Un médecin français condamné pour meurtre est devenu un héros au Venezuela

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Le médecin français Pierre Bougrat fut un héros de la Grande guerre, puis condamné pour meurtre dans des circonstances troubles. Déporté au bagne de Guyane, il s'en évada en 1930 et gagna le Venezuela où il exerça son métier gratuitement pour les démunis. Les services rendus à la communauté lui valurent la protection du gouvernement vénézuélien jusqu’à sa mort en 1962. Après son décès un monument funéraire fut érigé et plusieurs places publiques vénézuéliennes portent son nom.


Commentaires préférés (3)

Mengele a suivi la même route....avec le côté sauveur héroïque en moins !

Il devait être condamné à mort mais ayant obtenu une croix de guerre et la légion d honneur, il fut seulement condamné à 25 ans de travaux forces en Guyane... Il clama tjs son innocence et s échappa avec des complices qq mois après son arrivée! Il essuya une tempête, s échoua plusieurs fois avant d arriver au Venezuela! Et il offrit ensuite son savoir médical aux plus démunis... Rédemption (ou pas...si il est innocent à la base)

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Le meurtre dont il est question est celui de son ami Rumèbe. En effet le docteur soignait Rumèbe de la syphilis en lui faisant des injections une fois par semaine. Mais un jour, Rumèbe fut porté disparu après la venue du docteur. On retrouva alors le cadavre emmuré dans un placard chez le docteur Bougrat. Ce dernier se défend en disant que son ami serait venu chez lui en racontant que sa sacoche lui a été dérobée, Bougrat serait alors partie a la recherche de la sacoche et quand il est revenu, il aurait trouvé le corps mort de Rumèbe et l aurait caché, pensant qu il serait le premier accusé.


Tous les commentaires (24)

Mengele a suivi la même route....avec le côté sauveur héroïque en moins !

a écrit : Mengele a suivi la même route....avec le côté sauveur héroïque en moins ! Il me semble que le Dr Mengele se soit planqué en Argentine

Il devait être condamné à mort mais ayant obtenu une croix de guerre et la légion d honneur, il fut seulement condamné à 25 ans de travaux forces en Guyane... Il clama tjs son innocence et s échappa avec des complices qq mois après son arrivée! Il essuya une tempête, s échoua plusieurs fois avant d arriver au Venezuela! Et il offrit ensuite son savoir médical aux plus démunis... Rédemption (ou pas...si il est innocent à la base)

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Le meurtre dont il est question est celui de son ami Rumèbe. En effet le docteur soignait Rumèbe de la syphilis en lui faisant des injections une fois par semaine. Mais un jour, Rumèbe fut porté disparu après la venue du docteur. On retrouva alors le cadavre emmuré dans un placard chez le docteur Bougrat. Ce dernier se défend en disant que son ami serait venu chez lui en racontant que sa sacoche lui a été dérobée, Bougrat serait alors partie a la recherche de la sacoche et quand il est revenu, il aurait trouvé le corps mort de Rumèbe et l aurait caché, pensant qu il serait le premier accusé.

Ou bien peut être a-t-il abrégé les souffrances de son ami, un ange de la mort ?

Ik est dit dans la source que son ami est mort d'après les experts d'un choc anaphylactique des suites de son traitement. On peut toujours se poser la question si c'est volontaire ou juste un accident. Néanmoins son aide aux plus démunis reste à saluer je pense :)

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Tout est bien qui finit bien.

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a écrit : Le meurtre dont il est question est celui de son ami Rumèbe. En effet le docteur soignait Rumèbe de la syphilis en lui faisant des injections une fois par semaine. Mais un jour, Rumèbe fut porté disparu après la venue du docteur. On retrouva alors le cadavre emmuré dans un placard chez le docteur Bougrat. Ce dernier se défend en disant que son ami serait venu chez lui en racontant que sa sacoche lui a été dérobée, Bougrat serait alors partie a la recherche de la sacoche et quand il est revenu, il aurait trouvé le corps mort de Rumèbe et l aurait caché, pensant qu il serait le premier accusé. Afficher tout "Emmuré" c est dans un mur non ? "Caché" dans un placard plutot ?

a écrit : "Emmuré" c est dans un mur non ? "Caché" dans un placard plutot ? Muré*

a écrit : Le meurtre dont il est question est celui de son ami Rumèbe. En effet le docteur soignait Rumèbe de la syphilis en lui faisant des injections une fois par semaine. Mais un jour, Rumèbe fut porté disparu après la venue du docteur. On retrouva alors le cadavre emmuré dans un placard chez le docteur Bougrat. Ce dernier se défend en disant que son ami serait venu chez lui en racontant que sa sacoche lui a été dérobée, Bougrat serait alors partie a la recherche de la sacoche et quand il est revenu, il aurait trouvé le corps mort de Rumèbe et l aurait caché, pensant qu il serait le premier accusé. Afficher tout Bougrat et Rumèbe s'aimaient secrètement sans se l'avouer. L'idéal d'amour de Rumèbe, tout comme Bougrat d'ailleurs, était platonique, et bien que les pulsions n'eussent point été absentes il n'était pas question ne serait-ce que de tendresse physique entre les deux hommes. Rumèbe avait faint d'avoir la syphilis afin d'être sûr de voir son ami régulièrement. Au demeurant, le caractère particulier de l'affection était le meilleur gardien de la pureté de son sentiment. Malheureusement le traîtement étant dangeureux, il en mourrut un jour. Bougrat était impuissant. Un peu de morphine, c'est tout ce qui était en son pouvoir. La courte agonie fut l'occasion des confessions, la honte s'en fut et durant les quelques minutes qui donnent son sens à une vie entière, il rirent et pleurèrent. Bougrat décida alors de conserver le corps de son ami chéri pour l'avoir tout près de lui. Il le cacha puis s'en fut chez un taxidermiste de sa connaissance. Pendant ce temps sa femme, qui à tort ou à raison avait flairé quelque infidélité découvrit le pauvre Rumèbe et, après avoir admiré ses factions, s'en fut à la police. Bien sûr Bougrat, confus, ne put rien faire d'autre que de clamer son innocence sans pouvoir l'expliquer. Et l'aurait-on cru? Rien n'est moins sûr. Une fois au bagne, il se lia intimement avec un gardien compréhensif et très beau lui aussi qui, ému par son histoire, lui donna l'occasion de s'en aller avec une carte et des provisons. Une fois au Venezuela, il défendit la vie avec acharnement et, chaque fois qu'il éloignait la mort d'un être humain, il sentait dans son coeur son beau Rumèbe qui l'aimait.

Ca ne rigolait pas à l'époque... Un medecin qui n'avait pas le bon Rumèbe, direct au bagne !

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Dis mois que toi aussi tu viens de prendre une grande respiration... ;)

a écrit : Bougrat et Rumèbe s'aimaient secrètement sans se l'avouer. L'idéal d'amour de Rumèbe, tout comme Bougrat d'ailleurs, était platonique, et bien que les pulsions n'eussent point été absentes il n'était pas question ne serait-ce que de tendresse physique entre les deux hommes. Rumèbe avait faint d'avoir la syphilis afin d'être sûr de voir son ami régulièrement. Au demeurant, le caractère particulier de l'affection était le meilleur gardien de la pureté de son sentiment. Malheureusement le traîtement étant dangeureux, il en mourrut un jour. Bougrat était impuissant. Un peu de morphine, c'est tout ce qui était en son pouvoir. La courte agonie fut l'occasion des confessions, la honte s'en fut et durant les quelques minutes qui donnent son sens à une vie entière, il rirent et pleurèrent. Bougrat décida alors de conserver le corps de son ami chéri pour l'avoir tout près de lui. Il le cacha puis s'en fut chez un taxidermiste de sa connaissance. Pendant ce temps sa femme, qui à tort ou à raison avait flairé quelque infidélité découvrit le pauvre Rumèbe et, après avoir admiré ses factions, s'en fut à la police. Bien sûr Bougrat, confus, ne put rien faire d'autre que de clamer son innocence sans pouvoir l'expliquer. Et l'aurait-on cru? Rien n'est moins sûr. Une fois au bagne, il se lia intimement avec un gardien compréhensif et très beau lui aussi qui, ému par son histoire, lui donna l'occasion de s'en aller avec une carte et des provisons. Une fois au Venezuela, il défendit la vie avec acharnement et, chaque fois qu'il éloignait la mort d'un être humain, il sentait dans son coeur son beau Rumèbe qui l'aimait. Afficher tout C'est une fiction que tu viens d'inventer ou c'est une hypothèse historique ?

a écrit : Mengele a suivi la même route....avec le côté sauveur héroïque en moins ! Mengele? Ça va pas ou quoi? Quand il était en fuite au Brésil il n'a jamais fait dans l'humanitaire... Rien à voir!

a écrit : Il me semble que le Dr Mengele se soit planqué en Argentine Planqué au Brésil. Et aucun rapport avec l'anecdote Mengele.

a écrit : Au moins il y avait les bagnes avant.. T'as envie déjà de séjourner juste à la prison de Fleury-Mérogis? Tu sais combien ça coute les bagnes? Réfléchis un peu: Admettons qu'on ne se souçi pas des prisonniers. Il faut le personnel de prison, et leur famille, donc il faut les payer ces gens là, et plus que les autres car ils seront isolés. Et l'école pour les enfants? Ensuite, comment y emmener le prisonnier, ceux qui l'accompagnent, pense au ravitaillement, en nourriture, eau douce, eau chaude etc... Bref, une prison inutile, encore plus inutile si on y enferme un innocent.

Ça me rappel le docteur Marcoh dans le manga full metal alchemist qui soignait les gens gratuitement après avoir servie dans l'armée, peut être qu'il a été inspiré par le personnage qui sait...

a écrit : Mengele? Ça va pas ou quoi? Quand il était en fuite au Brésil il n'a jamais fait dans l'humanitaire... Rien à voir! Vous deviez être absent le jour de la distribution du sens de l'humour...(je vois que ça)

a écrit : C'est une fiction que tu viens d'inventer ou c'est une hypothèse historique ? Non non, c'est tout à fait authentique.
Source: éditions Harlequin