En 1999, la sortie du nouvel opus de Star Wars, "La Menace fantôme", coûta 293 millions de dollars aux États-Unis en termes de productivité. On estime en effet qu'environ 2,2 millions de personnes s'absentèrent du travail le jour de la sortie pour pouvoir assister à la première du film.
Commentaires préférés (3)
Il me semble avoir lu que les sorties du jeux vidéo GTA engendraient aussi ce genre de phénomène.
J’ai déjà des collègues de bureaux (des petits jeunes cinquantenaire ^_^ ) qui ont prévu de poser un RTT pour la sortie de GTA6.
Cinquantenaire c'est pour parler d'une durée exacte de 50 ans, comme le cinquantenaire de la révolution. La moitié d'un centenaire.
Et c'est pareil pour quadragénaire et quarantenaire, etc.
Je trouve ce genre de calcul complètement irréaliste. Il n'y a pas longtemps il y avait le même calcul avec les gens qui utilisent leur smartphone au travail.
Comme si la rentabilité de tout était le but ultime de l'espèce humaine. On pourrait aussi faire le calcul avec la pause café, puis les gens qui font leurs besoins au travail, puis le temps de trajet, puis le sommeil, puis les weekends.
Puis surtout le problème est pris à l'envers. Ce n'est pas de l'argent perdu, c'est de l'argent non gagnée et c'est quand même une sacré différence. Bref ne vous tuez pas au boulot, ce n'est qu'un boulot. Travaillez le minimum possible (suffisamment pour ne pas être viré et avoir des augmentations) si votre salaire est fixe. Si vous êtes indépendant, travaillez selon vos envies et surtout selon votre santé.
La culture du travail à tout prix sans même avoir le temps d'aller au cinéma pour un film attendu depuis plusieurs années est toxique au sens littéral du terme.
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Il me semble avoir lu que les sorties du jeux vidéo GTA engendraient aussi ce genre de phénomène.
J’ai déjà des collègues de bureaux (des petits jeunes cinquantenaire ^_^ ) qui ont prévu de poser un RTT pour la sortie de GTA6.
Mesa pense que ça, aussi parce que déception de l’histoire, okeyday ?
Je me rappelle la sortie du 1er film Harry Potter. C'était un multiplex et le film passait dans 5 salles, sans publicité pour aller plus vite. Le hall immense était plein archi plein.
Cinquantenaire c'est pour parler d'une durée exacte de 50 ans, comme le cinquantenaire de la révolution. La moitié d'un centenaire.
Et c'est pareil pour quadragénaire et quarantenaire, etc.
Je trouve ce genre de calcul complètement irréaliste. Il n'y a pas longtemps il y avait le même calcul avec les gens qui utilisent leur smartphone au travail.
Comme si la rentabilité de tout était le but ultime de l'espèce humaine. On pourrait aussi faire le calcul avec la pause café, puis les gens qui font leurs besoins au travail, puis le temps de trajet, puis le sommeil, puis les weekends.
Puis surtout le problème est pris à l'envers. Ce n'est pas de l'argent perdu, c'est de l'argent non gagnée et c'est quand même une sacré différence. Bref ne vous tuez pas au boulot, ce n'est qu'un boulot. Travaillez le minimum possible (suffisamment pour ne pas être viré et avoir des augmentations) si votre salaire est fixe. Si vous êtes indépendant, travaillez selon vos envies et surtout selon votre santé.
La culture du travail à tout prix sans même avoir le temps d'aller au cinéma pour un film attendu depuis plusieurs années est toxique au sens littéral du terme.
D'ailleurs pour l'anecdote, j'avais eu dans ma jeunesse un patron particulièrement toxique. Il harcelait systématiquement un employé jusqu'à ce qu'il parte puis passait au "suivant". Quand je suis parti, j'ai demandé ce qu'il avait vraiment à me reprocher. Il ne savait pas quoi répondre, puis finalement il m'a permis d'avoir un échange mémorable (pour le contexte c'était à la fin de ma thèse) :
Lui: " en fait tu proposes plein de choses intéressantes, mais le problème c'est que le lendemain tu ne viens pas avec tous les calculs faits"
Moi: " bah oui, je dors la nuit "
Lui : " tu vois c'est justement ça le problème, tu préfères dormir la nuit plutôt que de travailler"
Par ailleurs, après que je sois parti, ceux qui étaient encore dans cette entreprise ont tous assez mal finis : dépression, alcoolisme etc...
Bref, les jeunes, ne soyez pas naïfs, sinon des personnes toxiques abuseront de vous.
On a créé les termes en français moderne, et à l'époque ils ont estimé que "vingtagénaire" et "trintagénaire" était lourd donc ils ont préféré moderniser ça et utiliser "vingtenaire" et "trentenaire".
La magie de la langue française..
2,2 millions de personnes à la première du film?? Il devait être grand le cinéma!! ---> [ ]
Doublon à supprimer
Et quelle déception...
Réduire le travail à une simple source de revenu ou à une obligation à minimiser passe à côté de son rôle fondamental dans nos existences.
Tout d’abord, le travail n’est pas seulement une question de rentabilité ou de productivité mesurée en euros. Il structure nos journées, donne un sens à nos efforts et nous permet de contribuer à quelque chose de plus grand que nous-mêmes, que ce soit une entreprise, une communauté ou une cause. Travailler, c’est souvent apprendre, se dépasser, collaborer et créer. C’est dans l’effort qu’on développe des compétences, qu’on forge des relations et qu’on trouve parfois une forme d’épanouissement personnel. Dire qu’il faut travailler le moins possible, c’est risquer de se priver de ces opportunités de croissance.
Ensuite, l’idée que le temps passé au travail est du temps “perdu” ou “non gagné” me semble réductrice. Chaque heure investie peut être une occasion d’améliorer sa situation, que ce soit par une promotion, une reconnaissance ou simplement la satisfaction d’un travail bien fait. Oui, les pauses café, les trajets ou même les moments de repos sont nécessaires, mais ils ne sont pas en opposition au travail : ils le soutiennent. Un équilibre entre effort et détente permet de maintenir une productivité durable, pas de la saboter.
Enfin, rejeter la “culture du travail à tout prix” ne doit pas nous pousser à l’extrême inverse : une vision où le travail est vu comme une corvée à esquiver. Pour beaucoup, un travail bien choisi est une source de fierté, de créativité et de stabilité. Bien sûr, il ne s’agit pas de s’épuiser ou de sacrifier sa santé mentale pour un emploi. Mais travailler avec engagement, même à un rythme mesuré, c’est aussi investir dans son avenir, dans ses projets, et dans une société qui repose sur la contribution de chacun.
En résumé, le travail n’est pas l’ennemi. C’est une partie essentielle de la vie, qui, lorsqu’elle est bien encadrée et équilibrée, peut enrichir notre quotidien bien au-delà du simple salaire. Plutôt que de le minimiser, cherchons à lui donner du sens et à l’intégrer harmonieusement dans nos vies.
Le travail ne m'apporte que du stress, des insomnies...
Et je suis sûr que le % de personnes ayant la même vision que moi est important.
Et pourtant, j'ai un boulot de qualité, sympa...
Tout ce que tu cites : dépassement de soi... peut être atteint autrement.
On est tous dispensables, tous des pions sur l’échiquier du capitalisme moderne et ce n’est pas grave en soit. C’est nécessaire pour la bonne marche de la société et son équilibre mais ce n’est pas à mon sens nécessaire pour l’équilibre de chacun si tant est qu’on est actif à côté de son travail.
Des pistes d’amélioration pour moi serait de rémunérer les actes habituellement non rémunérés et qui participent grandement à la bonne marche du monde. S’occuper des enfants, entretenir les jardins, s’entraider, participer aux associations, etc … mais c’est tout aussi une utopie que ton discours.
J adhère a cette vision, et je ne comprends pas le "-3" qu il a reçu (avant que je contribue en le faisant remonter a -2 !).
Il me semble que ce message prône "le bon équilibre". Et on est d accord que celui ci n' est pas atteignable pour tout le monde. Si vous avez un chef toxique comme mentionné plus haut, il n y a effectivement pas grand chose a faire (a part partir - si on peut).
Il ne faut pas oublier que la motivation et l implication sont pour beaucoup dans le travail bien fait (et je ne parle pas que du travail rémunéré), et le travail bien fait est ce qui permet aussi aux choses de fonctionner. Si vous repeignez votre salon sans vous appliquer un minimum, ça ne sera pas joli : c est pas magique ! (Après, peut être qu on s en fout que ce soit joli ou pas, question de point de vue
Pour illustrer, comme tybs j'ai une situation relativement similaire. Je gagne plutôt un bon salaire dans un référentiel français (ie : 4800 x 1,13 x 12 + 5000 de primes diverses sur l'année + mutuelle au top que je ne paie pas), j'ai un job qui me permet de passer un temps colossal à réfléchir à de nouveaux concepts faisant appel à de la science un peu solide, j'ai des collègues sympas etc... Je reconnais même volontiers que j'ai plus de revenus que ce que je peux dépenser dans mon système de valeurs.
Donc comparé à l'immense majorité des travailleurs de ce pays, vraiment je jouis d'une excellente situation. Mais plusieurs choses viennent tout gâcher : une structure d'entreprise absolument lamentable qui ne permet pas de reconnaître la valeur ajoutée de chacun, des décisions prises pour des intérêts personnels égoïstes (ie: maximiser sa prime quand on est chef d'un truc random plutôt que penser à l'intérêt général). Au-delà de ça, faire mon job correctement, c'est bien beau mais ça me demande de jongler avec un quotidien compliqué, loin du reste de la famille, ne pouvant compter que sur mon épouse (et inversement).
Pour prendre un autre exemple, les médecins aussi sont dans une démarche de moins travailler (quand ils sont en libéral, le médecin hospitalier c'est très différent et je ne parle pas d'eux ici), souvent quand le tarif des consultations augmente, il réduisent leur temps de travail en conséquence. Et pourtant, ils sont loin, très loin, d'être à plaindre dans le système français.
Je pense que c'est une douce utopie ce que tu dis malheureusement. Cependant, le statut social qu'apporte le travail fait que quasiment tout le monde veut avoir un travail !
Par exemple si tu n'appelles pas tes potentiels clients faute de commerciaux, une autre entreprise le fera et donc le lendemain ils ne seront plus potentiellement tes clients.
Un autre exemple, même si tous les entreprises sont dans le même cas (exemple avec la covid), si tu as un loyer des 30000eur à payer, reparti sur 30 jours ça fait 1000eur par jour, reparti sur 29 jours ca fait presque 1035eur, tu perds donc 35eur par jour pendant un mois, à additioner avec les frais d'électricité, de chauffage, de leasing,...
Après, l'entreprise peut le voir comme du bien-être au travail, donc comme un investissement sur du long terme mais tout autant chaotique à calculer.
Il y a autant d'exemple qui penche d'un côté que de l'autre.
J'ai lu quelque livre la dessus, comme : Les entreprises humanistes de Jacques Lecomte, très beau à raconter aux chefs d'entreprises mais tres compliqué à appliquer en tant que patron, il faut y croire très fort.