final c'est l'agriculteur qui est bien en cause.
(De même, pour le mediator, outre les tords de Sevier, ce sont bien les médecins qui prescrivaient hors AMM...ce sont donc bien eux qui sont coupables)

a écrit : Je suis navré de te le dire, mais je ne vais ni prendre la peine de te répondre.

Je note que tu écris :" idiotie des agriculteurs"... pour peu, j'aurai lu " idiots de bouseux incultes".

Je préfère aller me pieuter.

Bonne nuit.
A aucun moment je ne dis ou laisse dire que les agriculteurs sont des bouseux incultes...

Ce sont malheureusement des gens qui, pour beaucoup, n'arrivent pas à vivre de leur boulot et ça ce n'est pas normal.

Mais il n'en reste pas moins vrai qu'en France les agriculteurs utilisent beaucoup trop de pesticides, engrais et autres saloperies.
Alors oui pour moi si on indique qu'il faut en mettre x par m2 et qu'ils en mettent 10x, ce sont eux les coupables... et oui désolé mais c'est de l'idiotie.

Tout comme de mon côté, je sais que je mange trop de viande (même si j'ai bien diminué) ou de produits transformés... et que de ce point de vue c'est aussi une idiotie.

a écrit : Merci pour les corrections.

Effectivement il n'est pas exclu d'en consommer, mais absolument pas à cette échelle !

Nous en consommons 4 fois plus qu'en 1800, et au paléolithique ils ne connaissaient pas les animaux d'élevage et étaient charognards ou chasseurs de renn
es, donc leur consommation de viande n'est absolument pas comparable à la notre.

Notre consommation actuelle est beaucoup trop riche en acides gras saturés athérogènes et bien trop pauvre en bons acides gras poly-insaturés notamment à cause des animaux d'élevage sélectionnés/modifiés par soucis de rentabilité.
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Si l'on en croit les peintures rupestres ou les restes retrouvés au pied de la roche de Solutré, il ne dédaignait pas de chasser aussi les chevaux et les bisons. Et le fait de s'écraser en bas d'une falaise ou d'être transpercé par une lance ne devait pas être beaucoup plus agréable que d'être égorgé après avoir été étourdi dans un abattoir. Il pouvait aussi chasser du petit gibier comme des oiseaux avec une fronde ou un lance-pierre.

Quant à son régime de charognard c'était un échange de bons procédés puisqu'à l'époque les animaux carnivores se repaissaient également des humains morts (mais aussi probablement de ceux qui étaient faibles ou malades).

Ceci dit je ne te contredirai pas sur le fait qu'on mange trop de viande actuellement et que ce n'est pas bon pour notre santé, et c'est d'ailleurs un constat largement admis.

Quant à l'alimentation qui serait de moins bonne qualité actuellement, c'est probablement vrai pour la viande d'élevage intensif, mais c'est aussi vrai pour les fruits et légumes (il me semble me souvenir qu'il y a jusqu'à 50 fois moins de vitamines et oligo-éléments dans une pomme golden que dans une variété de pomme ancienne).

a écrit : Merci pour les corrections.

Effectivement il n'est pas exclu d'en consommer, mais absolument pas à cette échelle !

Nous en consommons 4 fois plus qu'en 1800, et au paléolithique ils ne connaissaient pas les animaux d'élevage et étaient charognards ou chasseurs de renn
es, donc leur consommation de viande n'est absolument pas comparable à la notre.

Notre consommation actuelle est beaucoup trop riche en acides gras saturés athérogènes et bien trop pauvre en bons acides gras poly-insaturés notamment à cause des animaux d'élevage sélectionnés/modifiés par soucis de rentabilité.
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C'est très aproximatif, ce que tu écris.

Déjà chez certaines espèces humaines, tels Homo Ergaster et Homo Erectus, aujourd'hui éteinte, la consommation de protéines animales représentait un tiers de sa nourriture.
C'est même cette consommation de viandes animales riches en vitamines et minéraux, qui favorise le développement cérébral.

Ensuite l'humain apprend également à sécher et fumer la viande pour la conserver... ainsi que de préserver les os des grands herbivores (dans une gaine de peau) afin de disposer de la moëlle, très riche en graisse, durant la période hivernale.

Dans des temps plus récents....
La Peste Noire décime la population Européenne, laissant de grandes étendues de terres cultivées à l'abandon. Le bétail prospère, menant à une grande disponibilité de protéines animales., jusqu'au 16ème siècle.
Progressivement, la ration annuelle de viande par personne diminue jusqu'au début du 19ème (le "1800" que tu cites), car entre temps la Démographie Européenne a grandement évolué.
Il n'y a plus de terres cultivables ni de possibilités d'étendre les pâturages.

Ensuite, la donne change du tout au tout dans le monde.
+ les émigration d'européens sont nombreuses... dynamisant également l'élevage sur le Continant Américain, l'Australie, la NZ....
+ nait la congélation des aliments carnés, ainsi que les bateaux-cargos réfrigérés, permettant le transport intercontinental de viande.
Ceci conduit à une progressive augmentation de la consommation de viande/habitant.

La Seconde Guerre Mondiale va changer transitoirement la donne, bloquant tout le transport maritime de céréales, protéagineux et carcasses de viandes Americaines et d'Océanie.
Le rationnement, les disettes et même la Famine va profondément impacter la population Européenne, dont les Générations de mes Parents et Grands-parents.
La Révolution verte, les Trente Glorieuses et le développement de l'élevage intensif (à but premier de protection Sanitaire, rappelons-le...) vont conduire à la Démocratisation de l'accès à la viande et autres biens alimentaires.
Ceci conduit qu'en l'espace de 40 ans (1950-90) la part des dépenses financières d'un ménage français, passe de 50 à moins de 20% de son budget, alors que la disponibilité (selon la catégorie d'aliment, triple, voire quintuple !)

Que tu ne soies pas en accord à qu'un Français ait une consommation élevée de viande, pour l'argument que tu veux (dont celui de l'éthique ou l'idéologie...) est ton droit d'opinion le plus absolu.
Néanmoins, en Europe, nous ne sommes ni dans un Régime Politique Autoritaire ou Dictatorial, mais Démocratique, respectant les choix de chacun.
Que nous devrions remplacer une partie de notre alimentation par plus de protéines végétales (les légumes secs) et les céréales ?
Bien sûr !
Tout nutritioniste applaudirait et te rajouterait même qu'ils apportent également plein de fibres bénéfiques, etc...
Mais encore une fois, je répète: nous sommes une démocratie.

Tenter de convaincre des gens persuadés ou de persuader des gens convaincus amène à des débats stériles.

La question n'est pas de savoir si manger de la viande est bien ou mal.
En réalité les questions pour répondre au problème sont multiples, pour en citer que quelques unes:

Si nous ne consommons pas d'animaux alors ils ne naîtront pas. Donc ils seront inexistants. Est ce que l'inexistence est mieux ou pire qu'une mort prématurée ?

Les ressources de la planètes étant limitées, dois-on considérer que chaque vies doit être utile ?

La vie humaine est elle plus importante que la vie animal, alors même que l'homme est un animal, et est ce que chaque vie (animale ou humaine) est réellement d'égale importance ?

Les animaux d'élevage ont ils la même importance que les animaux sauvages (lien écologie biodiversité)

La loi du plus fort de la nature ne doit elle pas s'appliquer à l'être humain envers les autres animaux et les autres humains?

Si la souffrance animal est un problème morale alors à quoi sert la morale dans notre société, d'où vient elle (innée ou acquise ?) et doit on la placer au dessus de tout ?

Possédons nous les outils intellectuels pour raisonner ce débat et si oui avons nous pris le temps et les ressources de penser par nous même ou sommes nous justes influencés par d'autres ?

L'écologie est elle importante ?

Le citoyen doit il disposer de sa santé ou peut on lui opposer des restrictions obligatoires pour son bien ?

Si on trouve la réponse a ces questions et aux autres questions qu'elles peuvent soulever et que nous soyons tous d'accord sur les réponses, peut être pourrons nous être d'accord si oui ou non nous pouvons manger de la viande.

a écrit : Cette notion de curseur entre le mal et le pas mal m'interroge aussi. J'ai d'ailleurs déjà eu l'occasion de poser la question ici à certains défenseurs de la cause animale, mais on a rarement (j'oserai dire jamais si j'avais meilleure mémoire) de réponses en retour. Tout simplement car quand on creuse, on s'aperçoit que le curseur est différent pour chacun : est-ce entre animal d'élevage et sauvage (ce qui autorise la chasse) ? est-ce entre animal qu'on mange et pas (du coup, on a le droit d'écraser les pigeons?) ? est-ce entre mort volontaire et pas ? est-ce entre macro-faune et petites bêtes ? est-ce qu'un moustique a moins d'importance qu'une coccinelle ? est-ce qu'on doit compenser les milliers d'insectes qu'on tue par une obligation d'installation de ruches ? est-ce que tailler sa haie est toléré puisque cela tue quantité d'animaux directement ou indirectement? idem pour la tonte de la pelouse? est-ce qu'un nid de frelon asiatique doit être détruit malgré son danger ?

Je pose ces questions mais je ne sais pas pourquoi puisque la proba de réponse est quasi nul. Ma meilleure chance repose sur l'esprit de contradiction...
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Tes questions sont tout à fait légitimes et je pense que tu as raison sur le fait qu'on met tous un curseur qui vient se régler sur le combat que l'on mène.

Pour notre part, on part d'un principe assez simpliste qui consiste à dire que chaque animal est sentient et que nous n'avons aucun droit sur sa vie ou mort. Le 2ème principe est plutôt celui comme énonçait Fuust qui revient à dire que l'Homme aujourd'hui est capable de manger autrement et produire à grande échelle une alimentation végétale pour tout le monde.

Après, qu'on se mette d'accord, ces principes sont vraiment les nôtres et régissent nos actions, mais je ne dis pas du tout qu'ils puissent êtres appliqués de manière réaliste.

Mais par contre, chacun à sa manière peut (et doit réduire la viande). Disons pour résumer notre combat simplement, qu'en tant que défenseur des animaux (que ce soit la grosse araignée dans la chambre ou la baleine), le fait de voir un chasseur tuer le cerf que tu observes dans la forêt, ou l'agriculteur envoyer le veau que tu vois grandir dans le pré à côté à l'abattoir est très dur à vivre et accepter. D'où le côté émotionnel qui ressort dans l'argumentation ou la conduite d'un bon nombre de végétariens/liens. :)