Un basketteur aurait pu devenir milliardaire avec Nike

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Spencer Haywood fut un joueur de basketball professionnel qui fit le mauvais choix dans les années 70 : en négociation avec Nike, il préféra empocher la somme de $100 000 dollars plutôt que prendre 10% de parts dans la jeune société. Aujourd'hui, ces parts vaudraient pas loin de 10 milliards de dollars.


Commentaires préférés (3)

100 000$ en 1970 correspond à environ 650 000 $ en 2018.
J'aurais moi aussi hésité, ça faisait une très belle somme pour l'époque.

La marque Nike venait d'être créé en 1971, à une époque où le marché des chaussures de sport était dominé par Adidas et Puma, donc ce n'était pas facile de prévoir ce qu'allait devenir cette nouvelle marque. Après, 10% de parts c'était quand même pas négligeable, même si Nike était restée une marque de chaussures uniquement et d'envergure modeste, ça lui aurait rapporté peut-être plus que ces $100 000 à cette époque. Enfin, si en 1971 il a bien investi cet argent, il en a peut-être gagné pas mal par la suite aussi.

Rétrospectivement, il est souvent facile de juger qu'un choix est mauvais.
Par contre dans l'instant présent, c'est déjà plus délicat.


Tous les commentaires (36)

100 000$ en 1970 correspond à environ 650 000 $ en 2018.
J'aurais moi aussi hésité, ça faisait une très belle somme pour l'époque.

La marque Nike venait d'être créé en 1971, à une époque où le marché des chaussures de sport était dominé par Adidas et Puma, donc ce n'était pas facile de prévoir ce qu'allait devenir cette nouvelle marque. Après, 10% de parts c'était quand même pas négligeable, même si Nike était restée une marque de chaussures uniquement et d'envergure modeste, ça lui aurait rapporté peut-être plus que ces $100 000 à cette époque. Enfin, si en 1971 il a bien investi cet argent, il en a peut-être gagné pas mal par la suite aussi.

Rétrospectivement, il est souvent facile de juger qu'un choix est mauvais.
Par contre dans l'instant présent, c'est déjà plus délicat.

Si Nike avais coulé sont choix aurait été super

a écrit : Rétrospectivement, il est souvent facile de juger qu'un choix est mauvais.
Par contre dans l'instant présent, c'est déjà plus délicat.
Et oui, tout comme les innombrables éditeurs qui ont refusé le "torchon" de J.K. Rowling, les maisons de production qui ont nargué les Beatles, les amateurs de cryptomonnaie quand le Bitcoin valait 2 balles, la créatrice du logo de Nike (Carolyn Davidson)...
Si ils avaient su.

C'est un véritable coup de poker que de choisir la 2e solution surtout quand une marque est en phase de lancement ! Toujours chez Nike, la personne ayant dessiné le logo a été payée quelques dollars pour sa contribution au lieu de négocier une redevance. Quel dommage pour une virgule.

Dans le genre royalties qui rapportent, le coup de maître reste à mon avis celui de Georges Lucas pour la franchise Star Wars : il a préféré toucher des revenus sur tous les produits dérivés de la saga plutôt que d'être rémunéré pour le tournage du premier épisode de Star Wars. Beau gosse.

a écrit : C'est un véritable coup de poker que de choisir la 2e solution surtout quand une marque est en phase de lancement ! Toujours chez Nike, la personne ayant dessiné le logo a été payée quelques dollars pour sa contribution au lieu de négocier une redevance. Quel dommage pour une virgule.

Dans le genre ro
yalties qui rapportent, le coup de maître reste à mon avis celui de Georges Lucas pour la franchise Star Wars : il a préféré toucher des revenus sur tous les produits dérivés de la saga plutôt que d'être rémunéré pour le tournage du premier épisode de Star Wars. Beau gosse. Afficher tout
Exact pour Carolyn Davidson, alors étudiante en art graphique, qui a dessiné le logo de Nike en 1971 pour $35 ($218 aujourd'hui).

a écrit : C'est un véritable coup de poker que de choisir la 2e solution surtout quand une marque est en phase de lancement ! Toujours chez Nike, la personne ayant dessiné le logo a été payée quelques dollars pour sa contribution au lieu de négocier une redevance. Quel dommage pour une virgule.

Dans le genre ro
yalties qui rapportent, le coup de maître reste à mon avis celui de Georges Lucas pour la franchise Star Wars : il a préféré toucher des revenus sur tous les produits dérivés de la saga plutôt que d'être rémunéré pour le tournage du premier épisode de Star Wars. Beau gosse. Afficher tout
Ils l'ont quand même remercié en lui offrant une bague avec diamants + des actions chez eux, mais c'est une rivière par rapport à l'océan qu'elle aurait pu avoir!...
(Oui, il y a déjà une anecdote sur elle)

Ça me rappelle aussi l histoire des frères mac donald qui ont vendu leur parts pour une bouchee de pain mais qui a l epoque était une grosse somme...alors que si ils avaient garde les 1% sur le chiffre ils seraient multi millionnaire...

a écrit : Ils l'ont quand même remercié en lui offrant une bague avec diamants + des actions chez eux, mais c'est une rivière par rapport à l'océan qu'elle aurait pu avoir!...
(Oui, il y a déjà une anecdote sur elle)
Je ne sais pas dans quel monde vous vivez mais j’aimerais bien vous rejoindre.
Dans le mien, un graphiste ne reçoit pas des parts d’une société quand il dessine un logo. Il reçoit un cachet, selon l’importance de la marque.
Un peu plus de 200$ dans les années 70 de la part d’une marque peu connue, pour une étudiante par encore diplômée ? Le deal est très bon.

a écrit : La marque Nike venait d'être créé en 1971, à une époque où le marché des chaussures de sport était dominé par Adidas et Puma, donc ce n'était pas facile de prévoir ce qu'allait devenir cette nouvelle marque. Après, 10% de parts c'était quand même pas négligeable, même si Nike était restée une marque de chaussures uniquement et d'envergure modeste, ça lui aurait rapporté peut-être plus que ces $100 000 à cette époque. Enfin, si en 1971 il a bien investi cet argent, il en a peut-être gagné pas mal par la suite aussi. Afficher tout Et surtout on ne peut pas savoir ce que serait devenue la marque s'il avait accepté les 10% de parts. Si ça se trouve, avec les $100 000 de plus en trésorerie et ses décisions influencées par cet actionnaire, la société aurait fait des choix différents qui auraient été moins réussis. Quand on lit les success story des grandes entreprises, on peut être impressionné par le fait que les dirigeants ont toujours fait les bons choix de manière constante, mais on est moins impressionné quand on sait que les entreprises qui ont fait flop ne vous donnent pas leur histoire à lire. Alors dans doute les dirigeants étaient doués mais d'autres aussi doués ont eu moins de chance et donc il y a une part de hasard et on ne sait pas à l'avance ce qui va marcher et surtout comment un changement peut influencer l'avenir.

a écrit : Je ne sais pas dans quel monde vous vivez mais j’aimerais bien vous rejoindre.
Dans le mien, un graphiste ne reçoit pas des parts d’une société quand il dessine un logo. Il reçoit un cachet, selon l’importance de la marque.
Un peu plus de 200$ dans les années 70 de la part d’une marque peu connue, pour un
e étudiante par encore diplômée ? Le deal est très bon. Afficher tout
1) Je n'ai jamais écrit que le deal n'est pas bon ;

2) Je dis juste que ça aurait pu encore mieux tourner en sa faveur mais personne naît avec une boule de cristal.

a écrit : Rétrospectivement, il est souvent facile de juger qu'un choix est mauvais.
Par contre dans l'instant présent, c'est déjà plus délicat.
Vous préféreriez empocher 100000€ ou prendre 10% des parts de SCMB...

Il ne faut pas oublier que les entreprises de ce type ont recourt à des augmentations de capital avec des nouveaux actionnaires.
Si les 100,000$ représentaient 10% du capital à l’époque, son poids ne serait pas resté constant. Ainsi le doublement du capital aurait diluer son poids à 5% et ainsi de suite.
Au final ce monsieur aurait quand même fait une belle affaire vue la croissance de Nike mais il ne serait pas devenu multimilliardaire.

a écrit : C'est un véritable coup de poker que de choisir la 2e solution surtout quand une marque est en phase de lancement ! Toujours chez Nike, la personne ayant dessiné le logo a été payée quelques dollars pour sa contribution au lieu de négocier une redevance. Quel dommage pour une virgule.

Dans le genre ro
yalties qui rapportent, le coup de maître reste à mon avis celui de Georges Lucas pour la franchise Star Wars : il a préféré toucher des revenus sur tous les produits dérivés de la saga plutôt que d'être rémunéré pour le tournage du premier épisode de Star Wars. Beau gosse. Afficher tout
En même temps, peut-être que si elle avait demandé un pourcentage, ils auraient changé de logo. Difficile de dire « il/elle aurait dû... »

Refaire l’histoire est extrêmement risqué car on ne sait pas ce qui aurait changé.

a écrit : Vous préféreriez empocher 100000€ ou prendre 10% des parts de SCMB... Ça n'a rien à voir.
1. SCMB n'est pas une société en actions cotées en bourse.
2. SCMB ne vend rien et depuis sa création, n'est disponible qu'en une langue.
3. SCMB ne pourra jamais rapporter autant qu'une grande multinationale.

Par contre, je te propose autre chose : Préfères-tu 100 000 $ ou 10% des actions de Nanobiotix ?

a écrit : C'est un véritable coup de poker que de choisir la 2e solution surtout quand une marque est en phase de lancement ! Toujours chez Nike, la personne ayant dessiné le logo a été payée quelques dollars pour sa contribution au lieu de négocier une redevance. Quel dommage pour une virgule.

Dans le genre ro
yalties qui rapportent, le coup de maître reste à mon avis celui de Georges Lucas pour la franchise Star Wars : il a préféré toucher des revenus sur tous les produits dérivés de la saga plutôt que d'être rémunéré pour le tournage du premier épisode de Star Wars. Beau gosse. Afficher tout
Autre anecdote intéressante concernent Georges Lucas que beaucoup doivent connaître : il n'était tout de même pas serein serein juste avant la sortie du 1er Star Wars, il craignait même que ça ne fonctionne pas du tout et que le film soit jugé ridicule.
Il a confié ses doutes à un de ses potes, cinéaste débutant lui aussi, qui avait les mêmes craintes concernant son propre film qui allait sortir à peu près en même temps.
Par contre ils étaient chacun persuadés que le film de l'autre ferait un carton si bien qu'ils se sont donc mutuellement "échangés" 2,5% des bénéfices à venir.

Pari gagnant pour le copain à Lucas qui a ainsi empoché plusieurs millions de dollars ! Même si au final Lucas ne s'est pas trop fait avoir non plus : l'ami en question était Steven Spielberg qui réalisait alors "Rencontre du 3eme type" qui a également été un gros succès et une référence en film de SF.

Sources : ma mémoire... Donc à vérifier quand même ;-)

a écrit : Vous préféreriez empocher 100000€ ou prendre 10% des parts de SCMB... "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras"
Je vous rejoins sur ce point.

On en parle de Sean Connery qui s’est assis sur le rôle de Gandalf et les 10% des revenus du Seigneur des Anneaux parce qu’il « ne comprenait rien au scénario » ?

Et avec les 100 000$ il aurait pu se payer combien de part chez nike ?