Les femmes ayant un enfant ont une meilleure espérance de vie

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Faites au moins un enfant ! Selon une étude conduite sur 366 000 femmes européennes âgées de 25 à 70 ans, cela réduirait le risque de décès de 20% par rapport aux femmes n'en ayant pas. Une plus faible exposition aux oestrogènes serait en cause, et associée à un moindre risque d'obésité ou de développer de l'hypertension.


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a écrit : Telle qu'elle est rédigée, l'anecdote n'a pas de sens, mathématiquement parlant.
Il y manque:
- le niveau de confiance ("j'ai tel % de chances d'avoir raison si je dis que ...);
- l'intervalle de confiance ("... est situé entre x% et y%).

Selon la f
ormule célèbre (attribuée à diverses personnes, je ne sais quelle est la bonne):
"il y a les menteurs, les sacrés menteurs, et les statisticiens".
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Tu te trompe de combat.
On ne rédige pas un article la, inutile de mettre tous les détails statistiques ça n'a aucun intérêt dans une anecdote courte !!
On a les sources pour ça !!
Quand une anecdote te parle d'un théorème de mathématiques elle en fait rarement la démonstration ;)
L'anecdote n'a cependant aucun sens car "réduire le risque de décès " tout seul, ça ne veut rien dire !!
On réduit le risque de décès par rapport à une cause.
Exemple : réduction de 20% du risque de décès par AVC à 5 ans.

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a écrit : Tu te trompe de combat.
On ne rédige pas un article la, inutile de mettre tous les détails statistiques ça n'a aucun intérêt dans une anecdote courte !!
On a les sources pour ça !!
Quand une anecdote te parle d'un théorème de mathématiques elle en fait rarement la démonstration ;)
L'anecdote n'a cependant aucun sens car "réduire le risque de décès " tout seul, ça ne veut rien dire !!
On réduit le risque de décès par rapport à une cause.
Exemple : réduction de 20% du risque de décès par AVC à 5 ans.
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Je suis d'accord que "réduire le risque de décès" ne veut pas dire grand chose sans précision, en revanche returning n'a pas complètement tort : si le niveau de confiance était de 10%, le nombre de 20% n'aurait aucun intérêt. En pratique on ne voit jamais ces données, ce qui permet de faire des articles des plus fantaisistes ("selon une équipe de chercheurs, vous avez dix fois plus de chances de mourir d'un AVC si le kangourou du zoo de Sydney a fait un nombre impair de bonds dans la journée"), à s'empresser de relayer sur les réseaux sociaux bien sûr :)

a écrit : Selon une étude très sérieuse, la plupart des personnes décédant avant 18 ans n'ont pas d'enfants, si bien que si vous avez des enfants, il y a de fortes chances que vous viviez au-delà de 18 ans.

Une autre étude encore plus sérieuse affirme que plus vous avez d'enfants, plus la probabilité
de décéder en se fracassant sur un Lego mal rangé est importante. Afficher tout
Bravo pour la mise en boîte.
Il est vrai que de nombreuses publications, dans le domaine médical notamment, fait état de corrélations entre n'importe quoi et n'importe quoi, sans aucun fondement solide. Et comme tout le monde veut vivre longtemps, mais ne pas vivre vieux, ces études toujours introduites par "selon les experts [variante: chercheurs], il est prouvé que..." ont une portée certaine.
Alphonse Allais avait fait encore mieux: "il est statisquement prouvé que la plupart des épouses infidèles ont des maris cocus".

a écrit : Tu te trompe de combat.
On ne rédige pas un article la, inutile de mettre tous les détails statistiques ça n'a aucun intérêt dans une anecdote courte !!
On a les sources pour ça !!
Quand une anecdote te parle d'un théorème de mathématiques elle en fait rarement la démonstration ;)
L'anecdote n'a cependant aucun sens car "réduire le risque de décès " tout seul, ça ne veut rien dire !!
On réduit le risque de décès par rapport à une cause.
Exemple : réduction de 20% du risque de décès par AVC à 5 ans.
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La très mauvaise rédaction ne m'avait pas échappé, mais je l'ai attribuée au fait que l'on n'a droit qu'à 300 caractères, même les blancs comptent (ne dites pas "et les noirs alors!", on me l'a déjà faite). On peut quand même rétablir le sens.
Je n'ai fait que des mises en garde sans invoquer aucun théorème; ce serait mal venu, car dans la vieillotte analyse multi-variée, il n'y en a pas; c'est un simple arrangement de tableaux.
Les sources ignorent visiblement les méthodes d'analyse infiniment plus puissantes, comme l'analyse en composantes principales, qui elles demandent des connaissances mathématiques et que je me suis donc bien gardé d'évoquer.

a écrit : Bravo pour la mise en boîte.
Il est vrai que de nombreuses publications, dans le domaine médical notamment, fait état de corrélations entre n'importe quoi et n'importe quoi, sans aucun fondement solide. Et comme tout le monde veut vivre longtemps, mais ne pas vivre vieux, ces études toujours introduit
es par "selon les experts [variante: chercheurs], il est prouvé que..." ont une portée certaine.
Alphonse Allais avait fait encore mieux: "il est statisquement prouvé que la plupart des épouses infidèles ont des maris cocus".
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Je ne connais pas bien le monde de la recherche en sciences humaines ou en biologie, mais j'imagine que les journaux sérieux ont des filtres pour s'assurer de l'analyse sérieuse des données, en terme de statistiques. Si quelqu'un peut en dire plus, je suis preneur. Cependant, j'imagine que c'est comme en physique ou en mécanique, de grosses bouses peuvent être publiées, dans la course au nombre de publications (des chercheurs, et des journaux). J'ai déjà vu des relectures (reviews) d'articles de 12 pages qui faisaient quelques lignes seulement !!! Précisons que les relecteurs ne sont pas payés (les auteurs non plus, c'est les journaux qui prennent tout - certains auteurs vont jusqu'à payer pour donner plus de rayonnement à leur article).

il y a cependant de nombreux effets secondaires:
nuits courtes, couches sales, grippe, gastro, trajets, argent de poches, adolescence...

a écrit : Je ne connais pas bien le monde de la recherche en sciences humaines ou en biologie, mais j'imagine que les journaux sérieux ont des filtres pour s'assurer de l'analyse sérieuse des données, en terme de statistiques. Si quelqu'un peut en dire plus, je suis preneur. Cependant, j'imagine que c�39;est comme en physique ou en mécanique, de grosses bouses peuvent être publiées, dans la course au nombre de publications (des chercheurs, et des journaux). J'ai déjà vu des relectures (reviews) d'articles de 12 pages qui faisaient quelques lignes seulement !!! Précisons que les relecteurs ne sont pas payés (les auteurs non plus, c'est les journaux qui prennent tout - certains auteurs vont jusqu'à payer pour donner plus de rayonnement à leur article). Afficher tout La seconde source est de l'INSERM, dont le sérieux n'est pas en doute, mais le texte n'est qu'un résumé d'ensemble ne décrivant aucune méthode.
La première est publiée par le BioMed Central, un organisme britannique récent. Yale a commencé à le subventionner puis a vite arrêté. La politique est "l'open-access", avec une "peer-review", et non un comité de personnalités incontestables.
C'est donc une revue qui pour ne pas être fantaisiste ni grand public, ne fait pas autorité.
L'article en question, écrit par une cinquantaine d'auteurs, semble manquer de rigueur, fait appel à de vieilles méthodes statistiques (c'est probablement pour cela qu'ils n'ont pu prendre en compte que très peu de facteurs, tous biologiques, assez arbitraires reconnaissent-ils, et non sociologiques, sauf le fait d'être ou non fumeur). Il y a beaucoup de tableaux de chiffres, par rapport à l'analyse de ceux-ci.
Il se termine par "further studies are needed to confirm the findings". Eh oui, il faut lire de A à Z.
Les auteurs ont donc bien senti que leurs conclusions étaient provisoires.
Il se peut que leur texte, au demeurant prudent, ait été repris par un journaliste en quête de sensationnel

Beaucoup de ces articles sur des études basées sur des statistiques etc... simplifient trop le sujet, si bien qu'on peut faire dire n'importe quoi à ces chiffres.

Méfiance donc face à l'argument d'autorité : les gens se disent trop "ok ça vient d'un scientifique donc je peux débrancher mon cerveau,il a forcément raison!"

Faut garder son esprit critique, même face à un sujet qui semble dépasser notre niveau de connaissance, à mon avis.
(ça me rappelle la blague qu'on s'amusait à faire sur les dangers du monoxyde de dihydrogène présent partout & dangereux à forte dose)

Et les personnes qui ne peuvent pas faire d'enfants ils font comment ?

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a écrit : Il y a des femmes qui ne meurent pas??? Toute les femmes encore en vie.

a écrit : Faites 5 enfants risques de décès reduits de 100 % Sauf que avec 5 enfant ,tu risque d'avoir bien mal au crâne

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a écrit : Il y a des femmes qui ne meurent pas??? L'anecdote parle des femmes entre 25 et 70 ans. Évidemment que 100% des femmes meurent un jour ! :)

a écrit : L'anecdote parle des femmes entre 25 et 70 ans. Évidemment que 100% des femmes meurent un jour ! :) En fait, on en sait rien ; mais ça fait un petit moment que c'est ce qu'on observe.

Une petite réflexion sur l'espérance de vie : on a souvent l'impression qu'elle concerne les gens qui naissent au moment où on en parle, mais non ! Peut-être que les bébés qui naissent en ce moment auront une espérance de vie de 130 ans. Une espérance de vie de 83 ans, c'est l'espérance de vie des gens nés il y a 83 ans.

a écrit : Une petite réflexion sur l'espérance de vie : on a souvent l'impression qu'elle concerne les gens qui naissent au moment où on en parle, mais non ! Peut-être que les bébés qui naissent en ce moment auront une espérance de vie de 130 ans. Une espérance de vie de 83 ans, c'est l'espérance de vie des gens nés il y a 83 ans. Afficher tout Si on fait plusieurs enfants alors on ira encore mieux?

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a écrit : Une petite réflexion sur l'espérance de vie : on a souvent l'impression qu'elle concerne les gens qui naissent au moment où on en parle, mais non ! Peut-être que les bébés qui naissent en ce moment auront une espérance de vie de 130 ans. Une espérance de vie de 83 ans, c'est l'espérance de vie des gens nés il y a 83 ans. Afficher tout Je crois qu'il y a une distraction dans la formulation. L'espérance de vie de 83 ans, c'est la moyenne de la durée de la vie qu'auront finalement eue tous ceux qui vivent actuellement, quel que soit leur âge; (si 83 est le chiffre exact, je ne sais pas, mais il est plausible en Occident). Ceux qui ont dépassé cet âge ont, bien entendu individuellement, une espérance de vie évidemment supérieure, par exemple 102 ans (?) pour un centenaire. Ceux qui ont 82 ans, ayant déjà franchi pas mal d'obstacles, peuvent espérer vivre plus d'un an, par exemple 6 (?). Ceux qui ont actuellement 83 ans, ayant vécu encore un an de plus, peut-être 6 aussi.

a écrit : "Réduit les risques de décès de 20%"... Une petite correction de cette phrase s'impose. Je ne pense pas qu'en ayant un enfant on ai moins de chances de mourir! effectivement on a 100% de chance de finir par etre chanteur un jour ou l'autre (chanteur ==> des CD)

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Commentaire supprimé Expliquer sa blague n'est jamais bon signe

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Je suis ok pour sauver des vies ! Qui passe en première ?

A l'école, j'avais appris que les grossesses réduisaient le risque de cancer de l'utérus, et l'allaitement le risque de cancer du sein.

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