L’esclavage a été interdit une première fois en France il y a 700 ans : le 3 juillet 1315, le roi Louis X dit "le Hutin" fit publier un édit affirmant que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc », ajoutant notamment que « le sol de la France affranchit l’esclave qui le touche ».
Cette précision fut importante car elle permit d'affranchir, 200 ans plus tard à Bordeaux, plusieurs esclaves noirs qu'un armateur normand avait tenté de vendre dans la ville.

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À ne pas confondre avec la théologie si on a rigoureusement suivi son cours de scolastique.
C'est marrant de constater que dès qu'on parle d'esclave, on pense immédiatement aux Caraïbes et aux Africains envoyés aux US.
Oui, mais c'est faible face à l'esclavagisme des blancs en Afrique D'ailleurs en anglais on dit "slave", car la plupart des escales étaient slaves.
Évidemment nos éducation nationale progressiste se garde bien de l'enseigner, et préfère maintenir une sorte de honte, de débit que devraient avoir les Français auprès des communautés.
Justement non. Et soyons fier de cette anecdote.
On dirait le cours d'histoire de CM2 de madame Moreau, va falloir lire de vrais livres écris par de vrais historiens.
Au Moyen-Âge, animaux comme esclaves (coupables de mutinerie ou d'autres crimes) étaient jugés responsables de leurs actes et étaient jugés. Donc on considéraient bien qu'ils étaient doués de conscience.
Ce n'est que bien après, pendant l'Ancien Régime, qu'on se demande si les Noirs ont une âme (XVIème siècle, Controverse de Valladolid), ou qu'on rédige le fameux "code noir" (XVIIème) où l'esclave est dénommé "outil esclave".
Et c'est certainement au XIXème siècle que les esclaves sont les plus mal traités (révolution industrielle, rendement, concurrence...).
Rien de bien méchant dans mon commentaire.
J'aurais du préciser si nous pensions bien la même chose. Mais en même temps faire le parallèle que le viol n'est pas une affaire de seigneur, ce n'est pas non plus insensé ☺
Je ne comprend pas pourquoi vous dites esclave pour des coupables de mutinerie ou d'autres crimes.
Ce n'était pas des esclaves dans ce cas là mais des criminels. Et donc traités comme des humains.
Si on prend l'exemple de l'esclave ottoman lui par contre s'il fait un crime, c'est direct décapité. Pas de justice.
Avez vous des exemples concrets en Europe occidentale ? Car sinon je ne vois pas.
Je trouve que le sujet reste tout de même ouvert au débat. Je ne suis pas certain qu’il existe une seule vérité concernant la condition des serfs durant le Moyen-Âge, car cette condition n’était surement pas identique dans tous les coins du monde et surtout elle a probablement évolué sur cette très longue période de l’histoire.
Enfin, il ne faut pas oublier que le servage (plus ou moins inventé à la fin de l’Empire romain) reste une forme d’esclavage sans forcément créer des exclaves. « Servus » qui a donné les mots « serf » et « serviteur » veut bien dire exclave en latin.
Je ne l'avais pas pris méchamment, je ne comprenais pas le parallèle et j'ai eu l'impression que mes propos avaient été mal interprétés. :)
Le viol n'est pas une affaire de seigneur, c'est sûr, disons juste que de part sa place et son statut dans la société, c'était sans doute beaucoup plus facile pour lui de transgresser les règles et d'aller violer de la paysanne que l'inverse. C'est pour ça que je dis que même si le droit de cuissage n'a jamais existé, ça n'a pas empêché des hommes de pouvoir d'abuser de femmes de conditions moindres.
Ma conclusion était la suivante: peu importe que le droit de cuissage ait existé ou pas (enfin non, la désinformation historique est nulle, on est d'accord), le fait de cuissage, lui, était bien réel. Mais qu'on s'accorde bien: je ne pense pas que ce soit l'apanage du Moyen-Âge ! ;)
Le mot slave vient du moyen âge, la traite des Noirs c'est plus de 500 ans après... C'est anachronique. On ne peut donc absolument pas en conclure que l'esclavage des Slaves a été supérieur.
Et vu la teneur hautement sensible du sujet, on ne peut pas balancer un "c'est faible par rapport à" sans apporter un début de sources a l'appui.
C'est ce qu'on appelle un troll.
Au XVI eme siècle, on débattait du caractère humain des amérindiens. Quand aux noirs n'en parlons même pas, Maimonide et ben Khaldun leur avait donné le coup de grâce en bonne et due forme.
Personnellement je n'ai aucune honte de l'esclavage pour la simple et bonne raison que je n'ai rien fait de tel. C'est du vu et revu ces discours qui visent à dire que "c'est bon les blancs n'ont pas à culpabiliser, eux aussi ont été esclaves un jour", comme si on culpabilisait. Ce n'est pas parce que l'état reconnait un crime comme tel que l'éducation nationale essaie de mettre dans la tête des jeunes que ce crime est de leur fait. Il ne faut pas tout confondre non plus.
L'esclavage dont vous parlez a eu lieu il y a très très longtemps, et n'est plus d'actualité. La traite des noirs est récente historiquement, et a encore des impacts dans nos sociétés puisque le racisme est encore d'actualité, d'où le fait qu'on insiste sur cette période peut-être. Il s'agirait de ne pas tourner les faits historiques à son avantage non plus. ;)
En vrai l'esclavage était devenu un outil économique. Durant la Rome antique il y avait plus d'esclaves que de citoyens, idem pour la Grèce (sparte).
Esclave qui s'est enfuit de Barcelone, retrouvé et jugé à Pamiers (France) en 1446 puis finalement affranchi. Son seul crime était la mutinerie:
npa-ariege.org/spip/spip.php?article1647
On en trouve d'autres sur le net.
Non, l'esclavage depuis l'Antiquité n'est pas pratiqué par racisme ou par xénophobie. A l'époque, on réduit en esclavage les prisonniers de guerre, les habitants des pays conquis, et ce quelque soit leur ethnie. On peut même condamner à être esclave des citoyens de sa propre ville comme châtiment d'un délit ou pour dette impayée. La notion raciale a été bien plus tard introduite par l'Eglise, au nom du principe évangélique selon lequel il faut aimer son prochain comme soi-même (et donc ne pas le réduire en esclavage). Par contre, faute de pouvoir asservir son prochain, on pouvait allégrement se rattraper sur son lointain...
Les pays d'autres religions (musulmans, animistes,...) d'Asie et d'Afrique ont poursuivi la pratique de l'esclavage sans considération ethnique...
Parce qu'en Grèce antique ou à Rome, on pouvait être condamné pénalement à l'esclavage. C'était également la sanction civilement infligée au débiteur qui n'honorait pas ses dettes. Après plusieurs années, le maître pouvait, pour bons services ou parce qu'il jugeait que la punition avait été suffisante, affranchir l'esclave, qui redevenait alors un citoyen normal, avec tous les droits et devoirs qu'il avait avant...
Non, le mot slave ne vient pas du Moyen-âge. Slavus désignait sous l'Empire romain les habitants du Nord-est de l'Europe. Le mot sclavus, directement dérivé du précédent est apparu peu après parce que les Romains avaient remarqué que les Germains avaient pour habitude de réduire en esclavage les Slaves qu'ils capturaient...
Oui, mais seulement s'il y a des esclaves sexuelles...
Peux-tu arrêter de répondre à leurs spams stp ? Je passe autant de temps à les supprimer qu'à supprimer tes réponses.. Merci !
Oui, c'est ce qui est dit aujourd'hui car on n'a pas trouvé de textes précis déterminant si oui ou non le "droit de cuissage" a existé... Certains ont alors parlé de la révolution française qui se cherchait soi-disant des prétextes, etc...
Pour ma part je suis assez dubitatif sur les Seigneurs qui se seraient mis des interdits sur le sujet vis à vis de leurs "gueux" : "j'peux pas, c'est pas écrit dans les textes" :)
Alors OK, c'était pas un droit officiel, mais cela a dû exister dans de grandes largeurs sans que personne ne dise rien, et certainement pas les curés et autres prélats qui étaient entretenus et protégés aussi par lesdits Seigneurs. Quelles étaient alors les possibilités des serfs de se rebiffer ?
Et puis je trouve qu'il y a beaucoup de mots de l'époque pour décrire ça, pour que rien n'ait existé : cuissage, culage, prélibation, marquette, etc...
"Des abus s'établissent, on les tolère et ils passent alors en coutumes, tant et si bien qu'on fini par les prendre pour des Lois fondamentales"...
"Moi je pense donc".
Pour ma part je suis assez dubitatif sur le fait que notre gouvernement n'est pas un trafic d'organes à grande échelle "J'peux pas, c'est pas écrit dans la constitution".
Alors OK, c'est pas un droit officiel, mais cela a dû exister dans de grandes largeurs sans que personne ne dise rien, et certainement pas les députés et autres prélats qui sont entretenus et protégés aussi par lesdits politiques. Quelles étaient alors les possibilités des citoyens de se rebiffer ?
Et puis je trouve qu'il y a beaucoup de mots de l'époque pour décrire ça, pour que rien n'ait existé : trafic, échanges intérieur et extérieur, évaluation du prix d'un coprs humain connu de tous, demande élevée, disparitions mystérieuses etc...
"Des abus s'établissent, on les tolère et ils passent alors en coutumes, tant et si bien qu'on fini par les prendre pour des Lois fondamentales"...
Voila avec des commentaires comme ça on fait tout et rien dire à une époque. Vous n'avez aucune preuve de son existence, donc pour vous c'est une preuve de son existence "car des mots existent".
Jusqu’à présent une absence de preuve ne constitue pas une preuve. Mais bon de toute façon vous devez en connaitre plus que tout les historiens du monde entier. Donc bon...