Les musées nationaux ont un droit de préemption

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En France, les musées nationaux ont un droit de préemption sur les œuvres d'art vendues aux enchères. À la fin de l'enchère, quand la pièce est adjugée, un musée national peut court-circuiter l'opération en se portant acquéreur, au détriment du meilleur enchérisseur.

Pour cela, il faut que le prix de réserve soit dépassé : le musée acquiert alors la pièce à un prix maximal préalablement déterminé.


Commentaires préférés (3)

je trouve que c'est un bon compromis entre les intérêts du vendeur, qui vendra au bon prix, et ceux du musée.

Le prix de réserve est un prix minimal ;) et non maximal.
(Ou alors j’ai mal compris la formulation). J’ai assisté à une vente à Drouot où après un suspense incroyable sur une œuvre qui montait qui montait il y a eu enfin un acquéreur. Tout le monde a respiré et murmuré. Puis un homme dans la salle s’est levé et a dit : je préempte cette œuvre au nom du musée d’Orsay. Tout le monde a fait « ohhhh! » et a applaudi.

Franchement je conseille aux gens qui habitent où visitent paris d’aller voir au moins une fois une vente aux enchères c’est vraiment un spectacle incroyable, intemporel et extra selon le commissaire priseur (allez voir Remy Lefur il est extraordinaire) et on peut trouver des « petits bijoux » (tableaux meubles objets) pour trois fois rien comparé à leur équivalent en boutique.

Il faut savoir qu’à l’issue de l’adjudication, si le bien est préempté par l’État français, par l’intermédiaire d’un musée, l’œuvre est acquise au prix de la dernière enchère. Le vendeur n’est donc pas lésé. Le seul qui subisse un préjudice, c’est celui qui a déposé la dernière enchère, et qui terminera très probablement la vente avec une grosse frustration.


Tous les commentaires (11)

je trouve que c'est un bon compromis entre les intérêts du vendeur, qui vendra au bon prix, et ceux du musée.

Le prix de réserve est un prix minimal ;) et non maximal.
(Ou alors j’ai mal compris la formulation). J’ai assisté à une vente à Drouot où après un suspense incroyable sur une œuvre qui montait qui montait il y a eu enfin un acquéreur. Tout le monde a respiré et murmuré. Puis un homme dans la salle s’est levé et a dit : je préempte cette œuvre au nom du musée d’Orsay. Tout le monde a fait « ohhhh! » et a applaudi.

Franchement je conseille aux gens qui habitent où visitent paris d’aller voir au moins une fois une vente aux enchères c’est vraiment un spectacle incroyable, intemporel et extra selon le commissaire priseur (allez voir Remy Lefur il est extraordinaire) et on peut trouver des « petits bijoux » (tableaux meubles objets) pour trois fois rien comparé à leur équivalent en boutique.

Il faut savoir qu’à l’issue de l’adjudication, si le bien est préempté par l’État français, par l’intermédiaire d’un musée, l’œuvre est acquise au prix de la dernière enchère. Le vendeur n’est donc pas lésé. Le seul qui subisse un préjudice, c’est celui qui a déposé la dernière enchère, et qui terminera très probablement la vente avec une grosse frustration.

Et pareil pour la Bibliothèque Nationale Française, qui peut préempter des livres après la dernière enchère.

a écrit : Le prix de réserve est un prix minimal ;) et non maximal.
(Ou alors j’ai mal compris la formulation). J’ai assisté à une vente à Drouot où après un suspense incroyable sur une œuvre qui montait qui montait il y a eu enfin un acquéreur. Tout le monde a respiré et murmuré. Puis un homme dans la salle s’est levé et
a dit : je préempte cette œuvre au nom du musée d’Orsay. Tout le monde a fait « ohhhh! » et a applaudi.

Franchement je conseille aux gens qui habitent où visitent paris d’aller voir au moins une fois une vente aux enchères c’est vraiment un spectacle incroyable, intemporel et extra selon le commissaire priseur (allez voir Remy Lefur il est extraordinaire) et on peut trouver des « petits bijoux » (tableaux meubles objets) pour trois fois rien comparé à leur équivalent en boutique.
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C'est le musée qui veut payer max tel prix. Ce prix est le prix de réserve qui est le prix minimal pour le vendeur.
Donc en gros, le prix de réserve est un prix minimal pour le vendeur mais c'est aussi un prix max pour musée qui use de sa préemption.

Faux ou mal rédigé.

Le musée acquiert la pièce au montant de l’enchère gagnante.

Il ne le fait que si c’est dans son budget (pré défini) qui doit être supérieur ou égal à l’enchère gagnante .

Et supérieur au prix de réserve

a écrit : Le prix de réserve est un prix minimal ;) et non maximal.
(Ou alors j’ai mal compris la formulation). J’ai assisté à une vente à Drouot où après un suspense incroyable sur une œuvre qui montait qui montait il y a eu enfin un acquéreur. Tout le monde a respiré et murmuré. Puis un homme dans la salle s’est levé et
a dit : je préempte cette œuvre au nom du musée d’Orsay. Tout le monde a fait « ohhhh! » et a applaudi.

Franchement je conseille aux gens qui habitent où visitent paris d’aller voir au moins une fois une vente aux enchères c’est vraiment un spectacle incroyable, intemporel et extra selon le commissaire priseur (allez voir Remy Lefur il est extraordinaire) et on peut trouver des « petits bijoux » (tableaux meubles objets) pour trois fois rien comparé à leur équivalent en boutique.
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La formulation du dernier paragraphe, n'est peut-être pas assez explicatif.

Le prix de réserve (tenu secret) est effectivement celui au dessous duquel le vendeur retire son objet de la vente, car aucune offre n'est montée aussi haute que ce "prix plancher"
Exemple: je vend une œuvre d'Art, et j'estime qu'elle vaut 10 000 €. J'y ai fixé ce "prix de réserve". Les enchères grimpent jusqu'à 7000 €. Personne (ni l'acheteur privé qui a proposé cette somme, ni l'État), ne deviennent le nouveau propriétaire.

Le prix de préemption: Pour que l'État puisse faire valoir de ce Droit, il faut d'abord que le prix de réserve soit dépassé, par le biais des offres des acheteurs privés. Dans l'exemple ci-dessus, il est de 10 000 €, minimum.
Que les enchères grimpent, et que la somme atteigne 24 000 € à l'adjudication ? Super !
Qui qu'en sera l'acquéreur (personne privée ou État) paiera cette somme. Le vendeur ne sera donc pas lésé.

Il est cependant utile de préciser que la personne physique agissant pour le compte d'un Musée, et faisant savoir du pouvoir de "Droit de préemption" que lui autorise la Loi, a également reçu la consigne de ne pas faire usage de ce dit Droit, si les enchères dépassent le prix maximum auquel le Musée est disposé à acquérir cette œuvre.
En suivant toujours l'exemple: si le Musée estime que l'œuvre ne vaut pas plus de 20 000 €, le droit de préemption ne sera pas appliqué.

a écrit : Il faut savoir qu’à l’issue de l’adjudication, si le bien est préempté par l’État français, par l’intermédiaire d’un musée, l’œuvre est acquise au prix de la dernière enchère. Le vendeur n’est donc pas lésé. Le seul qui subisse un préjudice, c’est celui qui a déposé la dernière enchère, et qui terminera très probablement la vente avec une grosse frustration. Afficher tout Ce n'est pas seulement le dernier enchérisseur qui subit un préjudice. On sait que vers la fin d'une enchère il ne reste souvent que 2 personnes en course. Le musée n'encherissant pas, ça fait un enchérisseur en moins ce qui réduit la concurrence et lui évite de faire augmenter le prix définitif. Car il est possible que si le musée augmentait l'offre, le dernier acheteur pourrait encore aller plus et même beaucoup plus haut.
Donc, les lésés sont, le gagnant de l'enchère qui n'aura pas une œuvre qu'il aurait pu payer beaucoup plus cher, le vendeur qui perd de l'argent et la société qui gère les enchères car sa commission aurait pu être plus élevée.

a écrit : Ce n'est pas seulement le dernier enchérisseur qui subit un préjudice. On sait que vers la fin d'une enchère il ne reste souvent que 2 personnes en course. Le musée n'encherissant pas, ça fait un enchérisseur en moins ce qui réduit la concurrence et lui évite de faire augmenter le prix définitif. Car il est possible que si le musée augmentait l'offre, le dernier acheteur pourrait encore aller plus et même beaucoup plus haut.
Donc, les lésés sont, le gagnant de l'enchère qui n'aura pas une œuvre qu'il aurait pu payer beaucoup plus cher, le vendeur qui perd de l'argent et la société qui gère les enchères car sa commission aurait pu être plus élevée.
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Si l'acheteur institutionnel de l’œuvre participait à l'enchère, il permettrait aux autres enchérisseurs de faire monter artificiellement le montant final de celle-ci. Ils miseraient sans risque puisque l'acheteur final serait identifié, et si celui-ci se désistait, le vendeur et son homme de paille récupérerait l’œuvre et le montant "exagéré" (hors "frais de commissaire", évidemment) et pourrait ensuite "négocier" de gré à gré en connaissant le montant maximum que l'institution compte mettre dans la transaction, lui retirant toute liberté de manœuvre

a écrit : Ce n'est pas seulement le dernier enchérisseur qui subit un préjudice. On sait que vers la fin d'une enchère il ne reste souvent que 2 personnes en course. Le musée n'encherissant pas, ça fait un enchérisseur en moins ce qui réduit la concurrence et lui évite de faire augmenter le prix définitif. Car il est possible que si le musée augmentait l'offre, le dernier acheteur pourrait encore aller plus et même beaucoup plus haut.
Donc, les lésés sont, le gagnant de l'enchère qui n'aura pas une œuvre qu'il aurait pu payer beaucoup plus cher, le vendeur qui perd de l'argent et la société qui gère les enchères car sa commission aurait pu être plus élevée.
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Les personnes qui participent à ses enchères sont généralement bien informées et utilisent des conseillers. Donc elles savent des le début si une œuvre intéresse un musée. Ce qu'elles ne connaissent pas ce sont les prix de réserves et le budget du musée. De plus, si un musée est intéressé il fait tout pour éviter l'enchère en négociant avec le vendeur directement en amont.

a écrit : Le prix de réserve est un prix minimal ;) et non maximal.
(Ou alors j’ai mal compris la formulation). J’ai assisté à une vente à Drouot où après un suspense incroyable sur une œuvre qui montait qui montait il y a eu enfin un acquéreur. Tout le monde a respiré et murmuré. Puis un homme dans la salle s’est levé et
a dit : je préempte cette œuvre au nom du musée d’Orsay. Tout le monde a fait « ohhhh! » et a applaudi.

Franchement je conseille aux gens qui habitent où visitent paris d’aller voir au moins une fois une vente aux enchères c’est vraiment un spectacle incroyable, intemporel et extra selon le commissaire priseur (allez voir Remy Lefur il est extraordinaire) et on peut trouver des « petits bijoux » (tableaux meubles objets) pour trois fois rien comparé à leur équivalent en boutique.
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On trouve des ventes aux enchères à peu près partout, pas besoin d'aller à Paris.
Sûrement qu'à Paris, les sommes sont plus élevées et donc les ventes plus impressionnantes.