Des navires en béton armé

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Pendant les deux guerres mondiales, la pénurie d’acier poussa plusieurs pays à construire des navires en béton armé ! Lourds et lents, mais résistants à la corrosion, certains ont traversé l’Atlantique, d’autres ont servi aux ports artificiels du débarquement. Beaucoup finirent leur carrière comme brise-lames, parfois encore visibles un siècle plus tard.


Commentaires préférés (3)

Une photo à cette anecdote aurait été un plus

En décembre 1941, au moment de Pearl Harbour, les États-Unis possèdent 350 grands bateaux de guerre (plus de 1000 tonnes), et un chiffre similaire d'autres bateaux en construction.
Moins de 4 années plus tard, à la fin des hostilités dans le Pacifique, la Marine des États-Unis possède... 6768 bâtiments ! Près de 20 fois plus !.

Pour arriver à un tel exploit, les États-Unis engloutissent... 38% de leur PIB, dans l'Armement, et la fabrication de biens civils est tout simplement réduit de moitié.

23 États de la Fédération, répartis le long de la façade Atlantique, du Golfe du Mexique et de la côte Pacifique, mettent leurs Chantiers Navals à disposition, pour construire des bateaux.. "à la chaîne", dont les Liberty Ships et les Victory Ships, eux, assemblés sur 18 sites différents, à partir de modules construits à terre, puis transportés jusqu'aux cales sèches. La tâche est confiée à Henry J. Kaiser, qui appliquera le principe du Fordisme, afin d'augmenter l'efficacité. Pour gagner encore plus de temps, on n'utilise plus les rivets, mais la soudure. Même des néophytes et des femmes, se formeront sur le tas, pour effectuer cet office. En 1943, il ne faut plus que 39 jours pour construire un bateau Liberty ou Victory de toute pièce.
De moyenne, de tous les jours où les États-Unis seront en Guerre sur les deux Fronts (Europe et Pacifique), seront mis a flot, ...de 7 à 8 bateaux !. Tant sont-ils nombreux, qu'il faudra même créer un département dédié à trouver un nom spécifique à chaque bâtiment.

Pour arriver a une telle prouesse navale -qui n'est qu'une petite partie de tous les défis relevés par les États-Unis-, il faut des métaux, beaucoup de métaux, en quantité. Alors, la Fédération va faire fermer par autorité, certaines mines qui n'ont pas d'intérêt pour l'effort de guerre...afin de libérer des bras, qui iront épauler celles où la demande d'extraction augmente, ou celles qui s'ouvrent pour le but de Guerre.
Les 143 millions d'américains sont également appelés a donner toute la ferraille possible. Durant chaque année de guerre (1942->45), plus de 20 millions de tonnes seront collectées, allant vers les fonderies, pour devenir des pièces de chars, des jeeps, des avions, des bateaux...
Comme c'est insuffisant, les autres pays du Continent Americain, sont également sollicités dans l'approvisionnement de minerais. On ouvre des mines au Brésil, au Chili, en Argentine, au Mexique.. pour augmenter les volumes.
Mais comme c'est encore insuffisant, on ne fabrique plus de voitures, dès le 20 février 1942. Afin d'économiser le métal, on ne fabriquera pas plus, de réveils, d'épingles à cheveux... et il deviendra même interdit de vendre des fruits ou des légumes, en boites de conserve.

Au printemps 1945, l'issue des combats sur les deux Fronts, devient claire. Les États-Unis réduisent leur rythme de fabrication de matériel militaire... avant de se retrouver avec des stocks ahurissants, dont on ne sait pas trop qu'en faire.
Se vendront des avions pour 100 $ pièce, des tanks seront reconvertis en tracteurs, les motos se vendent aux enchères par lors de 5... et beaucoup de matériel se retrouvera entreposé dans les déserts de l'Arizona, ou des bateaux, mouillés dans des estuaires. Au fil des années et décennies, ce surplus sera vendu à des ferrailleurs, dont à des entreprises Japonaises, pour être démantelés, et le métal deviendra matière première pour les premières voitures Nippones exportées, vers les États-Unis ou autres destinations.


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Une photo à cette anecdote aurait été un plus

Ça n'a rien d'extraordinaire. On a même construire des voiliers de plaisance en béton. Lourds et peu maniables mais bon marché et à bricoler soi-même. Très peu de chance de gagner l'America cup mais suffisant pour faire des ronds dans l'eau.

Il reste des morceaux d’épaves sur la plage d’Aquacaux, à Octeville -sur-mer en Normandie (c’est un ancien dépôt pétrolier de l’OTAN)

En décembre 1941, au moment de Pearl Harbour, les États-Unis possèdent 350 grands bateaux de guerre (plus de 1000 tonnes), et un chiffre similaire d'autres bateaux en construction.
Moins de 4 années plus tard, à la fin des hostilités dans le Pacifique, la Marine des États-Unis possède... 6768 bâtiments ! Près de 20 fois plus !.

Pour arriver à un tel exploit, les États-Unis engloutissent... 38% de leur PIB, dans l'Armement, et la fabrication de biens civils est tout simplement réduit de moitié.

23 États de la Fédération, répartis le long de la façade Atlantique, du Golfe du Mexique et de la côte Pacifique, mettent leurs Chantiers Navals à disposition, pour construire des bateaux.. "à la chaîne", dont les Liberty Ships et les Victory Ships, eux, assemblés sur 18 sites différents, à partir de modules construits à terre, puis transportés jusqu'aux cales sèches. La tâche est confiée à Henry J. Kaiser, qui appliquera le principe du Fordisme, afin d'augmenter l'efficacité. Pour gagner encore plus de temps, on n'utilise plus les rivets, mais la soudure. Même des néophytes et des femmes, se formeront sur le tas, pour effectuer cet office. En 1943, il ne faut plus que 39 jours pour construire un bateau Liberty ou Victory de toute pièce.
De moyenne, de tous les jours où les États-Unis seront en Guerre sur les deux Fronts (Europe et Pacifique), seront mis a flot, ...de 7 à 8 bateaux !. Tant sont-ils nombreux, qu'il faudra même créer un département dédié à trouver un nom spécifique à chaque bâtiment.

Pour arriver a une telle prouesse navale -qui n'est qu'une petite partie de tous les défis relevés par les États-Unis-, il faut des métaux, beaucoup de métaux, en quantité. Alors, la Fédération va faire fermer par autorité, certaines mines qui n'ont pas d'intérêt pour l'effort de guerre...afin de libérer des bras, qui iront épauler celles où la demande d'extraction augmente, ou celles qui s'ouvrent pour le but de Guerre.
Les 143 millions d'américains sont également appelés a donner toute la ferraille possible. Durant chaque année de guerre (1942->45), plus de 20 millions de tonnes seront collectées, allant vers les fonderies, pour devenir des pièces de chars, des jeeps, des avions, des bateaux...
Comme c'est insuffisant, les autres pays du Continent Americain, sont également sollicités dans l'approvisionnement de minerais. On ouvre des mines au Brésil, au Chili, en Argentine, au Mexique.. pour augmenter les volumes.
Mais comme c'est encore insuffisant, on ne fabrique plus de voitures, dès le 20 février 1942. Afin d'économiser le métal, on ne fabriquera pas plus, de réveils, d'épingles à cheveux... et il deviendra même interdit de vendre des fruits ou des légumes, en boites de conserve.

Au printemps 1945, l'issue des combats sur les deux Fronts, devient claire. Les États-Unis réduisent leur rythme de fabrication de matériel militaire... avant de se retrouver avec des stocks ahurissants, dont on ne sait pas trop qu'en faire.
Se vendront des avions pour 100 $ pièce, des tanks seront reconvertis en tracteurs, les motos se vendent aux enchères par lors de 5... et beaucoup de matériel se retrouvera entreposé dans les déserts de l'Arizona, ou des bateaux, mouillés dans des estuaires. Au fil des années et décennies, ce surplus sera vendu à des ferrailleurs, dont à des entreprises Japonaises, pour être démantelés, et le métal deviendra matière première pour les premières voitures Nippones exportées, vers les États-Unis ou autres destinations.

a écrit : En décembre 1941, au moment de Pearl Harbour, les États-Unis possèdent 350 grands bateaux de guerre (plus de 1000 tonnes), et un chiffre similaire d'autres bateaux en construction.
Moins de 4 années plus tard, à la fin des hostilités dans le Pacifique, la Marine des États-Unis possède... 6768 bâtiments !
Près de 20 fois plus !.

Pour arriver à un tel exploit, les États-Unis engloutissent... 38% de leur PIB, dans l'Armement, et la fabrication de biens civils est tout simplement réduit de moitié.

23 États de la Fédération, répartis le long de la façade Atlantique, du Golfe du Mexique et de la côte Pacifique, mettent leurs Chantiers Navals à disposition, pour construire des bateaux.. "à la chaîne", dont les Liberty Ships et les Victory Ships, eux, assemblés sur 18 sites différents, à partir de modules construits à terre, puis transportés jusqu'aux cales sèches. La tâche est confiée à Henry J. Kaiser, qui appliquera le principe du Fordisme, afin d'augmenter l'efficacité. Pour gagner encore plus de temps, on n'utilise plus les rivets, mais la soudure. Même des néophytes et des femmes, se formeront sur le tas, pour effectuer cet office. En 1943, il ne faut plus que 39 jours pour construire un bateau Liberty ou Victory de toute pièce.
De moyenne, de tous les jours où les États-Unis seront en Guerre sur les deux Fronts (Europe et Pacifique), seront mis a flot, ...de 7 à 8 bateaux !. Tant sont-ils nombreux, qu'il faudra même créer un département dédié à trouver un nom spécifique à chaque bâtiment.

Pour arriver a une telle prouesse navale -qui n'est qu'une petite partie de tous les défis relevés par les États-Unis-, il faut des métaux, beaucoup de métaux, en quantité. Alors, la Fédération va faire fermer par autorité, certaines mines qui n'ont pas d'intérêt pour l'effort de guerre...afin de libérer des bras, qui iront épauler celles où la demande d'extraction augmente, ou celles qui s'ouvrent pour le but de Guerre.
Les 143 millions d'américains sont également appelés a donner toute la ferraille possible. Durant chaque année de guerre (1942->45), plus de 20 millions de tonnes seront collectées, allant vers les fonderies, pour devenir des pièces de chars, des jeeps, des avions, des bateaux...
Comme c'est insuffisant, les autres pays du Continent Americain, sont également sollicités dans l'approvisionnement de minerais. On ouvre des mines au Brésil, au Chili, en Argentine, au Mexique.. pour augmenter les volumes.
Mais comme c'est encore insuffisant, on ne fabrique plus de voitures, dès le 20 février 1942. Afin d'économiser le métal, on ne fabriquera pas plus, de réveils, d'épingles à cheveux... et il deviendra même interdit de vendre des fruits ou des légumes, en boites de conserve.

Au printemps 1945, l'issue des combats sur les deux Fronts, devient claire. Les États-Unis réduisent leur rythme de fabrication de matériel militaire... avant de se retrouver avec des stocks ahurissants, dont on ne sait pas trop qu'en faire.
Se vendront des avions pour 100 $ pièce, des tanks seront reconvertis en tracteurs, les motos se vendent aux enchères par lors de 5... et beaucoup de matériel se retrouvera entreposé dans les déserts de l'Arizona, ou des bateaux, mouillés dans des estuaires. Au fil des années et décennies, ce surplus sera vendu à des ferrailleurs, dont à des entreprises Japonaises, pour être démantelés, et le métal deviendra matière première pour les premières voitures Nippones exportées, vers les États-Unis ou autres destinations.
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Doucement avec, les, virgules, pas besoin, d'en mettre, autant

Rien de mieux qu'un béton armé pour faire la guerre

a écrit : Doucement avec, les, virgules, pas besoin, d'en mettre, autant Attention avec les commentaires inutiles qui force celui-ci...