Des prostituées kényanes semblent immunisées au VIH

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À Nairobi, au Kenya, des prostituées ont une capacité surprenante. Bien qu'étant au contact du virus du SIDA par le biais de rapports non protégés, elles restent séronégatives. Cependant, si elles arrêtent de s'exposer au virus (arrêt de la prostitution par exemple), elles perdent cette immunité.


Commentaires préférés (3)

Donc en gros, plus elles ont de rapports,moins elles sont malades. Ça doit bien arranger les proxénètes.

« La plupart d’entre elles ont dans le sang des lymphocytes CD8 cytotoxiques, c’est-à-dire tueurs de cellules. Ils détruiraient le virus dès son entrée dans l’organisme [...] Ce phénomène apparaît par un processus de sélection naturelle. »
Dès l’arrêt des rapports non protégés et donc l’arrêt de l’exposition au virus, leurs corps arrêtent de produire ces lymphocytes. C’est assez incroyable comme processus. Peut être une piste pour un éventuel moyen de guérison ou prévention futur.

C'est un réel espoir qu'un vaccin existe un jour contre cette saloperie. Mais nous nous leurrons pas, ce n'est pas pour demain ! En effet, ces femmes ne sont qu'une infime minorité : 59 exemples, alors que 1 500 sont séropositives et 400 déjà décédées du Sida... Elles représentent, disent les sources, 5% seulement des prostituées suivies.
Mais, bon, ça existe et c'est déjà une évolution incroyable. J'utilise le mot "évolution" à dessein ; n'y a t-il pas là les prémices d'une adaptation humaine ? Un peu comme les Esquimaux qui sont morts par milliers du rhume quand les premiers européens sont arrivés chez eux, et qui maintenant ont le nez qui coule comme tout le monde :)


Tous les commentaires (41)

Donc en gros, plus elles ont de rapports,moins elles sont malades. Ça doit bien arranger les proxénètes.

« La plupart d’entre elles ont dans le sang des lymphocytes CD8 cytotoxiques, c’est-à-dire tueurs de cellules. Ils détruiraient le virus dès son entrée dans l’organisme [...] Ce phénomène apparaît par un processus de sélection naturelle. »
Dès l’arrêt des rapports non protégés et donc l’arrêt de l’exposition au virus, leurs corps arrêtent de produire ces lymphocytes. C’est assez incroyable comme processus. Peut être une piste pour un éventuel moyen de guérison ou prévention futur.

C'est un réel espoir qu'un vaccin existe un jour contre cette saloperie. Mais nous nous leurrons pas, ce n'est pas pour demain ! En effet, ces femmes ne sont qu'une infime minorité : 59 exemples, alors que 1 500 sont séropositives et 400 déjà décédées du Sida... Elles représentent, disent les sources, 5% seulement des prostituées suivies.
Mais, bon, ça existe et c'est déjà une évolution incroyable. J'utilise le mot "évolution" à dessein ; n'y a t-il pas là les prémices d'une adaptation humaine ? Un peu comme les Esquimaux qui sont morts par milliers du rhume quand les premiers européens sont arrivés chez eux, et qui maintenant ont le nez qui coule comme tout le monde :)

Obligées de se prostituer à vie ... triste sort !

J'ai un ancien collègue indien qui se prenait une grosse tourista lorsqu'il rentrait au pays tous les 2 ans, comme quoi on perd son imunité avec le temps.
Pour le cas de ces femmes au Kenya, c'est en effet incroyable. J'ai cru comprendre que l'on avait encore beaucoup à apprendre des virus. Ils auraient contribuer à l'évolution humaine en forçant l'adaptation www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/ces-virus-qui-sont-a-l-origine-de-l-homme-29-05-2013-1674291_445.php

C'est exactement pareil pour le paludisme, des populations fortement exposés résistent dès l'âge de 5 ans sans aucun signe clinique mais s'ils partent des années et reviennent, ils auront perdu leur résistance et sont sensibles a la maladie.

a écrit : J'ai un ancien collègue indien qui se prenait une grosse tourista lorsqu'il rentrait au pays tous les 2 ans, comme quoi on perd son imunité avec le temps.
Pour le cas de ces femmes au Kenya, c'est en effet incroyable. J'ai cru comprendre que l'on avait encore beaucoup à apprendre des vir
us. Ils auraient contribuer à l'évolution humaine en forçant l'adaptation www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/ces-virus-qui-sont-a-l-origine-de-l-homme-29-05-2013-1674291_445.php Afficher tout
Le placenta est d'origine virale par exemple, certains ont en effet contribué !

a écrit : « La plupart d’entre elles ont dans le sang des lymphocytes CD8 cytotoxiques, c’est-à-dire tueurs de cellules. Ils détruiraient le virus dès son entrée dans l’organisme [...] Ce phénomène apparaît par un processus de sélection naturelle. »
Dès l’arrêt des rapports non protégés et donc l’arrêt de l’exposition au
virus, leurs corps arrêtent de produire ces lymphocytes. C’est assez incroyable comme processus. Peut être une piste pour un éventuel moyen de guérison ou prévention futur. Afficher tout
Absolument tout le monde a des LTCD8, même s'ils arrêtent la prostitution elles en auront encore, si ils les protègent contre le sida c'est que chez ces femmes ces lymphocytes doivent avoir quelque chose de particulier

a écrit : « La plupart d’entre elles ont dans le sang des lymphocytes CD8 cytotoxiques, c’est-à-dire tueurs de cellules. Ils détruiraient le virus dès son entrée dans l’organisme [...] Ce phénomène apparaît par un processus de sélection naturelle. »
Dès l’arrêt des rapports non protégés et donc l’arrêt de l’exposition au
virus, leurs corps arrêtent de produire ces lymphocytes. C’est assez incroyable comme processus. Peut être une piste pour un éventuel moyen de guérison ou prévention futur. Afficher tout
Le moyen de prévention est qu'on inocule le sida à 7 Md d'humains et ceux qui survivent sont ceux immunisés. Et le sida disparait ! Trop cool !

a écrit : C'est exactement pareil pour le paludisme, des populations fortement exposés résistent dès l'âge de 5 ans sans aucun signe clinique mais s'ils partent des années et reviennent, ils auront perdu leur résistance et sont sensibles a la maladie. Exactement. Étant étudiant Togolais expatrié, je chope toujours (j'insiste bien sur le toujours) le palu à chaque fois que je rentre pour les vacances.
Alors que je tombais rarement malade au lycée.

En gros c'est comme ingurgiter du poison à faible dose, notre corps s'y protège plus facilement... Sauf que la c'est non stop... D'un côté il y a une logique c'est comme nous avec le froid notre corps s'y habitue !

ça c'est de la pute de compétition! Au passage, ça m'étonne que notre petite camarade qui nous invite régulièrement au Sex Club ne soit pas là aujourd'hui car pour une fois, son intervention n'aurait pas été hors sujet...

D’ailleurs en parlant de prostitution, le terme « péripatéticienne » est, contrairement à la croyance populaire, un mot familier et aucunement un mot du registre soutenu quand il désigne une fille qui se prostitue. Le terme prostitué du langage courant est donc plus correct.
Par contre, un ou une péripatéticien(ne) en langage courant est un(e) étudiant(e) de la philosophie d’Aristote.
secouchermoinsbete.fr/678-lorigine-du-mot-peripateticienne

Pas besoin qu'elles se prostituent à vie... Si elles veulent arrêter il suffirait d'injecter le virus fréquemment via une seringue. Une solution clinique devrait pouvoir être possible..

a écrit : Exactement. Étant étudiant Togolais expatrié, je chope toujours (j'insiste bien sur le toujours) le palu à chaque fois que je rentre pour les vacances.
Alors que je tombais rarement malade au lycée.
Faut que tu fasses gaffe quand même... Ca veut dire que tu es, bien sûr, paludéen, mais avec une récurrence curieuse. Tu n'as jamais eu de crise en France, par exemple ?
Ce n'est pas le Falciparum à priori, mais ce pourrait être le Vivax (c'est le mien :), le Ovale ou encore le Malariae : ces trois là peuvent rester dans le foie des années sans crise (des décennies pour le Malariae !). Mais pourquoi juste quand tu retournes au Togo ? Mystère ; il n'y a aucune raison... Ou alors ça correspond chez toi à des périodes de fatigue particulière à ces moments là.
Les scientifiques annoncent 2 autres formes : le "Chronique" (ou "viscéral évolutif") et le "Congénital". Si tu as choppé ça entre 5 jours et 2 mois après ta naissance, ça pourrait être le Congénital. Le Chronique ressemble plus à tes symptomes, et il faudrait alors songer à prendre des traitements préventifs et mieux te soigner. Ne rigole pas avec ça ; ça peut devenir très grâve.

a écrit : « La plupart d’entre elles ont dans le sang des lymphocytes CD8 cytotoxiques, c’est-à-dire tueurs de cellules. Ils détruiraient le virus dès son entrée dans l’organisme [...] Ce phénomène apparaît par un processus de sélection naturelle. »
Dès l’arrêt des rapports non protégés et donc l’arrêt de l’exposition au
virus, leurs corps arrêtent de produire ces lymphocytes. C’est assez incroyable comme processus. Peut être une piste pour un éventuel moyen de guérison ou prévention futur. Afficher tout
En gros grâce aux prostituées de Nairobie on pourrait vaincre le virus du sida...

a écrit : C'est exactement pareil pour le paludisme, des populations fortement exposés résistent dès l'âge de 5 ans sans aucun signe clinique mais s'ils partent des années et reviennent, ils auront perdu leur résistance et sont sensibles a la maladie. Ça porte un nom d’ailleurs, c’est la prémunition au paludisme. Le patient doit être stimuler par le paludisme (donc piqûre de moustique) tout au long de l’année.
Et petite nuance par rapport à l’anecdote et au VIH. Ce ne sont pas les LT CD8 cytotoxiques qui sont responsables de cette immunité mais les anticorps cette fois.

La question que je me pose c'est à quel moment ont-elles commencés à produire ces lymphocytes ?

Également est-ce que si elles n'en produisent plus elles attrapent le sida sans raison ou bien elles ne sont juste plus immunisés ?

a écrit : C'est un réel espoir qu'un vaccin existe un jour contre cette saloperie. Mais nous nous leurrons pas, ce n'est pas pour demain ! En effet, ces femmes ne sont qu'une infime minorité : 59 exemples, alors que 1 500 sont séropositives et 400 déjà décédées du Sida... Elles représentent, disent les sources, 5% seulement des prostituées suivies.
Mais, bon, ça existe et c'est déjà une évolution incroyable. J'utilise le mot "évolution" à dessein ; n'y a t-il pas là les prémices d'une adaptation humaine ? Un peu comme les Esquimaux qui sont morts par milliers du rhume quand les premiers européens sont arrivés chez eux, et qui maintenant ont le nez qui coule comme tout le monde :)
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Il ne s'agit pas vraiment d'une évolution au sens darwinien. Ces femmes avaient déjà cette capacité (hasard de la génétique), mais elle n'est devenue visible qu'après l'épidémie de SIDA.

L'évolution n'est pas une adaptation des individus, c'est beaucoup plus glauque que ça... L'évolution c'est avant tout la mort des inadaptés. Ceux qui, par le hasard de la génétique, ont une spécificité leur permettant de survivre vont juste moins mourir que les autres.

Si ces femmes représentent 5% des prostituées (ce qui assez énorme), c'est sûrement juste parce que beaucoup des autres prostitués n'ayant pas cette capacité sont mortes (début de sélection naturelle).

De même pour votre exemple sur les Esquimaux. Une petite minorité devait déjà être immunisé au rhume par hasard, mais s'il ne reste aujourd'hui plus qu'eux et leur descendants, c'est que tous les autres sont morts... On a donc bien un caractère inné sélectionné par l'environnement, il s'agit donc d'une évolution. Mais cette sélection se fait malheureusement par l'extermination des autres...

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android

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a écrit : « La plupart d’entre elles ont dans le sang des lymphocytes CD8 cytotoxiques, c’est-à-dire tueurs de cellules. Ils détruiraient le virus dès son entrée dans l’organisme [...] Ce phénomène apparaît par un processus de sélection naturelle. »
Dès l’arrêt des rapports non protégés et donc l’arrêt de l’exposition au
virus, leurs corps arrêtent de produire ces lymphocytes. C’est assez incroyable comme processus. Peut être une piste pour un éventuel moyen de guérison ou prévention futur. Afficher tout
Surprenant, mais ma femme m'explique que par exemple il arrive que des prof des écoles n'aient jamais attrapé la varicelle étant jeunes, ni même pendant leur activité, alors qu'ils sont au contact de jeunes enfants. Et arrivés à la retraite ils attrapent cette maladie.