Si l'un de vos proches venait à mourir de la peste ou encore du choléra, vous ne pourriez pas vous recueillir sur sa dépouille. En effet, tout soin de conservation du corps est interdit par la loi et l'enterrement doit être immédiat. Jusqu'au 31 décembre 2017, cette mesure incluait aussi les victimes du VIH.

Tous les commentaires (37)
Trompé d’anecdote !
Bonjour, j'ai perdu mon père dans la nuit du 23 au 24 avril 2017 (arrêt cardiaque) et son enterrement n'a eu lieu que le 28, selon sa volonté, il n'a reçu aucun soins, je l'ai veillé et je peux vous assurer qu'il avait l'air de dormir durant toute cette période. Pas de dégradation, la personne des pompes funèbres qui s'est occupé de lui quotidiennement était surpris d'une telle conservation sans soins... Mais il était exceptionnel mon papa...
La famille peu voir le défin au travers d'un ublot.
Un ami m'a dit que son père, mort du sida, dans les années 80 avait été enterré dans un cercueil plombé. Il en est resté très choqué
Requiescat in pace...
(Mon père a failli partir suite à un AVC, donc ce commentaire résonne en moi)
Et d’ailleurs la personne est enterrée dans un cercueil en zinc.
Sauf que là on ajoute des chaînes, juste par précaution...
Tu fais bien de préciser " en France". La capitale de mon pays en souffre encore, malheureusement...
Serieusement en belgique ? Tu nous fais peur
Normalement les cercueils en zinc (dit plombés) sont recouverts de bois et ne sont pas différents des cercueils "classiques" vu de l'extérieur.
C'est un peu comme une poupée russe, on met le corps dans le zinc et lui même dans le cercueil en bois.
Si ce ne fut pas le je comprends sont choc..
Mon pays *d'origine , désolé pour l'imprécision!
Donc infirmier ou médecin... un patient porteur du VIH on ne lui fait aucun soins?
Ou une femme enceinte, porteuse du VIH également, arrivent les contractions, le bébé est très mal positionné, pas de césarienne... Il ne faudrait pas se piquer ou se faire une coupure.
Plus sérieusement, si on bloc opératoire on peut prendre en charge un patient porteur du VIH, je pense qu'une fois décédé cela pourrait être pareil. Il existe des outils de protection et des précautions dans la réalisation d'une ponction ou d'une incision, tout comme pour le tri des déchets...
J'adore les commentaires comme ça, manifestement tu n'as pas lu à quoi je répondais ni même lu le PREMIER mot de mon commentaire : Thanatopracteur.
Je ne parlais pas de l'infirmier ou du médecin, ni du dentiste si tu veux extrapoler. Je ne parlais même pas du VIH (comme expliqué dans mon commentaire suivant 12/01/2018 15h56)
Je parle du thanatopracteur que bonvan, pensait bien protégé, mais celui ci (tout comme ton infirmier et ton médecin) encoures des risques si il se blesse pendant la manipulation du défunt.
Et oui, tous ces professionnels sont sensibilisé à la prise en charge des malades (porteurs du VIH ou autres) mais entre un chirurgien avec tout le dossier médical et un thanato qui officie dans son local ou chez le défunt, il y a une frontière.
Alors ça c’est vraiment intéressant merci pour les précisions jmcmb !
Faut aussi rappeler que la trithérapie, c'est plusieurs cachetons à gober par jour à heure fixe, TOUTE SA VIE. Et accessoirement, ce traitement (entièrement remboursé en France), coûte entre 1000 et 1500€ par mois. Coût supporté par la collectivité.
Alors si on peut éviter de contracter le virus, c'est pas plus mal...
lol mon commentaire bien que volontairement dédramatisant n'a pas pour but d'inciter les gens à ignorer les risques du Vih sous prétexte qu'il se traite bien en 2018. Tout le monde se passerait bien de la contrainte de prendre des médicaments à vie et des contrôles sanguins etc. Évidemment... !
Mais en 2018 vaut mieux vivre avec le Vih traité, plutôt que certaines maladies auto-immunes. C'est comme ça.
Certaines anecdotes mériteraient un petit édit aujourd'hui.