Faites au moins un enfant ! Selon une étude conduite sur 366 000 femmes européennes âgées de 25 à 70 ans, cela réduirait le risque de décès de 20% par rapport aux femmes n'en ayant pas. Une plus faible exposition aux oestrogènes serait en cause, et associée à un moindre risque d'obésité ou de développer de l'hypertension.
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On ne rédige pas un article la, inutile de mettre tous les détails statistiques ça n'a aucun intérêt dans une anecdote courte !!
On a les sources pour ça !!
Quand une anecdote te parle d'un théorème de mathématiques elle en fait rarement la démonstration ;)
L'anecdote n'a cependant aucun sens car "réduire le risque de décès " tout seul, ça ne veut rien dire !!
On réduit le risque de décès par rapport à une cause.
Exemple : réduction de 20% du risque de décès par AVC à 5 ans.
Il est vrai que de nombreuses publications, dans le domaine médical notamment, fait état de corrélations entre n'importe quoi et n'importe quoi, sans aucun fondement solide. Et comme tout le monde veut vivre longtemps, mais ne pas vivre vieux, ces études toujours introduites par "selon les experts [variante: chercheurs], il est prouvé que..." ont une portée certaine.
Alphonse Allais avait fait encore mieux: "il est statisquement prouvé que la plupart des épouses infidèles ont des maris cocus".
Je n'ai fait que des mises en garde sans invoquer aucun théorème; ce serait mal venu, car dans la vieillotte analyse multi-variée, il n'y en a pas; c'est un simple arrangement de tableaux.
Les sources ignorent visiblement les méthodes d'analyse infiniment plus puissantes, comme l'analyse en composantes principales, qui elles demandent des connaissances mathématiques et que je me suis donc bien gardé d'évoquer.
il y a cependant de nombreux effets secondaires:
nuits courtes, couches sales, grippe, gastro, trajets, argent de poches, adolescence...
La première est publiée par le BioMed Central, un organisme britannique récent. Yale a commencé à le subventionner puis a vite arrêté. La politique est "l'open-access", avec une "peer-review", et non un comité de personnalités incontestables.
C'est donc une revue qui pour ne pas être fantaisiste ni grand public, ne fait pas autorité.
L'article en question, écrit par une cinquantaine d'auteurs, semble manquer de rigueur, fait appel à de vieilles méthodes statistiques (c'est probablement pour cela qu'ils n'ont pu prendre en compte que très peu de facteurs, tous biologiques, assez arbitraires reconnaissent-ils, et non sociologiques, sauf le fait d'être ou non fumeur). Il y a beaucoup de tableaux de chiffres, par rapport à l'analyse de ceux-ci.
Il se termine par "further studies are needed to confirm the findings". Eh oui, il faut lire de A à Z.
Les auteurs ont donc bien senti que leurs conclusions étaient provisoires.
Il se peut que leur texte, au demeurant prudent, ait été repris par un journaliste en quête de sensationnel
Beaucoup de ces articles sur des études basées sur des statistiques etc... simplifient trop le sujet, si bien qu'on peut faire dire n'importe quoi à ces chiffres.
Méfiance donc face à l'argument d'autorité : les gens se disent trop "ok ça vient d'un scientifique donc je peux débrancher mon cerveau,il a forcément raison!"
Faut garder son esprit critique, même face à un sujet qui semble dépasser notre niveau de connaissance, à mon avis.
(ça me rappelle la blague qu'on s'amusait à faire sur les dangers du monoxyde de dihydrogène présent partout & dangereux à forte dose)
Et les personnes qui ne peuvent pas faire d'enfants ils font comment ?
Une petite réflexion sur l'espérance de vie : on a souvent l'impression qu'elle concerne les gens qui naissent au moment où on en parle, mais non ! Peut-être que les bébés qui naissent en ce moment auront une espérance de vie de 130 ans. Une espérance de vie de 83 ans, c'est l'espérance de vie des gens nés il y a 83 ans.
Je suis ok pour sauver des vies ! Qui passe en première ?
A l'école, j'avais appris que les grossesses réduisaient le risque de cancer de l'utérus, et l'allaitement le risque de cancer du sein.