La multinationale Bosch (70 milliards de chiffre d'affaires annuel) est détenue par une fondation à but caritatif. La "Robert Bosch Stiftung" détient 92% des parts, comme le souhaitait son fondateur. Elle n'a toutefois pas de droits de vote au conseil d'administration pour peser sur les décisions.
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Une anecdote sur les Bosch !!
Était-ce absolument nécessaire ou bien a-t-on profité de la crise pour le faire ? Je n'en ai aucune idée, je ne connais pas le dossier... mais depuis, Bosch a réalisé en 2017 son plus gros chiffre d'affaire jamais enregistré et les emplois ne sont pas revenus pour autant.
Il m'apparait quand même qu'une société qui emploie 120 000 personnes en Allemagne et plus de 300 000 dans 52 autres pays, joue assez "petit bras social" en licenciant "sec" 241 personnes, dans un seul pays, pour raison de crise... Les raisons devaient donc être purement économiques et de réorganisation générale ; et la crise aura été le prétexte... Ce n'est que mon humble avis, je ne suis pas un économiste ;)
L exemple est un peu simpliste mais comme l est l arguent “une entreprise qui fait des bénéfices ne devrait pas licencier”. Il y a dans les grosses entreprises plusieurs sites de production, sites de distribution, plusieurs produits etc. Ce n est pas parce qu on gagne de l argent au global qu il faut tout conserver. Et c est d ailleurs en théorie quand l entreprise va bien qu il faut savoir anticiper les périodes de vache maigre et investir sur ce qui va bien / payer pour arrêter ce qui ne va pas bien ou risque d aller moins bien. Sinon ce on ne se retrouve pas avec 200 licenciements mais 20000 cinq ans plus tard (et des indeminites 3 fois plus petites)...
(De plus, Une entreprise ne licencie jamais par plaisir. Licencier et recruter/former ont un coût en argent et en temps trop important pour le faire quand ce n est pas absolument nécessaire)
Bien entendu, la fondation n'existait alors pas encore (créée en 1964). Mon but ici n'est ni le point godwin ni de lancer un débat, mais je trouvais le paradoxe intéressant.
Vivre un licenciement n'est certainement pas chose facile, mais la flexibilité de l'emploi permet aussi d'en retrouver un plus facilement.
Évidement, si certains préfèrent croire que l'entreprise leur est redevable (je suis redevable à un réseau ou à des responsables, à des personnes, pas à une entité économique), pas étonnant qu'ils dépriment ensuite.
Cela dit, heureusement que les licenciements sont encadrés pour limiter les abus, même s'ils existeront toujours, on a quand même de la chance en france.
On peut aussi citer rolex dans le même cas ;)