Le premier ravitaillement en vol fut très artisanal

Proposé par
le
dans

Le premier ravitaillement en vol de l'histoire de l'aviation eut lieu le 2 novembre 1921 lorsqu'à 1000 pieds d'altitude, Wesley May sauta de l'aile d'un Lincoln Standard sur celle d'un Curtiss JN-4, avec un sac à dos constitué d'un jerrycan contenant 20 litres d'essence, qu'il transféra dans le réservoir du Curtiss.


Commentaires préférés (3)

Ouaou. Quand je pense que parfois j ai peur de descendre de mon tabouret sur lequel je suis debout...

Posté le

android

(164)

Répondre

Pas de vidéo (lol) mais une incroyable photo en source !

Posté le

android

(72)

Répondre

Et le tout sans parachute. Ca mériterait d etre préciser dans l anecdote.
Il faut être motivé pour réaliser ce genre de chose.

Posté le

android

(123)

Répondre


Tous les commentaires (31)

Ouaou. Quand je pense que parfois j ai peur de descendre de mon tabouret sur lequel je suis debout...

Posté le

android

(164)

Répondre

Pas de vidéo (lol) mais une incroyable photo en source !

Posté le

android

(72)

Répondre

Et le tout sans parachute. Ca mériterait d etre préciser dans l anecdote.
Il faut être motivé pour réaliser ce genre de chose.

Posté le

android

(123)

Répondre

a écrit : Et le tout sans parachute. Ca mériterait d etre préciser dans l anecdote.
Il faut être motivé pour réaliser ce genre de chose.
Où complètement marteau! ^^

Avec 20 litres, ça n’a pas dû augmenter énormément l’autonomie de l’avion ravitailler...

À l'image des ouvriers qui ont construit les premiers gratte-ciels, j'en reste coi.
(Donnée lui une augmentation)

Posté le

android

(8)

Répondre

a écrit : Avec 20 litres, ça n’a pas dû augmenter énormément l’autonomie de l’avion ravitailler... Il me semble que le réservoir du Curtiss JN-4 était de 21 galons, et que 20 litres c'est à peu près 5,3 galons soit un quart du réservoir. Ensuite, il me semble toujours, qu'il avait une autonomie de 2 heures 15 minutes à 120 km/h, donc il devait pouvoir encore parcourir 60 km. Enfin le moteur était de 90 ch.

a écrit : Ouaou. Quand je pense que parfois j ai peur de descendre de mon tabouret sur lequel je suis debout... Dans la sources ils disent : c'est une cascade spectaculaire mais sans plus lol

Posté le

android

(5)

Répondre

a écrit : Et le tout sans parachute. Ca mériterait d etre préciser dans l anecdote.
Il faut être motivé pour réaliser ce genre de chose.
Ce qui devrait surtout être précisé, et même corrigé, dans l'anecdote c'est qu'il n'a pas "sauté". J'ai eu du mal à le croire en lisant l'anecdote alors j'ai vérifié dans la source. Il s'est suspendu et a fait une traction et un rétablissement sur l'aile de l'autre avion qui passait au-dessus de lui. Même si ça reste impressionnant et exige des qualités peu communes, il n'y avait aucune part de hasard. S'il avait sauté sur l'aile de l'autre avion qui passait au-dessous de lui, il y aurait eu un risque qu'il rate son saut, qu'il perde l'équilibre à la réception ou qu'il passe à travers l'aile (qui étaient, je crois, tout simplement entoilées à l'époque). Alors qu'en attrappant l'aile de l'autre avion quand il passait à sa portée, il ne quittait un avion que quand il avait déjà une prise ferme sur l'autre avion. La difficulté qu'il a rencontrée a été, toujours d'après la source, de faire la traction et le rétablissement pour monter sur l'aile (et pouvoir rejoindre le cockpit en par chaque l'aile) car il portait environ 20 kg de plus que son poids habituel, à cause du bidon ! Sinon, il s'était déjà entraîné à marcher sur les ailes et à faire ce genre d'accrobaties.

Posté le

android

(41)

Répondre

Pour que le jerrycan soit moins lourd, on lui a mis du sans plomb.

Dire qu'il avait un jerrycan me paraît anachronique car il a été inventé par les allemands dans les années 30.

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : Ce qui devrait surtout être précisé, et même corrigé, dans l'anecdote c'est qu'il n'a pas "sauté". J'ai eu du mal à le croire en lisant l'anecdote alors j'ai vérifié dans la source. Il s'est suspendu et a fait une traction et un rétablissement sur l'aile de l'autre avion qui passait au-dessus de lui. Même si ça reste impressionnant et exige des qualités peu communes, il n'y avait aucune part de hasard. S'il avait sauté sur l'aile de l'autre avion qui passait au-dessous de lui, il y aurait eu un risque qu'il rate son saut, qu'il perde l'équilibre à la réception ou qu'il passe à travers l'aile (qui étaient, je crois, tout simplement entoilées à l'époque). Alors qu'en attrappant l'aile de l'autre avion quand il passait à sa portée, il ne quittait un avion que quand il avait déjà une prise ferme sur l'autre avion. La difficulté qu'il a rencontrée a été, toujours d'après la source, de faire la traction et le rétablissement pour monter sur l'aile (et pouvoir rejoindre le cockpit en par chaque l'aile) car il portait environ 20 kg de plus que son poids habituel, à cause du bidon ! Sinon, il s'était déjà entraîné à marcher sur les ailes et à faire ce genre d'accrobaties. Afficher tout Effectivement, cela paraît bien plus probable et moins téméraire. Cela reste impressionnant.

a écrit : Ce qui devrait surtout être précisé, et même corrigé, dans l'anecdote c'est qu'il n'a pas "sauté". J'ai eu du mal à le croire en lisant l'anecdote alors j'ai vérifié dans la source. Il s'est suspendu et a fait une traction et un rétablissement sur l'aile de l'autre avion qui passait au-dessus de lui. Même si ça reste impressionnant et exige des qualités peu communes, il n'y avait aucune part de hasard. S'il avait sauté sur l'aile de l'autre avion qui passait au-dessous de lui, il y aurait eu un risque qu'il rate son saut, qu'il perde l'équilibre à la réception ou qu'il passe à travers l'aile (qui étaient, je crois, tout simplement entoilées à l'époque). Alors qu'en attrappant l'aile de l'autre avion quand il passait à sa portée, il ne quittait un avion que quand il avait déjà une prise ferme sur l'autre avion. La difficulté qu'il a rencontrée a été, toujours d'après la source, de faire la traction et le rétablissement pour monter sur l'aile (et pouvoir rejoindre le cockpit en par chaque l'aile) car il portait environ 20 kg de plus que son poids habituel, à cause du bidon ! Sinon, il s'était déjà entraîné à marcher sur les ailes et à faire ce genre d'accrobaties. Afficher tout Après avoir lu les sources j'ai compris qu'il n'avait pas sauté, comme le laisse entendre la formulation de l'anecdote. J'avoue que j'étais un peu déçu.
Je rigole, c'est quand même balèze comme acrobatie. La question que je me pose, combien de minute de vol supplémentaire avec 20 litres ?

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : Avec 20 litres, ça n’a pas dû augmenter énormément l’autonomie de l’avion ravitailler... Oui peut être 1min :)

a écrit : À l'image des ouvriers qui ont construit les premiers gratte-ciels, j'en reste coi.
(Donnée lui une augmentation)
Il en existe une photo célèbre : ( Lunchtime atop a skycraper, Si je ne m'abuse) où on les voit assis sur une poutre, cassant la croûte en toute détente, et le sol est treeeeeeeeeees loin...

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Pour que le jerrycan soit moins lourd, on lui a mis du sans plomb. Excellent

Posté le

android

(2)

Répondre

Mission Impossible avant l'heure. Sauf que là c'est pas du cinéma !

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : Après avoir lu les sources j'ai compris qu'il n'avait pas sauté, comme le laisse entendre la formulation de l'anecdote. J'avoue que j'étais un peu déçu.
Je rigole, c'est quand même balèze comme acrobatie. La question que je me pose, combien de minute de vol supplémentaire avec 20 litres ?
A mon avis ça ne se compte pas en minutes mais plutôt en heures. Je n'ai pas trouvé facilement d'informations sur la consommation, mais ces avions avaient la puissance d'une petite voiture alors avec 20 litres, on devait pouvoir voler 2 ou 3 heures. Il ne faut pas confondre ces petits coucous qui emmenaient 2 personnes à 100 km/h avec les avions de ligne actuels qui emmènent 300 personnes à 900 km/h et qui, eux, sont des gouffres à kérosène !

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : A mon avis ça ne se compte pas en minutes mais plutôt en heures. Je n'ai pas trouvé facilement d'informations sur la consommation, mais ces avions avaient la puissance d'une petite voiture alors avec 20 litres, on devait pouvoir voler 2 ou 3 heures. Il ne faut pas confondre ces petits coucous qui emmenaient 2 personnes à 100 km/h avec les avions de ligne actuels qui emmènent 300 personnes à 900 km/h et qui, eux, sont des gouffres à kérosène ! Afficher tout Tu parles au passé, et c'est négliger toute la partie aéronautique civile de loisir !
Les petits avions et ULM représentent une part non négligeable du traffic aérien français, et les "petits coucous" dont tu parles sont toujours fabriqués et bénéficient des amélioration technologiques effectuées depuis les années 1920, tout comme les gros porteur Airbus et Boeing.

Je vole sur un Tétras (c'est un ULM), il consomme environ 13 Litres par heure en vol de croisière, à environ 120km/h pour une assiette plate (ni en montée, ni en descente)
Bien sûr, 120km/h est une vitesse relative à l'air et pas au sol. Si je vole à 120km/h avec 30km/h de vent de face, je me déplace à 90km/h par rapport au sol.

Pour éviter cette confusion, dans le milieu des ULM (les gros porteurs étant moins soumis à ces aléas. Comme les bateaux, plus c'est gros, plus c'est stable), on parle toujours en autonomie de temps et pas en autonomie de distance.
Il faut toujours bien se renseigner sur la météo et la vitesse des vents afin d'estimer la distance qu'il est possible de parcourir en un temps donné et s'assurer d'avoir un aérodrome à portée. Sinon, obligé d'atterrir dans un champ !

Bien sûr, à l'époque, les moteurs étaient moins performants. Donc avec 20 Litres, en 1920, on devait pouvoir voler un peu plus de 1 heure.

a écrit : A mon avis ça ne se compte pas en minutes mais plutôt en heures. Je n'ai pas trouvé facilement d'informations sur la consommation, mais ces avions avaient la puissance d'une petite voiture alors avec 20 litres, on devait pouvoir voler 2 ou 3 heures. Il ne faut pas confondre ces petits coucous qui emmenaient 2 personnes à 100 km/h avec les avions de ligne actuels qui emmènent 300 personnes à 900 km/h et qui, eux, sont des gouffres à kérosène ! Afficher tout "Gouffres à kerozène" c’est tout de même à relativiser car avec de bons turboréacteurs double flux on arrive à atteindre une consommation de moins de 3L/100km par passager (avec tous les sièges complets évidement). Soit bien moins qu’avec une voiture lambda, et à 130km/h.