Le secours en haute montagne a été créé suite à un drame

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Deux alpinistes amateurs se perdirent en 1956 dans le massif du Mont Blanc, pris dans une tempête. L'armée dépêcha sur place un hélicoptère qui s'écrasa. Les pilotes furent secourus mais pas les alpinistes, qui moururent abrités dans la carlingue. Suite à cette affaire furent créés les pelotons de gendarmerie de haute montagne.


Commentaires préférés (3)

Si j'ai bien compris, une autre équipe de secours venue à pied. Les 2 alpinistes n'étant pas transportables, ils ont été mis en sécurité dans la carlingue de de l'hélicoptère en attendant des conditions favorables pour venir les chercher. Et ils ont redescendu les pilotes très fatigués mais indemnes.
En raison du mauvais temps, il se passe encore quelques jours avant qu'un hélicoptère ne revienne survoler la carlingue sans constater de signe de vie des alpinistes. Les opérations de secours sont donc arrêtées mais certains éléments feront par la suite penser que les alpinistes étaient encore en vie lors de ce dernier survol....

a écrit : C'est ce qu'on appelle avoir le sens des priorités Mais c'est exactement ça
On commence toujours par aider ceux qui ont une chance de s'en sortir, et on s'occupe seulement après ceux qui sont fichus. Ça peut paraitre immoral, mais on recherche l'efficacité, Passer trop de temps d'abord sur les cas les plus graves peut créer une situation où tout le monde serait en danger

a écrit : Mais c'est exactement ça
On commence toujours par aider ceux qui ont une chance de s'en sortir, et on s'occupe seulement après ceux qui sont fichus. Ça peut paraitre immoral, mais on recherche l'efficacité, Passer trop de temps d'abord sur les cas les plus graves peut créer une situatio
n où tout le monde serait en danger Afficher tout
C'est tout à fait vrai et ça existe dans beaucoup de domaines. Dans l'aviation civile, par exemple, en cas d'évacuation d'un avion, la consigne au personnel navigant en charge est de ne pas s'occuper des handicapés physiques ; d'abord les valides et ensuite les autres si possible... Ca paraît déguelasse dit comme ça, mais il y a une raison : sauver le plus de gens possible. Si ils s'occupaient en premier des handicapés (ou en même temps), cela ralentirait considérablement l'évacuation.


Tous les commentaires (36)

C'est ce qu'on appelle avoir le sens des priorités

Si j'ai bien compris, une autre équipe de secours venue à pied. Les 2 alpinistes n'étant pas transportables, ils ont été mis en sécurité dans la carlingue de de l'hélicoptère en attendant des conditions favorables pour venir les chercher. Et ils ont redescendu les pilotes très fatigués mais indemnes.
En raison du mauvais temps, il se passe encore quelques jours avant qu'un hélicoptère ne revienne survoler la carlingue sans constater de signe de vie des alpinistes. Les opérations de secours sont donc arrêtées mais certains éléments feront par la suite penser que les alpinistes étaient encore en vie lors de ce dernier survol....

a écrit : C'est ce qu'on appelle avoir le sens des priorités Il fallait bien faire un choix sans doute par manque de place dans l'appareil de secours
Qui plus est, on a d'un coté des alpinistes qui se sont peut-être mis dans la merde tout seul et de l'autre des secouristes qui ont tenté de les sauver.

a écrit : C'est ce qu'on appelle avoir le sens des priorités Mais c'est exactement ça
On commence toujours par aider ceux qui ont une chance de s'en sortir, et on s'occupe seulement après ceux qui sont fichus. Ça peut paraitre immoral, mais on recherche l'efficacité, Passer trop de temps d'abord sur les cas les plus graves peut créer une situation où tout le monde serait en danger

a écrit : Il fallait bien faire un choix sans doute par manque de place dans l'appareil de secours
Qui plus est, on a d'un coté des alpinistes qui se sont peut-être mis dans la merde tout seul et de l'autre des secouristes qui ont tenté de les sauver.
Si les pilotes avaient été plus gravement blessés que les alpinistes, ce sont ceux-ci qui auraient été évacués

a écrit : Mais c'est exactement ça
On commence toujours par aider ceux qui ont une chance de s'en sortir, et on s'occupe seulement après ceux qui sont fichus. Ça peut paraitre immoral, mais on recherche l'efficacité, Passer trop de temps d'abord sur les cas les plus graves peut créer une situatio
n où tout le monde serait en danger Afficher tout
C'est tout à fait vrai et ça existe dans beaucoup de domaines. Dans l'aviation civile, par exemple, en cas d'évacuation d'un avion, la consigne au personnel navigant en charge est de ne pas s'occuper des handicapés physiques ; d'abord les valides et ensuite les autres si possible... Ca paraît déguelasse dit comme ça, mais il y a une raison : sauver le plus de gens possible. Si ils s'occupaient en premier des handicapés (ou en même temps), cela ralentirait considérablement l'évacuation.

a écrit : Si j'ai bien compris, une autre équipe de secours venue à pied. Les 2 alpinistes n'étant pas transportables, ils ont été mis en sécurité dans la carlingue de de l'hélicoptère en attendant des conditions favorables pour venir les chercher. Et ils ont redescendu les pilotes très fatigués mais indemnes.
/> En raison du mauvais temps, il se passe encore quelques jours avant qu'un hélicoptère ne revienne survoler la carlingue sans constater de signe de vie des alpinistes. Les opérations de secours sont donc arrêtées mais certains éléments feront par la suite penser que les alpinistes étaient encore en vie lors de ce dernier survol.... Afficher tout
Les 2 pilotes et les 2 alpinistes secouristes étaient dans l'hélico qui s'est écrasé.
Indemnes, ils ont transportés les 2 randonneurs dans la carlingue car c'était l'abri le plus sur le plus proche.

Ils n'ont pas pu les emmener jusqu'au refuge car les deux randonneurs étaient déja intransportables.
Il n'es pas fait mention de la fatigue des pilotes, je pense que tout simplement les conditions météos et la fatigue des randonneurs est en cause.

a écrit : C'est tout à fait vrai et ça existe dans beaucoup de domaines. Dans l'aviation civile, par exemple, en cas d'évacuation d'un avion, la consigne au personnel navigant en charge est de ne pas s'occuper des handicapés physiques ; d'abord les valides et ensuite les autres si possible... Ca paraît déguelasse dit comme ça, mais il y a une raison : sauver le plus de gens possible. Si ils s'occupaient en premier des handicapés (ou en même temps), cela ralentirait considérablement l'évacuation. Afficher tout Et pour les bateaux on évacue les femmes et les enfants d’abord. Ça permet aux hommes de trouver une solution au calme et en silence.

a écrit : Et pour les bateaux on évacue les femmes et les enfants d’abord. Ça permet aux hommes de trouver une solution au calme et en silence. En plus, les requins n'auront plus faim quand ce sera au tour des hommes...

J'avais vu un reportage sur cette affaire. Le premier hélicoptère s'est écrasé parce que c'était un modèle (Puma je crois) doté d'un moteur à pistons et ce moteur fonctionne mal en haute altitude à cause de la raréfaction de l'air, alors qu'un moteur à turbine aurait fonctionné beaucoup mieux. Il y a eu beaucoup d'enseignement tirés de cette affaire. Elle a été d'autant plus médiatisée qu'on voyait très bien les alpinistes et les tentatives de secours depuis le centre du village de Chamonix (avec une longue vue quand même) dès que le temps s'est un peu levé, et la presse était sur place et montrait au pays et au monde entier la carcasse de l'hélicoptère et rendait compte en temps réel de l'évolution de la situation de ces hommes apparemment si près mais si difficiles à atteindre...

a écrit : J'avais vu un reportage sur cette affaire. Le premier hélicoptère s'est écrasé parce que c'était un modèle (Puma je crois) doté d'un moteur à pistons et ce moteur fonctionne mal en haute altitude à cause de la raréfaction de l'air, alors qu'un moteur à turbine aurait fonctionné beaucoup mieux. Il y a eu beaucoup d'enseignement tirés de cette affaire. Elle a été d'autant plus médiatisée qu'on voyait très bien les alpinistes et les tentatives de secours depuis le centre du village de Chamonix (avec une longue vue quand même) dès que le temps s'est un peu levé, et la presse était sur place et montrait au pays et au monde entier la carcasse de l'hélicoptère et rendait compte en temps réel de l'évolution de la situation de ces hommes apparemment si près mais si difficiles à atteindre... Afficher tout Tout est juste je pense, mais le modele d'hélico est un Sikorsky H34, le meme que celui de la série Riptide (allez les papis faites savoir que vous etes là vous aussi !!!)

Pour le si-pres et pourtant si-loin, il y a aussi la mort tragique de Toni Kurz

EDIT anecdote du 09/01/2017.

a écrit : Si j'ai bien compris, une autre équipe de secours venue à pied. Les 2 alpinistes n'étant pas transportables, ils ont été mis en sécurité dans la carlingue de de l'hélicoptère en attendant des conditions favorables pour venir les chercher. Et ils ont redescendu les pilotes très fatigués mais indemnes.
/> En raison du mauvais temps, il se passe encore quelques jours avant qu'un hélicoptère ne revienne survoler la carlingue sans constater de signe de vie des alpinistes. Les opérations de secours sont donc arrêtées mais certains éléments feront par la suite penser que les alpinistes étaient encore en vie lors de ce dernier survol.... Afficher tout
En fait, les secours n'étaient pas assez habillés pour tenir la nuit. Ils venaient pour une mission de secours, mais pas pour rester là nuit, et leurs équipements étaient trop limites.

a écrit : Mais c'est exactement ça
On commence toujours par aider ceux qui ont une chance de s'en sortir, et on s'occupe seulement après ceux qui sont fichus. Ça peut paraitre immoral, mais on recherche l'efficacité, Passer trop de temps d'abord sur les cas les plus graves peut créer une situatio
n où tout le monde serait en danger Afficher tout
C’est également ce qu’il s’est passé lors des attentats de novembre 2015 à Paris (Stade de France, Bataclan, divers cafés/restaurants parisiens). Les primo intervenants qu’étaient les forces de l’ordre et dans certains cas les pompiers ont dû prioriser les victimes et s’occuper de celles qui avaient une chance de s’en sortir, au détriment des victimes les plus touchées, avec notamment de trop importantes hémorragies.
Ce n’est bien sûr qu’un exemple parmi tant d’autres.

a écrit : C'est tout à fait vrai et ça existe dans beaucoup de domaines. Dans l'aviation civile, par exemple, en cas d'évacuation d'un avion, la consigne au personnel navigant en charge est de ne pas s'occuper des handicapés physiques ; d'abord les valides et ensuite les autres si possible... Ca paraît déguelasse dit comme ça, mais il y a une raison : sauver le plus de gens possible. Si ils s'occupaient en premier des handicapés (ou en même temps), cela ralentirait considérablement l'évacuation. Afficher tout Moi je travaille dans un foyer pour personnes handicapées. Si il y a le feu dans le bâtiment je sauve qui en premier ? ;-)

a écrit : C'est tout à fait vrai et ça existe dans beaucoup de domaines. Dans l'aviation civile, par exemple, en cas d'évacuation d'un avion, la consigne au personnel navigant en charge est de ne pas s'occuper des handicapés physiques ; d'abord les valides et ensuite les autres si possible... Ca paraît déguelasse dit comme ça, mais il y a une raison : sauver le plus de gens possible. Si ils s'occupaient en premier des handicapés (ou en même temps), cela ralentirait considérablement l'évacuation. Afficher tout C'est vrai également dans le cas des incendies et des feux de forêt : Les SP éteindront en priorité les feux naissants, quitte à interrompre l'extinction d'un autre feu, mais à condition qu'il n'y ait pas de personne en danger,

a écrit : Moi je travaille dans un foyer pour personnes handicapées. Si il y a le feu dans le bâtiment je sauve qui en premier ? ;-) Le cas de figure s'est présenté à Halima Lamali, une aide-soignante.

Et ben, elle a évacué tout le monde seule et y est même retournée quand elle a vu qu'il manquait un pensionnaire, alors que les pompiers lui commandaient de ne surtout pas y retourner.

www.leparisien.fr/yvelines-78/mareil-sur-mauldre-le-courage-d-halima-salue-par-les-pompiers-06-12-2018-7962459.php

Pas vraiment le sujet de l'anecdote mais attention, tout les vies ne se valent pas, sans question d'handicape.
Imaginez un enfant déjà très amochée et un vieillard en pleine forme... Même si l'enfant à peu de chance de s'en sortir il devrait falloir le prioriser

J’ai tout de même beaucoup de mal à éprouver la moindre empathie pour ces personnes et ce type de situation. Que ce soit des plongeurs, des spéléologues, des skieurs hors piste, des randonneurs, des alpinistes, des pilote de formule 1, pour moi ils connaissent les risques et choisissent eux mêmes de se mettre en danger donc aucun souci à ne pas les sauver pour éviter la mise en danger de gens qui eux ne l’ont pas choisis.