Statistiquement parlant, le supersonique Concorde est passé du statut d'avion le plus sûr à celui de plus dangereux au monde en un seul crash. Ce paradoxe s'explique par le peu de vols effectués : seuls 14 appareils ont effectué des vols commerciaux en 27 ans, pour un total de 90 000 heures de vol environ et un unique crash, lui affectant le taux conséquent de plus de 11 accidents par million d'heures de vol.
Les appareils les plus répandus dépassent rarement un taux de 2 mais cumulent plusieurs millions d'heures de vols, ce qui rend les chiffres exploitables au contraire de ceux du supersonique français.
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Une chose que je n'ai jamais comprise c'est pourquoi les compagnies et/ou le constructeur ont absolument voulu remédier au défaut qui avait causé le crash et refaire toute une procédure de qualification pour qu'il soit autorisé à voler de nouveau alors qu'on savait déjà qu'il n'était pas rentable et que son exploitation commerciale allait être abandonnée peu après de toutes façons ? C'était un baroud d'honneur ou il y a une vraie raison administrative ou économique ou autre ?
Ce qui est illustré dans cette anecdote c'est la notion d'échantillon représentatif, si un événement est rare et l'échantillon trop faible, on sait que la moyenne calculée ne sera pas fiable. On mesure la représentativité de l'échantillon en même temps que le moyenne pour savoir justement si le calcul est fiable. Par exemple si on a l'habitude de trouver à peu près une pomme pourrie pour 10 caisses de 10 kg, et qu'on trouve deux pommes pourries dans la première caisse d'une nouvelle livraison, qu'est ce qu'on peut en conclure sur le producteur qui a envoyé cette livraison ? Rien car il faudrait contrôler plus de caisse pour faire une moyenne fiable !
@galawar, je me permets un petit commentaire hors sujet sur l'effet papillon qui contrairement ce que l'on pense n'existe pas vraiment... C'est un météorologue (Lorenz) qui a fait une métaphore provocatrice lors de l'exposé de ça théorie (faisant partie des théories du chaos) visant à démontrer le non déterminisme d'événements du fait de variables infinitésimales. Un des resultats graphiques de Lorenz ressemblait à un papillon d'où ça métaphore....
Devrais je en faire une anecdote?
En gros cette statistique est complètement inutile
113 morts pour rien. ☹️
C'est pas courant de voir un avion se crasher sur un aéroport comme ce fut le cas du Concorde à l'aéroport CDG de Paris. Selon les enquêtes de l'époques, l'accident a eu lieu à cause d'une petite barre métallique d'une dizaine de centimètres qui s'est disloquée d'un autre avion qui est passé avant. Comme quoi il suffit d'un petit détail pour foutre en l'air un projet prometteur qui était celui du Concorde, en plus du fait qu'il n'était pas rentable et qu'il était réservé à une catégorie de voyageurs assez aisés.
À cause de (ou grâce à) cet accident, les mesures de sécurité et les contrôles ont été renforcés dans tous les aéroports du monde.
*supersonique franco-britannique s'il vous plaît :)
Comment un avion peut-il cumuler des millions d'heures ?
Il lui faudrait des siècles ?
Par exemple, quand on dit que l'Airbus A320 est sûr, on parle de tous les A320.
Et puisque tous les modèles d'avions n'ont pas forcément des millions d'heures de vol, on rapporte proportionnellement la quantité d'heures de tous les modèles à un nombre commun (le fameux million) pour pouvoir les comparer.
Quant au choix de ce nombre commun, c'est certainement à cause de la rareté des incidents et pour le confort de lecture : lire "2 incidents par million d'heures de vols" est plus agréable que "0,002 incidents par millier d'heures de vol".
Je ne fais que des suppositions et ça me semble cohérent, mais je serais ravi si un connaisseur pouvait valider.
Après il y a peut-être des conditions très spécifiques à ce genre de calcul de sûreté dont j'ignore totalement l'existence, qui rendent ce taux non calculable par la non-réunion des conditions, et que tu as voulu souligner en faisant remarquer que l'avion n'avait pas effectué son million d'heures de vol; dans ce cas là j'ai bien mal compris la remarque, je m'excuse pour ma réponse "inadaptée" et je demande des explications plus précises, pourquoi aurait-il fallu alors effectuer plus d'un million d'heures de vol pour calculer ce taux (non pas pour le rendre représentatif ou valable puisque le but même de l'anecdote est de démontrer qu'il ne l'est pas) mais juste calculable et pourquoi ceux qui réalisent ces statistiques les calculent quand même?
Désolé pour certains commentaires mais, quel que soit l'admiration que j'ai pour cet avion et le respect dû à ses constructeurs, il est très exagéré de dire qu'il est techniquement hors de cause dans le crash