En 1972, la Pietà de Michel-Ange fut victime d'un des plus célèbres actes de vandalisme de l'Histoire. Laszlo Toth, un géologue australien, lui porta 15 coups de marteau en criant "Je suis Jésus-Christ, ressuscité des morts". Il cassa le bras de Marie, ébrécha une partie de son nez et une paupière.
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Commentaires préférés (3)
Un petit complément d’anecdote servi en direct :
La Pietà de Michel-Ange est la seule œuvre que l'artiste prit la peine de signer. Pour faire taire des rumeurs attribuant la qualité de la sculpture à d'autres, il s'introduisit de nuit dans la basilique Saint-Pierre, où elle est toujours exposée, et grava que "Michel-Ange Buonarroti le Florentin l’a fait".
Je me souviens l'avoir lu quelque part effectivement ^^
quel hasard...
Tous les commentaires (13)
Un petit complément d’anecdote servi en direct :
La Pietà de Michel-Ange est la seule œuvre que l'artiste prit la peine de signer. Pour faire taire des rumeurs attribuant la qualité de la sculpture à d'autres, il s'introduisit de nuit dans la basilique Saint-Pierre, où elle est toujours exposée, et grava que "Michel-Ange Buonarroti le Florentin l’a fait".
Je me souviens l'avoir lu quelque part effectivement ^^
C’est parfaitement mot pour mot l’anecdote précédente (ou suivante, cela dépend de votre sens de lecture)
quel hasard...
Je rajouterai même qu’il faut un oeuil particulièrement entraîné pour s’en rendre compte..;-)
En complément également, Michelangelo des tortues ninja tire son ton de.. Michel-ange, celui de l’anecdote !
"Michelangelo, l’esprit libre et le plus détendu du groupe, évoque le génie artistique et la passion de Michel-ange"
La lecture des sources (de l'autre anecdote) m'a appris que Michel-ange était "avare, de peu aimable, qui cachait son argent dans les coutures de ses vêtements. L’artiste était connu pour ses colères et son caractère grognon. Il savait être blessant et désagréable". Finalement, assez loin du caractère de Michelangelo (au moins tant que tu ne lui mange pas sa pizza)
Pour aussi anecdotique que ce soit, de mon point de vue il est dommage de faire résonner ici le nom du vandal et de participer à sa notoriété. Le fait rapporté n'aurait rien perdu de son sens sans mentionner le patronyme de ce débile. M'enfin...
Pas très costaud le mec, autant de coups de marteau pour si peu de dégâts...
C’était peut-être un petit marteau…
(Flûte, je voulais répondre à gogo, s'couzi)
Un marteau de géologue, c'est pas une masse de chantier.
J'en aurai fait du sable de cette magnifique statue mais va entrer dans un musée avec ce dont je parle plus haut!
-Monsieur? C'est quoi qui dépasse là?
-Heuuuu, bennnn, c'est à dire qu'il s'agit d'une... enfin, c'est difficile à expliquer, c'est un outil, totalement inoffensif, juste un manche, avec....
-Votre explication ne me suffit pas.
-C'est pourtant clair!
-HORS DE MA VUE!!! Vandale! Sinon j'appelle la maréchaussée.
-Pfff, on peut même plus rigoler...
^^
Remarque intéressante, mieux vaut-il mourir dans l’oubli ou bien être capable du pire afin que notre nom résonne pour l’éternité ?
Les grecs à l’époque d’Erostratus partageaient ton point de vue, cependant malgré leurs volontés de supprimer son nom dans la postérité, il résonne encore pour son imbécilité d’avoir brûlé le temple d’Artemis.
En mon sens, le problème vient plutôt du fait de choisir la postérité avant le but de nos actions. L’oubli d’un nom ne sert à rien si la volonté qui lui en a donné la source existe toujours.
Encore plus dur : La pieta n'est pas dans un musée, elle est au Vatican, l'entrée y est contrôlée comme si c'était un... pays.
Le Goncourt 2023, « Veiller sur elle » de Jean-Baptiste Andrea - une saga sublime qui tourne autour de la Piéta de Michel-Ange et d’une autre Piéta - relate cette anecdote en la mettant en contexte de l’époque où l’événement a eu lieu.