Les voix des schizophrènes ne disent pas les mêmes choses selon les pays

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Une étude qui a été menée sur 60 personnes seulement, et ce dans trois pays, ça veut dire que tu as une conclusion à partir d’un interrogatoire de 20 personnes pour en faire une généralité ça me semble un petit peu léger.

L'article parle de négocier avec ses voix, c'est effectivement quelque chose qui se fait en France depuis des années, inventé par des schizos eux-mêmes, ils se réunissent et les initiés enseignent aux nouveaux à faire la paix avec leurs voix (par ex elles ont le droit de se manifester lorsqu'on est seul, ou seulement la nuit..).

Et on rappellera après toutes ces blagues (et avant d'autres qui vont probablement suivre) que la schizophrénie n'est pas égale au dédoublement de personnalité ! Ce sont deux pathologies différentes qui ont certes des symptômes similaires.

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Après débat dans ma tête, j'ai décidé de voter JMCMB à 3 voix contre 2.

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Une étude qui a été menée sur 60 personnes seulement, et ce dans trois pays, ça veut dire que tu as une conclusion à partir d’un interrogatoire de 20 personnes pour en faire une généralité ça me semble un petit peu léger.

L'article parle de négocier avec ses voix, c'est effectivement quelque chose qui se fait en France depuis des années, inventé par des schizos eux-mêmes, ils se réunissent et les initiés enseignent aux nouveaux à faire la paix avec leurs voix (par ex elles ont le droit de se manifester lorsqu'on est seul, ou seulement la nuit..).

Effectivement dans certaines cultures à schizophrénie n'est même pas une maladie. Simplement on appartient à un autre monde, ou bien partiellement à un autre monde. Mais ça ne veut pas dire qu'on n'attache pas les fous en Afrique à l'écart des autres de jour et de nuit. Il y a de tout. Mais c'est vrai que ces façons occidentales de sevrer les enfants trop tôt, de les faire dormir loin de la mère trop tôt, de les laisser pleurer trop longtemps et de vouloir les discipliner très tôt est assez mortífère chez les sujets les plus fragiles.

De fait on ne devrait pas importer de schizo from usa: trop de délires violents. Pareil pour les afghans et les tchetchenes.

L’approche consistant à transformer une voix agressive en voix amicale me paraît risqué.
Il y a plusieurs degrés d'hallucination auditive et en ne cherchant pas à traiter la psychose, on prend le risque de voir l’etat du malade s’aggraver vers des hallucinations plus présentes et plus directives.
Je ne pense pas qu’on puisse sortir du cadre de la pathologie quand on parle d’hallucination et je trouve ça étrange de chercher à négocier avec une maladie psychiatrique. Le terme est mal choisi puisque ce dont a besoin le patient, c’est de contrôle. Laisser la place à l’hallucination et négocier avec elle c’est tout l’inverse !

Il n’en reste pas moins que cette hypothèse est intéressante dans le lien qu’elle crée entre société et maladie psychiatrique. Cela reste à prouver.

a écrit : L’approche consistant à transformer une voix agressive en voix amicale me paraît risqué.
Il y a plusieurs degrés d'hallucination auditive et en ne cherchant pas à traiter la psychose, on prend le risque de voir l’etat du malade s’aggraver vers des hallucinations plus présentes et plus directives.
Je
ne pense pas qu’on puisse sortir du cadre de la pathologie quand on parle d’hallucination et je trouve ça étrange de chercher à négocier avec une maladie psychiatrique. Le terme est mal choisi puisque ce dont a besoin le patient, c’est de contrôle. Laisser la place à l’hallucination et négocier avec elle c’est tout l’inverse !

Il n’en reste pas moins que cette hypothèse est intéressante dans le lien qu’elle crée entre société et maladie psychiatrique. Cela reste à prouver.
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L'un n'empêche pas l'autre, le patient peut suivre un traitement médical et en plus apprendre à contrôler ces "hallucination" en ayant une forme de négociation avec, de cette manière ce ne sont plus les voix qui contrôlent le patient mais l'inverse.

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a écrit : L'un n'empêche pas l'autre, le patient peut suivre un traitement médical et en plus apprendre à contrôler ces "hallucination" en ayant une forme de négociation avec, de cette manière ce ne sont plus les voix qui contrôlent le patient mais l'inverse. Ba techniquement, le traitement médical est là pour faire disparaître les hallucinations. Donc à mon sens l’un empêche l’autre. Ou alors c’est que le traitement n’est pas adapté.

a écrit : Après débat dans ma tête, j'ai décidé de voter JMCMB à 3 voix contre 2. Avant, j'étais schizophrène. Mais maintenant nous allons beaucoup mieux.

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J'ai demandé à mon psy si j'étais schizophrène,il m'a dit que j'avais pas de psy.

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Et on rappellera après toutes ces blagues (et avant d'autres qui vont probablement suivre) que la schizophrénie n'est pas égale au dédoublement de personnalité ! Ce sont deux pathologies différentes qui ont certes des symptômes similaires.

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On les traite de malades aujourd’hui, mais dans de nombreuses cultures ancestrales les schizophrènes (et pas uniquement d’ailleurs) jouaient le rôle de chaman / sorcier et étaient particulièrement respectés.

N’oublions pas que ces personnages importants de l’époque étaient bien souvent des personnes en marge de la société... des marginaux.

A notre époque, il ne fait plus bon être marginal !

a écrit : Ba techniquement, le traitement médical est là pour faire disparaître les hallucinations. Donc à mon sens l’un empêche l’autre. Ou alors c’est que le traitement n’est pas adapté. Je suis pas un expert en Schizophrénie mais je ne pense pas que les traitements fonctionnent à 100%, tu auras toujours des patients sur qui ça ne fonctionnera peu ou pas c'est pourquoi il faut toujours explorer d'autre solutions

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Je veux bien être un schizo indien, trop de bruit autour de moi.
Ça doit être le bordel dans la tête d'un schizo nord coréen..

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a écrit : Une étude qui a été menée sur 60 personnes seulement, et ce dans trois pays, ça veut dire que tu as une conclusion à partir d’un interrogatoire de 20 personnes pour en faire une généralité ça me semble un petit peu léger. Je suis assez d'accord, et ça ne colle pas avec ma pratique (infirmier en pedo-psychiatrie).
Après qu'il y ait une incidence culturelle nul n'en doute, mais je suis assez surpris de ce qui est avancé...

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a écrit : Effectivement dans certaines cultures à schizophrénie n'est même pas une maladie. Simplement on appartient à un autre monde, ou bien partiellement à un autre monde. Mais ça ne veut pas dire qu'on n'attache pas les fous en Afrique à l'écart des autres de jour et de nuit. Il y a de tout. Mais c'est vrai que ces façons occidentales de sevrer les enfants trop tôt, de les faire dormir loin de la mère trop tôt, de les laisser pleurer trop longtemps et de vouloir les discipliner très tôt est assez mortífère chez les sujets les plus fragiles. Afficher tout Euh, la relation fusionnelle à la mère fait énormément de mal aussi.
On ne "crée" pas un psychisme pathologique avec simplement des tords éducatifs, ou des questions d'allaitement, c'est bien plus complexe que ça.
Si on devait prendre quelque chose d'universel, on pourrait dire que le plus "constructeur" pour un enfant est de grandir dans un environnement sécurisant, et le plus "destructeur", d'être confronté à de l'insécurité pendant son développement.
La théorie de l'attachement, que je maîtrise mal, est plutôt facile à comprendre est donne des pistes pour comprendre la genèse des pathologies mentales chez les enfants et, à fortioris, chez l'adulte.

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a écrit : De fait on ne devrait pas importer de schizo from usa: trop de délires violents. Pareil pour les afghans et les tchetchenes. Les schizophrènes sont rarement violents contre les autres. Ceux dont il faut se méfier sont les paranoïaques, car étant persécutés par les autres et le monde extèrieur, ils se retournent souvent contre eux.

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Une autre petite annecdote, dans l'annecdote : pour les grands schizophrènes, qui ont eu à vivre avec des hallucinations auditives depuis très longtemps, la disparition de ces hallucinations, bien souvent à l'aide de médications, entraine régulièrement une dépression dite post-schizophrénique.
Ils se retrouvent alors seuls faces à leur maladie, la perte d'autonomie et certains symptômes négatifs qui sont difficilement combatables avec les traitements chimiques.

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a écrit : Je suis pas un expert en Schizophrénie mais je ne pense pas que les traitements fonctionnent à 100%, tu auras toujours des patients sur qui ça ne fonctionnera peu ou pas c'est pourquoi il faut toujours explorer d'autre solutions Pour les malades qui ne peuvent être soignés par médication, je doute qu'une méthode douce comme faire des deals avec les voix puisse fonctionner, malheureusement pour eux.

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a écrit : On les traite de malades aujourd’hui, mais dans de nombreuses cultures ancestrales les schizophrènes (et pas uniquement d’ailleurs) jouaient le rôle de chaman / sorcier et étaient particulièrement respectés.

N’oublions pas que ces personnages importants de l’époque étaient bien souvent des personnes en ma
rge de la société... des marginaux.

A notre époque, il ne fait plus bon être marginal !
Afficher tout
Je doute fort qu'être marginal fût bien vu à quelque époque que ce soit et particulièrement si on était schizophrène.
Je pense plutôt qu'ils étaient considérés comme des sorciers ou sorcières ou comme possédés par les forces du mal et passés au bûcher ou à l'échafaud.
L'une des plus célèbres est Jeanne d'Arc, on sait tous comment elle a fini.

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