L'Intervision était l'équivalent du concours Eurovision en Union Soviétique, ouvert aux pays du bloc de l'Est. Pour pallier le manque de téléphones, le vote des téléspectateurs pour leur artiste préféré se faisait en allumant la lumière de leur salon quand il passait. Les résultats du vote étaient alors déterminés par les pics de consommation d'électricité lors de chaque passage.
Nos applications mobilesFacebookTwitterFeeds16398 anecdotes - 292 lecteurs connectés
Le site pour briller en soirée
Commentaires préférés (3)
On peut dire que le courant passait bien entre les chanteurs et les téléspectateurs...
On devrait faire pareil aux élections presidentielles pour reduire notre consommation globale d'éléctricité.
Cela rappelle des pics brutaux et inexpliqués, aux USA, de consommation d'eau lors des débuts de la télévision.
Jusqu'à ce que la corrélation avec les moments de pauses publicaires soit remarquée: on en profitait pour aller aux toilettes.
Tous les commentaires (17)
On peut dire que le courant passait bien entre les chanteurs et les téléspectateurs...
On devrait faire pareil aux élections presidentielles pour reduire notre consommation globale d'éléctricité.
Cela rappelle des pics brutaux et inexpliqués, aux USA, de consommation d'eau lors des débuts de la télévision.
Jusqu'à ce que la corrélation avec les moments de pauses publicaires soit remarquée: on en profitait pour aller aux toilettes.
Donc en faite les mecs devaient rester dans le noir et n allumé leur lumières que pour voter? Sa devait être vachement pratique..
C'était facile de tricher. Au lieu d'allumer la lumière du salon on allume le four et le fer à repasser et boum 50 votes d'un coup !
Bien vu !
Personnellement, je visualisais plutôt des familles qui devaient être à fond dedans !
Y avait pas beaucoup de jeux télévisés à la fin des années 70 encore moins qui possédaient une interactivité avec le public, surtout dans l'Europe Communiste !
Ca devait être l'évènement de la semaine, très sérieux et tout.
Les gens devaient s'impliquer à mort, genre, laisser le benjamin de la famille voter pour tout le monde, ou les disputes autour de l'interrupteur : "moi je veux voter pour Piotr", "non Natasha chante beaucoup mieux que lui", "rien à faire je vote pour l'Ukraine !"...
Edit : ou mieux, les gens qui détestaient un chanteur et coupaient le courant de l'immeuble ! Bonjour les bagarres :D Bon j'ai trop extrapolé là j'arrête !
J'adore ce genre d'anecdotes, merci unicyclon !!!
On a dit les «pics» de consommation.
Par rapport aux moyenne.
Tu n as donc pas a changer tes habites .
Ceux qui votaient pas la même chose que le camarade commissaire allaient au Goulag pour pédaler et produire de l électricité ?
Le père de La gagnante du 4 avril 1986 a fait ça à son boulot, ça a marché moyen...
Ben non, il a raison. Les téléspectateurs étaient invités à regarder l’émission dans le noir, et allumer la lumière lorsque leur candidat favori passait.
Source : les sources.
Aujourd'hui ils n'ont sûrement plus ce problème, ils diffusent plus de publicités que de programmes...!
Elle a rencontré un fulgurant succès international, qui s’est propagé jusqu’à nos frontières.
Manque de bol, ça s’est arrêté pile devant.
Tu sais à l’époque soviétique, ils n’étaient pas très riche, la télé étaient un signe de réussite mais les télés consommées tellement d’électricité que 90% des soviétiques allumées la télé ou gardaient les lumières allumées pas les deux, Produits de luxe en URSS
En même temps, ça devait être magnifique. Une ville dans le noir à une heure de grande écoute, des lumières qui s’allument puis s’éteignent en fonction des chansons ...
J’aurais aimé connaître ça.
Heureusement, ils n’avaient ni four ni fer à repasser ;-)
Du coup, on pouvait aussi boycotter en faisant l'inverse non ? On laisse tout allumé et on éteint à l'instant où le candidat qu'on aime pas passe !
Il paraitrait que ca à donné des idées à Claude François