La tarentule n'était pas si dangereuse

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La tarentule tient son nom de la ville de Tarente, en Italie. Les personnes souffrant de tarentulisme présentaient un profond état de léthargie pouvant conduire à la mort, dont on attribuait à tort la cause à une morsure d'araignée, la Lycose de Tarente.

Le mal décrit à l'époque est aujourd'hui plutôt attribué à des piqûres de veuves noires d'Europe.


Commentaires préférés (3)

a écrit : "A tort à une morsure d'araignée" pas vraiment vu que finalement c'était bien une araignée, juste pas la bonne "à tort la cause à une morsure d'araignée, la Lycose de Tarente."
Il suffit de finir la phrase pour qu'elle ait un sens.

On accuse A d'avoir tué B à tort. Finalement c'est C qui a tué B, donc ce n'est pas à tort vu que C est un humain et A n'était juste pas le bon.

Puis, cette tarentule originaire de Tarente, (responsable du Tarentullisme) apparu pour la première fois sur les écrans

Le Tarentino était né.

Il existe plusieurs types de Tarentelle. Elles étaient intimement liées au "caractère" de l'araignée, il fallait que la danse plaise à celle-ci pour que la thérapie soit efficace.
Paradoxalement, seule une agitation encore plus intense pouvait soigner le mal.
Les proches faisaient donc appel aux musiciens du village (souvent le pêcheur ou le paysan du coin), qui se relayaient pour éviter que la musique ne s'arrête, devant provoquer chez le malade l'irrépréhensible besoin de danser, jusqu'à entrer dans une transe frénétique. Cela pouvait durer sur plusieurs jours. Ces rituels étaient bien sûr très mal vu de l'Église, qui ne savait pas comment endiguer le phénomène, qui se répandait peu à peu de village en village.

Par exemple il y a la Pizzica : danse au rythme effréné (largement la plus répandue)
La Tammuriatta : originaire de Naples, la voix est accompagnée et chante la mélodie, donnant un rythme irrégulier à l'instrument qui doit s'adapter aux quelques improvisations de la part du ou de la chanteuse. Les Tammuriatta sont d'ailleurs dansées chaque année pour Pâques, dans les villages italiens aux pieds du Vésuve.

En dehors de la maladie, il ne faut pas oublier d'attribuer à cette danse toute sa dimension érotique. Les mouvements du corps, notamment la position arquée en arrière, jambes et bras écartés du bassin, était réputés comme très suggestifs, surtout à l'époque ! Ces circonstances un peu spéciales étaient les seules où les femmes avaient le droit de danser et de s'afficher ainsi.

La musique s'est rapidement popularisée, à tel point qu'il y a très peu de compositeurs classiques et romantiques qui n'en ont pas écrites par la suite. (Debussy, St-Saens, Rossini, Chopin, etc...)
Schubert en a même insérée une dans le dernier mouvement de sa 3ème symphonie.

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Tous les commentaires (19)

"A tort à une morsure d'araignée" pas vraiment vu que finalement c'était bien une araignée, juste pas la bonne

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a écrit : "A tort à une morsure d'araignée" pas vraiment vu que finalement c'était bien une araignée, juste pas la bonne "à tort la cause à une morsure d'araignée, la Lycose de Tarente."
Il suffit de finir la phrase pour qu'elle ait un sens.

On accuse A d'avoir tué B à tort. Finalement c'est C qui a tué B, donc ce n'est pas à tort vu que C est un humain et A n'était juste pas le bon.

Au final, ça venait tout de même d’une araignée.

a écrit : "à tort la cause à une morsure d'araignée, la Lycose de Tarente."
Il suffit de finir la phrase pour qu'elle ait un sens.

On accuse A d'avoir tué B à tort. Finalement c'est C qui a tué B, donc ce n'est pas à tort vu que C est un humain et A n'était juste pas le bon.
Je veux bien, je l'ai lue et comprise cette phrase, je la trouve simplement mal tournée dans ton exemple avec le "à tort" à la fin de la phrase c'est justement bien plus clair.

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Puis, cette tarentule originaire de Tarente, (responsable du Tarentullisme) apparu pour la première fois sur les écrans

Le Tarentino était né.

Il existe plusieurs types de Tarentelle. Elles étaient intimement liées au "caractère" de l'araignée, il fallait que la danse plaise à celle-ci pour que la thérapie soit efficace.
Paradoxalement, seule une agitation encore plus intense pouvait soigner le mal.
Les proches faisaient donc appel aux musiciens du village (souvent le pêcheur ou le paysan du coin), qui se relayaient pour éviter que la musique ne s'arrête, devant provoquer chez le malade l'irrépréhensible besoin de danser, jusqu'à entrer dans une transe frénétique. Cela pouvait durer sur plusieurs jours. Ces rituels étaient bien sûr très mal vu de l'Église, qui ne savait pas comment endiguer le phénomène, qui se répandait peu à peu de village en village.

Par exemple il y a la Pizzica : danse au rythme effréné (largement la plus répandue)
La Tammuriatta : originaire de Naples, la voix est accompagnée et chante la mélodie, donnant un rythme irrégulier à l'instrument qui doit s'adapter aux quelques improvisations de la part du ou de la chanteuse. Les Tammuriatta sont d'ailleurs dansées chaque année pour Pâques, dans les villages italiens aux pieds du Vésuve.

En dehors de la maladie, il ne faut pas oublier d'attribuer à cette danse toute sa dimension érotique. Les mouvements du corps, notamment la position arquée en arrière, jambes et bras écartés du bassin, était réputés comme très suggestifs, surtout à l'époque ! Ces circonstances un peu spéciales étaient les seules où les femmes avaient le droit de danser et de s'afficher ainsi.

La musique s'est rapidement popularisée, à tel point qu'il y a très peu de compositeurs classiques et romantiques qui n'en ont pas écrites par la suite. (Debussy, St-Saens, Rossini, Chopin, etc...)
Schubert en a même insérée une dans le dernier mouvement de sa 3ème symphonie.

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je me suis bien renseigné on parle bien d'une araignée, je répète: une araignée!!!

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Pour découvrir ce qu'est la tarentelle musicalement, je vous conseille le groupe Officina Zoè. Notamment la chanson Pizzicarella.
Eventuellement pour creuser plus loin dans la tarentelle, il y a les enregistrements faits par Alan Lomax dans les années 50 en Italie, regroupés dans l'anthologie "Italian Treasury".

Merci pour ta syntaxe de merde qui rend ton histoire quasiment incompréhensible.

Étonné que personne n'ait parlé de Spiderman...

a écrit : Il existe plusieurs types de Tarentelle. Elles étaient intimement liées au "caractère" de l'araignée, il fallait que la danse plaise à celle-ci pour que la thérapie soit efficace.
Paradoxalement, seule une agitation encore plus intense pouvait soigner le mal.
Les proches faisaient donc appe
l aux musiciens du village (souvent le pêcheur ou le paysan du coin), qui se relayaient pour éviter que la musique ne s'arrête, devant provoquer chez le malade l'irrépréhensible besoin de danser, jusqu'à entrer dans une transe frénétique. Cela pouvait durer sur plusieurs jours. Ces rituels étaient bien sûr très mal vu de l'Église, qui ne savait pas comment endiguer le phénomène, qui se répandait peu à peu de village en village.

Par exemple il y a la Pizzica : danse au rythme effréné (largement la plus répandue)
La Tammuriatta : originaire de Naples, la voix est accompagnée et chante la mélodie, donnant un rythme irrégulier à l'instrument qui doit s'adapter aux quelques improvisations de la part du ou de la chanteuse. Les Tammuriatta sont d'ailleurs dansées chaque année pour Pâques, dans les villages italiens aux pieds du Vésuve.

En dehors de la maladie, il ne faut pas oublier d'attribuer à cette danse toute sa dimension érotique. Les mouvements du corps, notamment la position arquée en arrière, jambes et bras écartés du bassin, était réputés comme très suggestifs, surtout à l'époque ! Ces circonstances un peu spéciales étaient les seules où les femmes avaient le droit de danser et de s'afficher ainsi.

La musique s'est rapidement popularisée, à tel point qu'il y a très peu de compositeurs classiques et romantiques qui n'en ont pas écrites par la suite. (Debussy, St-Saens, Rossini, Chopin, etc...)
Schubert en a même insérée une dans le dernier mouvement de sa 3ème symphonie.
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Le fait de bouger pour guérir est surprenant. À ma connaissance, il faut mieux ne pas bouger quand on reçoit du poison afin d'éviter qu'il ne se propage.

En musique "classique" (entre guillemets car ce mot regroupe un millier d'années de musique dont la période classique qui ne dure qu'une centaine d'années), dans la période romantique, une tarentelle est une danse très rapide et vivante, en tempo 6/4 (2 croches triolées par mesure), majoritairement composée pour le violon.

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Vous allez peut être dire que je chipote, mais la fin de l'anecdote parle de "piqûre" de veuve noire, ne devrait on pas plutôt parler de morsure?

a écrit : Vous allez peut être dire que je chipote, mais la fin de l'anecdote parle de "piqûre" de veuve noire, ne devrait on pas plutôt parler de morsure? L'anecdote a été retouchée car je n'ai pas parlé de veuves noires quand je l'ai soumise, mais oui, on devrait parler de morsure, mais cet ajout est intéressant en tout cas. Je ne savais pas.
Il convient aussi de préciser que l'on confond souvent tarentules et mygales, les araignées que l'on appelle tarentules sont très souvent des mygales. Cet erreur vient souvent d'une erreur de traduction de l'anglais car mygale de dit 'tarantula' dans la langue de Shakespeare.

a écrit : "A tort à une morsure d'araignée" pas vraiment vu que finalement c'était bien une araignée, juste pas la bonne Si car ce n'est pas une morsure mais une piqûre.

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a écrit : Puis, cette tarentule originaire de Tarente, (responsable du Tarentullisme) apparu pour la première fois sur les écrans

Le Tarentino était né.
Tarantino...

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a écrit : "à tort la cause à une morsure d'araignée, la Lycose de Tarente."
Il suffit de finir la phrase pour qu'elle ait un sens.

On accuse A d'avoir tué B à tort. Finalement c'est C qui a tué B, donc ce n'est pas à tort vu que C est un humain et A n'était juste pas le bon.
Ce qui est à tord ce n'est pas l'araignée mais la morsure qui est en fait une piqûre (!)

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a écrit : Puis, cette tarentule originaire de Tarente, (responsable du Tarentullisme) apparu pour la première fois sur les écrans

Le Tarentino était né.
Prévisible ahah

Le subjonctif n'a qu'à bien se tenir !