Lors d'un trou noir dû à l'alcool, le cerveau n'enregistre rien

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Si vous vous réveillez le lendemain d'une soirée arrosée en ne vous souvenant de rien, vous souffrez d'un trou noir. En réalité, vous n'avez rien oublié car vous n'avez rien enregistré. En effet, le cerveau d'une personne victime d'un trou noir n'était pas en capacité de créer de nouveaux souvenirs, la faute à l'hippocampe dont les neurones étaient alors dans l'incapacité de communiquer.


Tous les commentaires (68)

Veni vidi vomi. Je l'ai toujours dit, les meilleurs cuites sont celles dont on se souvient le moins

a écrit : Je ne suis pas un spécialiste en neurosciences, mais mon hypothèse est que le cerveau n'ayant aucune information sur une certaine période il remplit avec ce qu'on lui donne (un cerveau n'aimant pas les paradoxes). Quand on te raconte ta soirée il crée un faux souvenir histoire d'avoir qqc à stocker. Peut-être que c'est ça, peut-être que je raconte n'importe quoi. Quelqu'un peut nous en dire plus ? Afficher tout Je me suis dit la même chose. Ce n'est pas une histoire d'oublier par honte comme dit un autre commentaire ou pas seulement en tout cas.
Je crois que le cerveau a horreur du vide et comble avec des souvenirs créés de toute pièce par les dires des amis et autres.

C'est pour ça qu'au réveil, il faut vérifier ou on est, il faut fouiller ces poches, lire les tickets de caisse, lire ces sms envoyés et reçus, écouter son répondeur, ... en mode Cluedo

En ce qui me concerne, depuis quelques années, les trous noirs sont quasi-systématiques lors de soirées alcoolisées. Et pourtant je ne bois pas forcément comme un trou.
Pire encore il m’arrive de ne pas me souvenir du premier verre ou même du début de la soirée.
Comment est ce possible ? Ce n’est quand même pas mon hippocampe qui fait des siennes avant même que la soirée ne commence ?!

a écrit : En ce qui me concerne, depuis quelques années, les trous noirs sont quasi-systématiques lors de soirées alcoolisées. Et pourtant je ne bois pas forcément comme un trou.
Pire encore il m’arrive de ne pas me souvenir du premier verre ou même du début de la soirée.
Comment est ce possible ? Ce n’est quand mê
me pas mon hippocampe qui fait des siennes avant même que la soirée ne commence ?! Afficher tout
- soit tu bois beaucoup plus que tu ne crois et tu ne t'en souviens pas
- tu bois vite (genre avec un jeu à boire) sans manger en même temps ni boire autre chose que des boissons alcoolisées (augmente la fréquence des trous noirs)
- tu manques de vitamines B1 à cause de la consommation d'alcool et il faudrait en prendre en complément
- tu es en train de développer une démence alcoolique ou un syndrome de Korsakoff et là c'est un peu plus grave car cela peut survenir même sans boire.

Je ne juge pas du tout car j'ai moi aussi pas mal de trous noirs au cours de mes soirées. Je crains malheureusement que nous sous-estimions énormément les dégâts à court et long terme sur le cerveau. Bonne journée !

a écrit : En ce qui me concerne, depuis quelques années, les trous noirs sont quasi-systématiques lors de soirées alcoolisées. Et pourtant je ne bois pas forcément comme un trou.
Pire encore il m’arrive de ne pas me souvenir du premier verre ou même du début de la soirée.
Comment est ce possible ? Ce n’est quand mê
me pas mon hippocampe qui fait des siennes avant même que la soirée ne commence ?! Afficher tout
C'est quoi "ne pas boire comme un trou" pour toi ?

Effet egalement remarque chez ma femme lorsqu'elle tiens son telephone... Elle n'enregistre plus rien...comme quoi, y a pas que l'alcool qui cree des trous noirs

a écrit : Recette des crêpes au whisky 

Préparez la pâte 
Buvez une gorgée de whisky. 
Faites chauffer une poêle. 
... Buvez encore deux gorgées de whisky. 
Mettez un peu d'huile dans la poêle. 
Mélangez une cuillère avec la pâte. 
Buvez encore 3 whiskys de gorgée. 
Met
tez un peu de poêle dans la pâte. 
Encore buvez 4 whiskys de gorgée. 
Patelez bien l'étale. 
Cherchez une autre wouteille de bisky. 
Versez un wherre de visky autre. 
Crépez la tourne.
Faites cuire le whisky encore une petute minite.
Sortez la poêle de la crêpe. 
La crêpe relevez du plancher. Beurrez du mettre cure la sêpe. 
Crêpez le sucre. 
Boutez encore une autre whisky cherche. 
Tes la mable et voala!
Et pon attébit bin sur!
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ah j'hips la conné sé chelle la mé moi je la rhus avhex dju faim!

a écrit : Un célèbre phylosophe dont mon hippocampe a mangé le nom a dit : "sans alcool, la fête n'est pas plus folle. Elle est annulée!" FAUX, elle est chez le voisin! ^^

pour l’anecdote, j'ai jamais vécu ça, même pété comme un pare-choc encastré dans un pot de fleur en métal, je me souviens de tout. (sans commentaires)
Je dois pas etre fichu comme tout le monde où je suis résistant a l’alcool ... bon je reviens j'ai des toilettes a repeindre! ^^

a écrit : pour l’anecdote, j'ai jamais vécu ça, même pété comme un pare-choc encastré dans un pot de fleur en métal, je me souviens de tout. (sans commentaires)
Je dois pas etre fichu comme tout le monde où je suis résistant a l’alcool ... bon je reviens j'ai des toilettes a repeindre! ^^
Je pense sincèrement que ça dépend de la vitesse à laquelle on ingère l'alcool et la qualité de l'alcool.
Quand j'étais étudiant, on buvait une bouteille de vodka ou de whisky low cost par personne en 1h pour arriver en boite avant d'être saoul et passer la soirée sans rien payer. C'est débile mais c'était économe. Les trous noirs arrivaient vite.
Par contre, boire la même quantité voire plus en une soirée de 20h à 2h du matin avec un bon whisky de qualité. Jamais eu de trous noirs.
Je suis pas certain que mon protocole expérimental était rigoureux.

a écrit : C'était pas une sauterie du coup, c'était une réunion. Nan! On a mangé, on a bu (sans alcool of course!), on a dansé et joué, puis chacun a fait ce qu’il voulait (entre personnes consentantes...) « mais cela ne nous regarde pas! », en tout cas de mon point de vue! C’est plutôt là la définition d’une sauterie, avec toutefois une raison d’être bien précise!
Tout le monde est rentré par la suite, et le lendemain, tous était frais et dispo, sans aucun trous noirs...!
Y’a pas eu de « beu » pas plus d’alcool qui ont circulé ! La fête est avant tout un état d’esprit!!!

Si l'alcool avait été découvert de nos jours, il aurait sûrement été rendu illégal.

a écrit : Easy mode : "on ne s'amuse qu'en buvant"
Hard mode : "on boit juste pour se mettre bien, et on s'arrête quand les réflexes ne suivent plus"
Expert mode : "on s'amuse sans boire."
Je confirme!!!

a écrit : Nan! On a mangé, on a bu (sans alcool of course!), on a dansé et joué, puis chacun a fait ce qu’il voulait (entre personnes consentantes...) « mais cela ne nous regarde pas! », en tout cas de mon point de vue! C’est plutôt là la définition d’une sauterie, avec toutefois une raison d’être bien précise!
Tout le mon
de est rentré par la suite, et le lendemain, tous était frais et dispo, sans aucun trous noirs...!
Y’a pas eu de « beu » pas plus d’alcool qui ont circulé ! La fête est avant tout un état d’esprit!!!
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Je comprend bien et je t'envierais presque.
Si nous sommes sarcastiques dans nos commentaires, c'est que le tien nous met face à notre complète incapacité à nous amuser sans ingérer quelques boissons alcoolisées ou fumer de l'herbe pour d'autres.

a écrit : Je suis contente: je viens de découvrir que j’étais une « experte » en ce cas, quand j’ai fêté mes 30ans avec pour consigne/slogan « sans alcool, la fête est plus folle...! ». Et tous ne partageait pas mon avis, et pourtant, je crois que d’aucun peut dire qu’il se soit fait chier à ma petite sauterie! Ha ha ha, hips! Ha ba si y avai du sexe oui sa compense largement... faite l’amour pas la bière !

Le pire est de découvrir au fur et mesure de la journée les conneries qu’on a fait la veille...

Pour ceux qui veulent en savoir plus, je vous invite à regarder des liens sur le syndrome de Korsakoff, qui est une pathologie cérébrale suite à une surconsommation d'alcool et qui provoque des amnésies chez les gens atteints ! Apparemment c'est une maladie de plus en plus courante.
Sinon petite anecdote intéressante sur le cas HM: souffrant de crises d'épilepsie récurrentes et aucun traitement n'étant efficace, on a cru bon de l'opérer et de lui enlever une zone du cerveau (responsable croyait-on, de ces crises): l'hippocampe. Hé bien le pauvre homme a perdu toute capacité à se souvenir de choses antérieures (mis à part quelques souvenirs très précis, issus de l'enfance) et surtout à se souvenir des nouveaux événements: c'est lié à la fonction d'encodage de l'hippocampe, nécessaire comme le dit l'anecdote à "graver" ces souvenirs en nous.

a écrit : Je pense que d'un côté il existe le trou noir total et d'un autre côté peut survenir ce qu'on appelle le phénomène de scotomisation, qui n'est pas directement lié à l'alcool. La scotomisation est un phénomène de défense du psychisme qui relègue dans les tréfonds de la mémoire les souvenirs traumatisants ou simplement honteux.

Avouons que ce n'est pas bien grave, et même que ça nous arrange un peu, d'avoir oublier ce fameux moment où on fait l'hélicoptère avec sa b*te...
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Encore que le concept de scotomisation, même s'il a désormais une place dans le langage courant pour caricaturer la complexité de la mémoire, est tout de même basé sur un concept très psychanalytique et absolument pas démontré.

Pour en revenir à l'anecdote et au 1er commentaire de ce debat cela démontre surtout la différence de deux grands fonctionnements de la mémoire bien connus en neuropsychologie : la retention et l'encodage ; le rappel pourra ensuite être libre (capacité à retrouver l information spontanément) ou indicé (besoin d'indices pour retrouver linformation, ce qui semble avoir été le cas ici, et colle complètement avec une mauvaise mémorisation liée à l'action inhibitrice de l'alcool sur les neurones).

a écrit : Je comprend bien et je t'envierais presque.
Si nous sommes sarcastiques dans nos commentaires, c'est que le tien nous met face à notre complète incapacité à nous amuser sans ingérer quelques boissons alcoolisées ou fumer de l'herbe pour d'autres.
Les boissons n’ont pas besoin d’être alcoolisées pour avoir les mêmes effets sans le côté délétère! Il faut juste connaître... ;)

Peut-être parce que les jeunes (enfin les plus jeunes que moi je veux dire!) ne prennent pas le temps de réfléchir sur le sens de « faire la fête »?!

Je me suis moi-même pris plusieurs fois des bitures mais je préfère de loin me souvenir des moments agréables passés en compagnie de ceux que j’apprécie!

a écrit : Encore que le concept de scotomisation, même s'il a désormais une place dans le langage courant pour caricaturer la complexité de la mémoire, est tout de même basé sur un concept très psychanalytique et absolument pas démontré.

Pour en revenir à l'anecdote et au 1er commentaire de ce debat cela
démontre surtout la différence de deux grands fonctionnements de la mémoire bien connus en neuropsychologie : la retention et l'encodage ; le rappel pourra ensuite être libre (capacité à retrouver l information spontanément) ou indicé (besoin d'indices pour retrouver linformation, ce qui semble avoir été le cas ici, et colle complètement avec une mauvaise mémorisation liée à l'action inhibitrice de l'alcool sur les neurones). Afficher tout
Si nous avons besoin d'indices pour retrouver l'information, c'est qu'elle a été stockée quelque-part et donc l'hippocampe a quand fait son boulot d'une certaine manière ?

Si je résume, à priori, il peut se produire plusieurs phénomènes en même temps :
- absence de mémorisation totale à certains moments
- mémorisation partielle et fragmentée
- mémorisation sans accès à l'information et nécessitant un indice
- création de souvenirs par le cerveau par l'intermédiaire des souvenirs des autres

Tu m'étonnes que les lendemains de cuite sont compliqués pour le cerveau. Il faut quasiment faire une défragmentation.