En 1997, l'Albanie fit faillite à cause d'un système de Ponzi généralisé. Les deux tiers des habitants, attirés par de hauts rendements, investirent leurs économies dans des systèmes pyramidaux, avec la complicité du gouvernement. Lorsque le système s'effondra, le pays perdit la moitié de son PIB et bascula dans la guerre civile. Le président et son gouvernement tombèrent.
Commentaires préférés (3)
L'Histoire de l'Albanie est assez méconnue en France, on ne l'apprend pas à l'école (contrairement à celle d'autres pays pas forcément plus proches comme l'ex-Yougoslavie). Le pays est passé à peine 10 ans à une des pires dictatures communistes (sous Hoxha, la Corée du nord c'est presque le club Med à côté), à ce que le capitalisme peut faire de pire (ce qui est raconté dans cette anecdote).
Seuls les Pays dont le sentiment national (ou tout autre facteur unificateur) a survécut aux années communistes s'en sortent mieux. Quand les gens ont le sentiment d'appartenir à quelque chose, ils ont tendances à penser un peu moins directement à eux.
Tous les commentaires (24)
L'Histoire de l'Albanie est assez méconnue en France, on ne l'apprend pas à l'école (contrairement à celle d'autres pays pas forcément plus proches comme l'ex-Yougoslavie). Le pays est passé à peine 10 ans à une des pires dictatures communistes (sous Hoxha, la Corée du nord c'est presque le club Med à côté), à ce que le capitalisme peut faire de pire (ce qui est raconté dans cette anecdote).
Seuls les Pays dont le sentiment national (ou tout autre facteur unificateur) a survécut aux années communistes s'en sortent mieux. Quand les gens ont le sentiment d'appartenir à quelque chose, ils ont tendances à penser un peu moins directement à eux.
Lire Ismaël kadare
La privation de liberté mène un peuple lorsque cette liberté lui est rendue à abuser de cette nouvelle liberté.
Ça se vérifie à l'echelle d'un peuple mais aussi à l'echelle individuelle.
Le communisme prive de cette liberté donc cause ça, mais c'est le cas de tout régime liberticide.
Heureusement c'est pas une fatalité, tous nos amis d'Europe de l'Est sont des exemples de réussite post soviétique. De l'autre côté nos rivaux d'encore plus a l'Est, les Russes, sont le témoignage vivant de ce qu'un peuple sortant de 70 ans de communisme fait de sa liberté une fois acquise.
Les russes ne sont pas vos rivaux. Dans un monde où les capitalistes ne reculent devant rien pour maintenir leur croissance, y compris l’impérialisme et la colonisation, les russes se défendent. C’est pas le tiers-monde.
Par contre les américains que vous prenez comme vos amis, vous prennent de haut et ne ratent pas une occasion de vous la mettre à l’envers. Derniers exemples en date : votre mise à l’écart dans les conflits russo-ukrainien et israélo-Hamas, et les droits de douane.
Et que dire du fait que Poutine, dans les années 2000, a essayé un rapprochement avec l’Europe. On l’a pris pour un signe de faiblesse. Voilà où ça nous a menés.
A la première lecture j'avais compris que la moitié du PIB avait disparu parce qu'il s'était retrouvé dans la pyramide lol. A mon avis je ne dois pas être le seul.
Alors que c'est plutôt la crise/émeute qui a entraîné une récession divisant le PIB par 2
Le parallèle avec notre système de retraite par répartition est troublant, les actifs paient pour les retraités en espérant qu’il y aura toujours assez de jeunes pour faire tourner la machine.
Moins de naissances, plus de retraités, des déficits… Mais pas de panique : ici, c’est légal et "solidaire".
Un Ponzi version République, garanti par l’État… et par notre foi aveugle en sa magie.
Le communisme est un système qui a mené à la ruine économique, à l’oppression politique et à des dizaines de millions de morts. Ce n’est pas un détail de l’Histoire, c’est un effondrement idéologique répété. L’ignorer ou le minimiser, ce n’est pas équilibrer le débat, c’est l’enterrer.
Oui, le capitalisme a ses défauts. Mais il a aussi sorti des milliards de personnes de la pauvreté, permis des révolutions scientifiques, des avancées médicales, et une liberté d’expression inconnue dans tous les régimes collectivistes.
Quant à la Russie, il est fascinant de la présenter comme un simple acteur "en défense" : elle a envahi un pays souverain, annexé des territoires, persécuté ses opposants, et ravive un impérialisme qu’elle prétend dénoncer chez les autres.
Et sur les États-Unis : ce ne sont ni des anges ni des ennemis. Critiquables, bien sûr. Mais bien plus fiables que ceux qui rêvent d’un retour à l’URSS ou empoisonnent leurs dissidents à l’étranger.
Non, Poutine n’a pas été rejeté pour avoir tendu la main, mais pour l’avoir fait avec un poignard dans l’autre.
Je crains fort que tout les modèles politiques: si l'on peut encore parler de politique...capitalisme, communisme, oligarchies de tout ordres, républiques aléatoires ont néanmoins un point commun, le bien être d'une partie réduite de leur population. Les gouvernements américains, russes, chinois, indiens, puisque je site les plus évidents se livrent une guerre de prédation incessante depuis que le monde est monde et particulièrement depuis l'hyper mondialisation.... leurs ancêtres respectifs faisaient de même,,, romains, egyptiens, grecques pratiquaient aussi la prédation...et avant tout autant, dans nombre parties du monde...je ne suis pas surpris que le monde se porte si mal alors que nous avons fait des progrès extraordinaires. Le déni climatique, l'effondrement idéologique, la course a la production sont autant d'oeileres qui limitent nos marges de manœuvres. Malgré les avancées technologiques nous laissons un monde en perdition. Vous me trouverez certainement pessimistes, et vous aurez raison. Quand à ceux qui restaient respectueux de la nature, de l'environnement, des ressources, ils ont été sacrifié gentillement sur l'hôtel du productivité, du pouvoir et de l'économie...
Ce monde c'est bâti par le sang et l'histoire n'est que le récit des vainqueurs.
Il me semble que ça ne diffère finalement pas tant d'un capitalisme libertarien où aucune régulation n'est effectuée, laissant plus de la moitié des richesses d'un pays dans les mains d'une poignée. Les moyens sont différents, la finalité, elle, est toujours la même : une minorité puissante réclame toujours plus, quitte à se servir dans les poches de la majorité restante.
A ceci près que dans le communisme c'est facile de critiquer le système qui apparaît clairement comme fautif, là où la magie du capitalisme c'est de faire croire que la faute est individuelle. Comme s'il était possible que le système fonctionne sans que 90% ne soit exploité.
Le communisme c'est la fin des classes sociales, de la propriété privée et un pays dirigé par le prolétariat. Autant dire que ça n'a jamais existé puisque c'est toujours une "élite" qui gouverne. C'est comme la démocratie, où le peuple est censé avoir le pouvoir, ça n'existe absolument nul part.
Pour rappel le déficit des retraites c'est 3 milliards en 2024, pour ordre de grandeur le PIB c'est 3000 milliards pour la même année.
Quand au plan de programmation militaire pour obéir à notre sympathique allié c'est 400 milliards (sur 5 ans), qui on n'en doute pas seront une fois récupéré par la main vertueuse du capital, stratégiquement investi pour créer de nouveaux marchés.
Incroyable
PS : sauvons l’éducation de nos enfants surtout, en étant exemplaire et en inculquant des valeurs. Je commence peut être à devenir un vieux con quand je vois les jeunes chez nous qui me semblent de plus en plus égocentrique, mais c’est encore pire quand je pense aux jeunes en Palestine, Somalie. Soudan, Yémen, Ukraine, Birmanie, etc… qui vont survivre, leur laisse t-on vraiment le choix de ce qu’ils seront demain ? « Tu vois ce que tu deviens et tu deviens ce que tu vois »
À penser d'ailleurs qu'il n'est peut-être tout simplement pas possible de le mettre en œuvre. Ou du moins pas possible à l'échelle d'un pays, parce que concernant les municipalités communistes en France ça a plutôt été quelque chose de positif.
Ceux qui encensent le communisme ne l'ont jamais vécu.
Un de mes anciens amis est né en Bulgarie en 1977. Il en est partie à 9 ans (puis il revenait tous les ans pour voir sa famille).
Bien qu'il sache que le capitalisme n'est pas tout rose, pour rien au monde vous le feriez revivre dans un pays communiste après l'enfance qu'il a connu.
Je n'ai jamais cru à l'argument communiste : "cela n'a jamais été rééllement appliqué". Je crois plutôt à la réalité : "cela n'a jamais réussi à cause des défauts inhérents à l'Humain."