Le premier ravitaillement en vol de l'histoire de l'aviation eut lieu le 2 novembre 1921 lorsqu'à 1000 pieds d'altitude, Wesley May sauta de l'aile d'un Lincoln Standard sur celle d'un Curtiss JN-4, avec un sac à dos constitué d'un jerrycan contenant 20 litres d'essence, qu'il transféra dans le réservoir du Curtiss.
Commentaires préférés (3)
Ouaou. Quand je pense que parfois j ai peur de descendre de mon tabouret sur lequel je suis debout...
Pas de vidéo (lol) mais une incroyable photo en source !
Et le tout sans parachute. Ca mériterait d etre préciser dans l anecdote.
Il faut être motivé pour réaliser ce genre de chose.
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Ouaou. Quand je pense que parfois j ai peur de descendre de mon tabouret sur lequel je suis debout...
Pas de vidéo (lol) mais une incroyable photo en source !
Et le tout sans parachute. Ca mériterait d etre préciser dans l anecdote.
Il faut être motivé pour réaliser ce genre de chose.
Avec 20 litres, ça n’a pas dû augmenter énormément l’autonomie de l’avion ravitailler...
À l'image des ouvriers qui ont construit les premiers gratte-ciels, j'en reste coi.
(Donnée lui une augmentation)
Pour que le jerrycan soit moins lourd, on lui a mis du sans plomb.
Dire qu'il avait un jerrycan me paraît anachronique car il a été inventé par les allemands dans les années 30.
Je rigole, c'est quand même balèze comme acrobatie. La question que je me pose, combien de minute de vol supplémentaire avec 20 litres ?
Mission Impossible avant l'heure. Sauf que là c'est pas du cinéma !
Les petits avions et ULM représentent une part non négligeable du traffic aérien français, et les "petits coucous" dont tu parles sont toujours fabriqués et bénéficient des amélioration technologiques effectuées depuis les années 1920, tout comme les gros porteur Airbus et Boeing.
Je vole sur un Tétras (c'est un ULM), il consomme environ 13 Litres par heure en vol de croisière, à environ 120km/h pour une assiette plate (ni en montée, ni en descente)
Bien sûr, 120km/h est une vitesse relative à l'air et pas au sol. Si je vole à 120km/h avec 30km/h de vent de face, je me déplace à 90km/h par rapport au sol.
Pour éviter cette confusion, dans le milieu des ULM (les gros porteurs étant moins soumis à ces aléas. Comme les bateaux, plus c'est gros, plus c'est stable), on parle toujours en autonomie de temps et pas en autonomie de distance.
Il faut toujours bien se renseigner sur la météo et la vitesse des vents afin d'estimer la distance qu'il est possible de parcourir en un temps donné et s'assurer d'avoir un aérodrome à portée. Sinon, obligé d'atterrir dans un champ !
Bien sûr, à l'époque, les moteurs étaient moins performants. Donc avec 20 Litres, en 1920, on devait pouvoir voler un peu plus de 1 heure.