Tout Tarantino se déroule dans 2 univers

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L'ensemble des films de Quentin Tarantino ont un lien entre eux car ils se déroulent dans deux univers qui sont connectés. Le premier est le monde réel, et le second représente les films que vont voir ceux du premier. Par exemple, le réalisateur explique que les personnages de Pulp Fiction vont voir au cinéma Kill Bill. Différents clins d'oeils et références dans tous ses films illustrent ces connexions, certains personnages de films différents ayant des liens de parenté.


Tous les commentaires (35)

Ses personnages qui fument consomment seulement du tabac de la marque "Red Apple".

C'est si génial que ça, de mettre des références de ses films dans ses films ?

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a écrit : C'est si génial que ça, de mettre des références de ses films dans ses films ? Je suis du même avis...
C'est une annecdote, mais je vois pas trop ce que ça a de si formidable.

À moins que ce soit le premier à l'avoir fait, là il y aurait quelque chose de remarquable, mais j'ai de sérieux doute.

Je trouve même que dire "il y a deux univers" est un peu exagéré.
Les personnages n'ont jamais vraiment existé, il n'y a donc qu'un seul univers : semblable au nôtre mais un peu différent.


Après, je trouve ça sympa comme clin d'œuil, je dis pas le contraire. Mais pas de quoi crier au génie non plus. C'est pas comme s'il avait réellement intriqué des scénarios différents de façon complexe.
( Comme les auteurs précités. )

Je suis le seul à ne pas avoir aimé Pulp Fiction ?

a écrit : Oui c'est vrai je ne me souviens à quel moment dans le film un personnage dit aller voir Kill Bill... C'est une image.

La moitié de son univers est censée se passer dans le monde "réel" => Les truands de Pulp Fiction (ou ceux de Reservoir Dogs) évoluent dans un monde censé (dans le délire créateur) se trouver quelque part dans notre monde à nous, en gros. Si ces gens là prennent une balle, ils se vident doucement de leur sang et finissent par trépasser. On va dire que ce qui se passe obéit aux lois communes de la physique.

L'autre moitié est assumée comme étant un univers purement fictif : les cinq-doigts-et-la-paume-qui-font-exploser-le-coeur, les explosions de sang de Jango, l'assasinat d'Hitler... Là, ce sont davantage les conventions caricaturées du cinéma qui font se mouvoir ce monde-là. Les gerbes de sang de Django ne sont pas là parce qu'on a tiré sur le gus et que ça a touché telle artère ; elles sont là parce qu'il faut du sang.

Pour illustrer ça, on pourrait dire que dans l'oeuvre, Pulp Fiction simule la réalité, alors que Kill Bill assume la fiction (avec passages dessin animés et tout). Du coup, dans l'idée, des personnages comme Vincent Vega ou Mr Orange pourraient se dire "tiens on va voir Kill Bill". Mais il ne le font pas, entre autres parce que Kill Bill est sorti une dizaine d'année après Pulp Fiction.

Enfin, je suis d'accord sur le fait que Tarantino est très très bon, et j'adore son cinéma ; mais ce n'est pas tellement ce découpage qui en est la cause. La puissance des dialogues les plus anodins(dont je ne trouve d'equivalent que chez Audiard ou Sergio Leone), la pertinence des musiques (qui font mouche à tous les coups), la douce folie de personnages terriblement humains, les caprices du type qui fait partager son délire au monde entier(le début d'Inglorious Basterds criant : "Tiens, j'ai envie de faire un western qui se passe pendant la seconde guerre mondiale")... Ca c'est ce qui est épatant chez lui.

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a écrit : Ce n'est pas non plus si élaboré et complexe... Honoré de Balzac a fait de même dans ses œuvres appartenant à la Comédie Humaine, sauf qu'ici il n'y a qu'un univers, le monde réel (et encore je ne suis pas sur mais il se peut que certains ouvrages soient fantastiques) et que cela s'étend sur presque 100 livres. Par exemple on peut suivre la vie de Eugène de Rastignac sur plusieurs livres, livres dans lesquels il n'est pas tout le temps le personnage principal. Afficher tout Oui d'accord mais un écrivain n'est pas soumis à aucune pression financière ou autre qui peuvent influencer son oeuvre intrinsèquement !
Un réalisateur peut subir une pression des acteurs, de la production etc et arriver un construire un ou plusieurs monde au travers des années par ses œuvres indépendamment de toutes formes de contraintes (entre un humain et un papier il y a bien moins de contraintes qu'entre un humain et un film) c'est pas mal !

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a écrit : Je suis le seul à ne pas avoir aimé Pulp Fiction ? Moi, c'est le seul que j'ai aimé, avec Réservoir Dog et Jackie Brown.

Il n'a fait que 3 bons films.

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C'est un peux comme les Disney, si on prête attention chaque dessin animé laisse un clin d'oeil à un futur Disney

a écrit : Moi, c'est le seul que j'ai aimé, avec Réservoir Dog et Jackie Brown.

Il n'a fait que 3 bons films.
Donc, si tu n'aimes pas, c'est que ce ne sont pas de bons films ? Sacré estime de toi même

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a écrit : Moi, c'est le seul que j'ai aimé, avec Réservoir Dog et Jackie Brown.

Il n'a fait que 3 bons films.
N'affirme pas qu'il n'a fait que 3 bons films. C'est ton avis, pas celui de tout le monde

a écrit : "Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est : vas y fonce. Oublie que t'as aucune chance, on sait jamais, sur un malentendu, ça peut peut-être marcher". ^__^ Pourquoi il pourrait pas le faire ? Tout le monde à des idées et peut créer. Peut importe le résultat, l'important c'est la phase de création. Et tu crois vraiment que tous ces artistes (Tarantino, De Balzac cité précedemment ou tous les autres, Rowling, Tolkien) savaient qu'ils allaient réaliser des chefs d'oeuvre avant même d'essayer ? Tout le monde a un génie qui sommeille en lui, et le plus idiot est celui qui ne tente rien

a écrit : Donc, si tu n'aimes pas, c'est que ce ne sont pas de bons films ? Sacré estime de toi même Non, c'est parce-que ce ne sont pas de bons films que je n'aime pas...

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