Le 10 juin 1990, une des fenêtres du cockpit du vol 5390 de British Airways s'arracha et le commandant de bord, non attaché, fut expulsé à l'extérieur de l'avion par le souffle. Toutefois, retenu par ses pieds bloqués dans les commandes, il survécut, grâce aux efforts du copilote et des stewards qui l'ont tenu par les jambes jusqu'à l'atterrissage d'urgence.
Cet incident, qui aurait pu causer la perte de l'appareil et de ses passagers, était dû a un défaut de fixation d'une des fenêtres, et le commandant put reprendre ses fonctions 6 mois plus tard. Durant ce fameux vol, il a résisté au manque d'oxygène à 6000 m d'altitude et à un air glacé (-17°), avec un vent de 700 km/h.

Tous les commentaires (136)
Le pilote automatique ?
Voir à la 22ème minute environ dans la vidéo en source. C'est le steward qui tenait le commandant de bord par les pieds pendant que le copilote posait l'avion.
Survivor !
Ouaip mais il est quand même écrit que le copilote le retenait par les jambes, donc il a bien lu hein
En fait c'est les steward qui tenaient le pilote, le co-pilote lui s'occupait de faire atterrir l'avion d'urgence
Oui ! Mais probablement pas ce modèle ;)
Non la majorité des avions de lignes sont certifiés pour être opérés avec deux membres d'équipage technique : un pilote commandant de bord et un officier pilote de ligne ("copilote").
Parfois il y a 3 voire 4 pilotes mais c'est réservé aux vols longs-courriers de plus de 8 heures environ et aux vols de contrôle (où un instructeur contrôle un des pilotes en fonction).
Le système de pressurisation des avions de ligne augmente la pression à l'intérieur de la cabine par rapport à la pression extérieure afin que l'air soit respirable.
L'avion est comme gonflé de l'intérieur.
Du coup une vitre qui se barre c'est comme faire sauter le bouchon d'une bouteille de champagne, la pression étant beaucoup plus forte de l'intérieur vers l'extérieur.
En fait on peut considérer qu'il y a transformation adiabatique si c'est assez rapide pour que les échanges thermiques avec l'extérieur n'aient pas le temps de se produire. C'est souvent le cas pour les phénomènes rapides ou violents, comme ici.
L'atterrissage mais pas encore le décollage (du moins pas sur les avions de ligne commerciaux).
Les pilotes automatiques qui peuvent mener l'avion jusqu'au sol ("autoland") ont bien un mode "flare" qui fait l'arrondi, et sur les Airbus A380 et A350 il peut même adapter le freinage de façon optimale pour que les pilotes dégagent la piste par un taxiway choisi en vol.
Je l'ai vu sur " AIR CRASH " a national géographique
Le commandant de bord a-t-il eu des séquelles suite à cet incident?
Il est indiqué qu'il a pu reprendre ses fonctions 6 mois plus tard, mais porte-t-il des traces aussi bien physiques que psychologiques...?
Tu devrais relire "ces même pas 10 lignes"
Il dit que le froid a été ressenti par les gens suite a une réaction adiabatique etc.
En disant que le froid a été ressenti il induit bien qu'on parle ici d'une réaction de longue durée je pense
Les stewards lui tenaient les jambes, et le copilote piloté l'avion jusqu'à atterrir
Ce qui est scandaleux c'est de parler sans savoir. Les pilotes peuvent se détacher et aller et venir de même que les passagers en dehors du décollage et de l'atterrissage et des turbulences.
Le copilote conduisait et les stewards le retenait par les pieds...
Ah oui et l'avion il se conduit tout seul peut être ?
Moi j'ai deja pris l'avion et même deux fois et donc j'ai jamais vu le pilote se balader parce qu'il était trop occupé à conduire et je le vois mal se balader dans l'avion avec les mains sur le volant parce qu'il a pas les bras élastiques donc par pitié relis toi avant de dire des bêtises !
A croire que toi aussi tu as du mal avec même pas 10 lignes comme tu dis. "grâce aux efforts des Stewart et du co-pilote qui l'ont tenu par les jambes jusqu'à l'atterrissage d'urgence"