Les bourdons sont joueurs

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Il y a une vidéo de ZeFrank (de la série des "true facts", en anglais par contre) qui est sortie il y a peu sur le sujet. Pour ceux qui ne connaissent pas, belle série de vidéos humoristiques sur les recherches et découvertes actuelles sur les animaux.
Et il en a fait une chanson "Bees love balls"

Dans la vidéo, les bourdons sont enfermés dans une boîte avec que des boules... Donc peut-on vraiment en tirer de réelles conclusions ?

Peut-être serait-il simplement judicieux de partir du principe que tout être vivant est en mesure de ressentir peine et plaisir, quitte à chercher à démontrer l'inverse par la suite ; plutôt que de partir du principe opposé et d'en profiter dans nombre de démarches bien peu éthiques et parfois moins utiles encore.


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Il y a une vidéo de ZeFrank (de la série des "true facts", en anglais par contre) qui est sortie il y a peu sur le sujet. Pour ceux qui ne connaissent pas, belle série de vidéos humoristiques sur les recherches et découvertes actuelles sur les animaux.
Et il en a fait une chanson "Bees love balls"

Ils ont une meilleure conduite de balle que certains joueurs de ligue 1

Dans la vidéo, les bourdons sont enfermés dans une boîte avec que des boules... Donc peut-on vraiment en tirer de réelles conclusions ?

Peut-être serait-il simplement judicieux de partir du principe que tout être vivant est en mesure de ressentir peine et plaisir, quitte à chercher à démontrer l'inverse par la suite ; plutôt que de partir du principe opposé et d'en profiter dans nombre de démarches bien peu éthiques et parfois moins utiles encore.

Au moins, chaque bourdon à sa balle !!! Ils ne sont pas 22 à courir après une seule... ^^

Ou alors ils prennent ça pour un énorme grain de pollen ^^

a écrit : Peut-être serait-il simplement judicieux de partir du principe que tout être vivant est en mesure de ressentir peine et plaisir, quitte à chercher à démontrer l'inverse par la suite ; plutôt que de partir du principe opposé et d'en profiter dans nombre de démarches bien peu éthiques et parfois moins utiles encore. Partir de l'existence d'un phénomène par principe et chercher à en démontrer l'inexistence me semble assez contradictoire avec une démarche scientifique. D'autant qu'il est souvent presque impossible de démontrer scientifiquement l'inexistence d'un phénomène
En revanche ça ne donne pas forcément un blanc-seing pour faire n'importe quoi je vous l'accorde...

Visiblement, il n’y a que des billes dans cet espace, et en plus de couleur. Il est donc logique que des bourdons interagissent avec en pensant peut être qu’il s’agit de fleur … je ne vois rien de de magique ou faisant penser à du jeu là dedans …

L'être humain méprise trop souvent les autres espèces. Elles sont bien plus compétentes qu'il ne le pense.

a écrit : Partir de l'existence d'un phénomène par principe et chercher à en démontrer l'inexistence me semble assez contradictoire avec une démarche scientifique. D'autant qu'il est souvent presque impossible de démontrer scientifiquement l'inexistence d'un phénomène
En revanche ça ne do
nne pas forcément un blanc-seing pour faire n'importe quoi je vous l'accorde... Afficher tout
La démarche scientifique est un processus rigoureux et systématique permettant de formuler et de tester des hypothèses afin de comprendre et expliquer des phénomènes naturels. Cette démarche suit généralement plusieurs étapes clés :

Voici l'étape concernant la formulation des hypothèses:

- Hypothèse de recherche (H1) :C'est l'hypothèse qui propose une relation ou un effet entre les variables étudiées. Elle est aussi appelée hypothèse alternative.
- Hypothèse nulle (H0) : Cette hypothèse stipule qu'il n'y a pas de relation ou d'effet entre les variables. Elle est formulée pour être testée et potentiellement rejetée en faveur de H1.

Par exemple, si l'on étudie l'effet d'un médicament sur une maladie, H1 pourrait être "Le médicament A réduit les symptômes de la maladie X", tandis que H0 serait "Le médicament A n'a aucun effet sur les symptômes de la maladie X".

L'expérience sera conçue pour prouver que H0 est vraie. La méthode scientifique cherche donc à prouver l'inverse de ce que le chercheur pense. Il cherche à montrer qu'il n'y a pas d'effet, ce qui est plus simple à démontrer. Si H0 ne peut pas être démontré alors ça donne une preuve de plus en faveur de H1 sans prouver la totale justesse de H1.

a écrit : Dans la vidéo, les bourdons sont enfermés dans une boîte avec que des boules... Donc peut-on vraiment en tirer de réelles conclusions ? Je vous conseille de lire et fouiller la source, ce point est évoqué.

a écrit : Visiblement, il n’y a que des billes dans cet espace, et en plus de couleur. Il est donc logique que des bourdons interagissent avec en pensant peut être qu’il s’agit de fleur … je ne vois rien de de magique ou faisant penser à du jeu là dedans … Je vous conseille de lire et fouiller la source, ce point est évoqué.

Après le panneau « close up » pendant une seconde je me suis attendu à voir un gros plan de la bouche hilare du bourdon et ses petits yeux noirs emplis de joie.

a écrit : Peut-être serait-il simplement judicieux de partir du principe que tout être vivant est en mesure de ressentir peine et plaisir, quitte à chercher à démontrer l'inverse par la suite ; plutôt que de partir du principe opposé et d'en profiter dans nombre de démarches bien peu éthiques et parfois moins utiles encore. Le problème dans votre raisonnement c’est que vous mettez sur le même plan des espèces qui n’ont absolument pas la même architecture nerveuse.
Et puis vous nous direz si oui ou non les zooplanctons et les levures animales peuvent ressentir peine et joie sans expériences….

a écrit : Le problème dans votre raisonnement c’est que vous mettez sur le même plan des espèces qui n’ont absolument pas la même architecture nerveuse.
Et puis vous nous direz si oui ou non les zooplanctons et les levures animales peuvent ressentir peine et joie sans expériences….
Ce n'est pas un problème puisque ce n'est pas un raisonnement. C'est un postulat, et un postulat sert à raisonner. C'est même le postulat inverse de celui utilisé depuis des siècles par l'homme consistant à dire que seul celui-ci est en mesure de ressentir peine et plaisir - postulat absurde, allant à l'inverse de l'expérience la plus immédiate, et plaçant l'homme dans une position de supériorité par rapport au reste du vivant. On voit aujourd'hui les effets néfastes d'un tel postulat.
Je pars donc du postulat inverse. Et il a le mérite d'être moins contredit par l'expérience, et de positionner l'homme dans un rang d'égalité avec les autres vivants.

a écrit : La démarche scientifique est un processus rigoureux et systématique permettant de formuler et de tester des hypothèses afin de comprendre et expliquer des phénomènes naturels. Cette démarche suit généralement plusieurs étapes clés :

Voici l'étape concernant la formulation des hypothèses:

- Hypothèse de recherche (H1) :C'est l'hypothèse qui propose une relation ou un effet entre les variables étudiées. Elle est aussi appelée hypothèse alternative.
- Hypothèse nulle (H0) : Cette hypothèse stipule qu'il n'y a pas de relation ou d'effet entre les variables. Elle est formulée pour être testée et potentiellement rejetée en faveur de H1.

Par exemple, si l'on étudie l'effet d'un médicament sur une maladie, H1 pourrait être "Le médicament A réduit les symptômes de la maladie X", tandis que H0 serait "Le médicament A n'a aucun effet sur les symptômes de la maladie X".

L'expérience sera conçue pour prouver que H0 est vraie. La méthode scientifique cherche donc à prouver l'inverse de ce que le chercheur pense. Il cherche à montrer qu'il n'y a pas d'effet, ce qui est plus simple à démontrer. Si H0 ne peut pas être démontré alors ça donne une preuve de plus en faveur de H1 sans prouver la totale justesse de H1.
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Alors non, pas tout à fait.

On part de H0, l'hypothèse null, et on tente de la REJETER.
On ne peut jamais prouver que H0 est vraie ou fausse.

Les tests statistiques sont réalisées en considérant que H0 est vraie, pour calculer la p-value, à savoir la probabilité d'obtenir une différence au moins équivalent à celle observée si H0 est vraie.

Si la p-value est inférieure à 0.05, on considère que le résultat observé n'est pas dû au hasard et donc que H0 est probablement fausse. On rejette H0 en faveur de H1

Si la p-value est supérieur à 0.05, on considère que le résultat observé est possiblement dû au hasard et donc que l'on ne peut pas rejeter H0.

À aucun moment ces résultats ne permettent de dire que H0 est vraie ou faux.

Bonjour,

Je vous remercie pour votre réponse détaillée. Je pense qu'il y a eu un malentendu, car nos explications ne s'opposent pas mais se complètent.

Mon explication:

1.
- J'ai expliqué la différence entre l'hypothèse nulle (H0) et l'hypothèse alternative (H1).
- J'ai donné des exemples concrets pour illustrer ces concepts.

2.
- J'ai mentionné que l'expérience est conçue pour tester H0.
- J'ai souligné que la méthode scientifique cherche à prouver qu'il n'y a pas d'effet (H0) et que, si H0 est rejetée, cela apporte une preuve en faveur de H1, sans pour autant prouver définitivement H1.

Votre explication :

1. Démarche de Rejet de H0:
- Vous avez expliqué que l'on part de l'hypothèse nulle (H0) et que l'objectif est de la rejeter.
- Vous avez précisé que l'on ne peut jamais prouver que H0 est vraie ou fausse, ce qui est une vérité fondamentale en statistique.

2.
- Vous avez décrit le processus de calcul de la p-value en supposant que H0 est vraie.
- Vous avez expliqué comment interpréter la p-value : une p-value inférieure à 0,05 indique que H0 est probablement fausse (on la rejette), tandis qu'une p-value supérieure à 0,05 indique que l'on ne peut pas rejeter H0.

3.
- Vous avez souligné que, quelle que soit la décision, on ne peut jamais conclure de manière absolue sur la véracité de H0 (ou H1).


Il n'y a pas de contradiction entre nos explications. Nous avons chacun abordé des aspects différents mais complémentaires de la même démarche scientifique. Vos détails sur le calcul de la p-value et l'interprétation des résultats enrichissent et complètent mon explication de la formulation des hypothèses et du concept général.

Merci pour cette discussion enrichissante.

a écrit : Ce n'est pas un problème puisque ce n'est pas un raisonnement. C'est un postulat, et un postulat sert à raisonner. C'est même le postulat inverse de celui utilisé depuis des siècles par l'homme consistant à dire que seul celui-ci est en mesure de ressentir peine et plaisir - postulat absurde, allant à l'inverse de l'expérience la plus immédiate, et plaçant l'homme dans une position de supériorité par rapport au reste du vivant. On voit aujourd'hui les effets néfastes d'un tel postulat.
Je pars donc du postulat inverse. Et il a le mérite d'être moins contredit par l'expérience, et de positionner l'homme dans un rang d'égalité avec les autres vivants.
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Je pense que tu devrais plutôt ouvrir un livre de l’histoire des sciences accompagnés de quelques livres sur la théorie de l’évolution de Darwin et après tu pourras réciter tes concepts littéraires à un raisonnement adapté.

a écrit : Je pense que tu devrais plutôt ouvrir un livre de l’histoire des sciences accompagnés de quelques livres sur la théorie de l’évolution de Darwin et après tu pourras réciter tes concepts littéraires à un raisonnement adapté. Je le ferai quand vous serez capable de courtoisie et de réponses constructives.