Même au sommet de l'Everest, il y a des embouteillages

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En mai 2019, il y a eu des embouteillages sur le mont Everest. Par beau temps, on a pu voir de très longues files d'alpinistes obligés d'attendre dans la "zone de la mort" (près du sommet) pour poursuivre. L'attente est dangereuse car elle augmente la possibilité d'accidents (manque d'oxygène, chutes, engelures, épuisement).

Le gouvernement népalais est critiqué pour délivrer trop de permis (à 11 000€ pièce) au détriment des vies humaines. Les ascensions low-cost sont aussi en cause.


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a écrit : Zen...je vous trouve plus nerveux que la médiane des membres de SCMB. Tu t'y habituera à notre mascotte! ^^

a écrit : Tu t'y habituera à notre mascotte! ^^ Mais non c'est toi la mascotte, je ne veux pas te voler la vedette !

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a écrit : Ben si ça pose un problème. Le problème c'est que dès qu'on parle de moyenne, il y a souvent quelqu'un qui se croit obligé de dire qu'il serait plus approprié de dire médiane, simplement pour montrer qu'il est au dessus du lot du vulgum pecus qui ne sait même pas ce qu'est une médiane. Mais en l'occurrence médiane et moyenne c'est pareil car on ne parle pas de salaires mais seulement d'être meilleur ou moins bon que la moyenne sans que ce soit sur une échelle avec des notes. Et la personne qui a mené cette étude (dans le cadre de l'étude des décisions des voitures autonomes en cas d'accident) s'est probablement dit que pour interroger des milliers de personnes il valait mieux dire moyenne que médiane, dans le questionnaire, et que de toutes façons c'était pareil, n'en déplaise aux prétendus puristes, et il a été publie dans Science et Nature alors je crois qu'il maitrise assez bien son sujet et qu'on peut lui faire confiance. Afficher tout Pour une fois, D'accord avec AAPLR.
Je ne comprends même pas l'intérêt de la réponse.

Et dans le cas présent, il faudra m'expliquer comment la médiane et la moyenne peuvent être différentes, quitte à chercher la (toute) petite bête.

a écrit : Mais quand même... quelle magie ça doit être. Et quelle expérience. Mais bien sûr... La magie des embouteillages. Et même à l'époque des précurseurs : le goût de l'exploit peut-être... J'ai du mal à imaginer quelqu'un qui pourrait avoir le mot magie en tête en gravissant l'Everest, surtout dans les embouteillages. Ou alors peut-être avec le manque d'oxygène ?

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a écrit : Mais bien sûr... La magie des embouteillages. Et même à l'époque des précurseurs : le goût de l'exploit peut-être... J'ai du mal à imaginer quelqu'un qui pourrait avoir le mot magie en tête en gravissant l'Everest, surtout dans les embouteillages. Ou alors peut-être avec le manque d'oxygène ? La vue doit quand même être pas si mal la-haut.

Pour l'anecdote, je garde mon avis général déjà évoqué sur d'autres anecdotes. Quand on fait ou entreprend quelque chose réputé dangereux, il faut s'attendre à ce que ce soit dangereux. Si les gens montent et meurent, c'est triste mais ils en sont entièrement responsables.
Alors oui, le gouvernement Népalais pourrait limiter le nombre de permis mais je ne crois pas que cela puisse changer grand chose. Les permis étant délivrés pour une certaine durée, il suffit que tout le monde entreprenne l'ascension en même temps (jour de beau temps par exemple) pour qu'il y ait des embouteillages en haut.
Sinon il faut faire comme au Mont Blanc, obliger les gens à s'inscrire et à réserver une date pour faire l'ascension. Si le temps est mauvais, tant pis pour eux, ils ne montent pas.

Je me coucherais moins bête je savais pas qu’il fallait payer 11000 balles pour grimper sur une montagne je trouve ça incroyable

Lien intéressant :
www.google.com/amp/s/www.bbc.co.uk/news/amp/world-47418215

On y lit que pour 4 personnes qui atteignent le sommet du K2 out de l'anapurna on compte 1 décès. Bon, le ratio est bizarre car il ne prend pas en compte les abandons, mais quand même, quand on envisage l'ascension d'un de ces deux sommets, l'hypothèse de la mort est loin d'être négligeable.

a écrit : « 80% des conducteurs pensent être des meilleurs conducteurs que la moyenne ».
Mathématiquement ça ne pose pas de problème. Par contre en effet si « 80% pensent être des meilleurs conducteurs que la médiane », là ça pose question.
D'un point de vue purement théorique, la phrase est effectivement possible: il suffit que les 20% restant soit vraiment très très mauvais ce qui décale fortement la moyenne vers le bas.
Mais pour cette question, vu le grand nombre de conducteurs automobile, la compétence suit forcément une répartition gaussienne. De ce fait, la moyenne et la médiane sont accolées.
C'est pour cette raison que le chercheur a put faire une approximation de language en demandant aux personnes où elles se situent par rapport à la "moyenne" au lieu de la "médiane".

a écrit : La vue doit quand même être pas si mal la-haut.

Pour l'anecdote, je garde mon avis général déjà évoqué sur d'autres anecdotes. Quand on fait ou entreprend quelque chose réputé dangereux, il faut s'attendre à ce que ce soit dangereux. Si les gens montent et meurent, c'est triste mais ils
en sont entièrement responsables.
Alors oui, le gouvernement Népalais pourrait limiter le nombre de permis mais je ne crois pas que cela puisse changer grand chose. Les permis étant délivrés pour une certaine durée, il suffit que tout le monde entreprenne l'ascension en même temps (jour de beau temps par exemple) pour qu'il y ait des embouteillages en haut.
Sinon il faut faire comme au Mont Blanc, obliger les gens à s'inscrire et à réserver une date pour faire l'ascension. Si le temps est mauvais, tant pis pour eux, ils ne montent pas.
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Je dirais même plus, le Mont Everest n'est pas laid.

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a écrit : Je dirais même plus, le Mont Everest n'est pas laid. Tu sors !

a écrit : Mais non c'est toi la mascotte, je ne veux pas te voler la vedette ! Je prend ça pour un compliment. :) (pas mal ton jeu de mot^^)

Perso, ça me parait un peu absurde aussi tout ce monde là haut, ça me rappelle l'histoire d'un ami qui nous avait proposé une chouette randonnée pour arriver... dans un lieu touristique blindé de monde et accessible par la route... Je sais pas, moi, si c'est juste pour marcher, je ne vois pas l’intérêt, quand à la vue... mwouais, mais moi je suis allé bien plus haut, dans un Airbus A320^^
Non, je déconne, y'en a qui aiment les défis, je peux comprendre, mais quand ça bouchonne, ça craint, quoi!

a écrit : Mais bien sûr... La magie des embouteillages. Et même à l'époque des précurseurs : le goût de l'exploit peut-être... J'ai du mal à imaginer quelqu'un qui pourrait avoir le mot magie en tête en gravissant l'Everest, surtout dans les embouteillages. Ou alors peut-être avec le manque d'oxygène ? Je ne parlais pas de l’embouteillage. Mais peut être (ou sûrement) le saviez-vous...
Je maintiens, que là-haut, ça doit être superbe. Quant au manque d’oxygène, mon humble expérience me fait dire qu’ un entraînement suffit, et vaut le coût de l’effort.
Mais c’est un très naïf amoureux de la montagne qui parle. Rien de plus.

a écrit : Je ne parlais pas de l’embouteillage. Mais peut être (ou sûrement) le saviez-vous...
Je maintiens, que là-haut, ça doit être superbe. Quant au manque d’oxygène, mon humble expérience me fait dire qu’ un entraînement suffit, et vaut le coût de l’effort.
Mais c’est un très naïf amoureux de la montagne qui pa
rle. Rien de plus. Afficher tout
Je blaguais pour le manque d'oxygène qui donnerait des idées bizarres. Je ne sais pas si vous parlez d'entraînement pour se passer complètement de masque à oxygène mais apparemment c'est plutôt rare les personnes qui peuvent tenir sans apport d'oxygène au-dessus de 8000 m d'altitude, même avec de l'entraînement. Quant à la vue magique ou superbe, je doute que ce soit le meilleur endroit pour en profiter compte tenu de la surpopulation et des conditions extrêmes. Les gens qui y vont c'est juste parce que c'est considéré comme une consécration de gravir le "toit du monde" et que c'est facile à organiser puisque c'est devenu un produit de grande consommation. Alors si on recherche une vue magique et superbe et pouvoir en profiter tranquillement sans avoir l'impression d'être sur le boulevard périphérique parisien à une heure de pointe et sans être préoccupé uniquement par sa propre respiration, il vaut sûrement mieux aller sur un sommet moins connu et moins élevé, alors là effectivement l'alpiniste qui s'est donné la peine d'organiser une expédition qui n'est pas proposée sur un catalogue d'agence de voyage et où on respire un peu mieux, et s'il a la chance d'avoir beau temps, sera récompensé par une vue à couper le souffle (et ça ne sera pas à cause du manque d'oxygène).

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a écrit : On peut même se poser la question de savoir qui a vraiment quelquechose à faire là-haut.
Personne n'a "besoin" d'aller là-haut, à part les Sherpas qui essaient de gagner leur vie en la mettant en danger.
La montagne en tant que loisir est une activité de pays riche où on cherche à donne
r un sens à sa vie quand les besoins de base sont déjà satisfaits.
Du coup les alpinistes savent très bien quels risques ils prennent pour l'ascension. Ils paient même cher pour ça.
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En payant je suis d’accord avec toi. Après vouloir atteindre le plus grand sommet du monde est une façon de se dépasser. À t’écouter se balader en forêt ou faire de l’athlétisme pour battre des records c’est un Truc de riche :)

a écrit : D'un point de vue purement théorique, la phrase est effectivement possible: il suffit que les 20% restant soit vraiment très très mauvais ce qui décale fortement la moyenne vers le bas.
Mais pour cette question, vu le grand nombre de conducteurs automobile, la compétence suit forcément une répartition gaussi
enne. De ce fait, la moyenne et la médiane sont accolées.
C'est pour cette raison que le chercheur a put faire une approximation de language en demandant aux personnes où elles se situent par rapport à la "moyenne" au lieu de la "médiane".
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Je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas parce qu'il y a un grand nombre d'automobilistes que médiane et moyenne sont identiques. Il y a un grand nombre de salariés en France, pourtant salaire médian et salaire moyen ne sont pas du tout identiques.

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a écrit : « 80% des conducteurs pensent être des meilleurs conducteurs que la moyenne ».
Mathématiquement ça ne pose pas de problème. Par contre en effet si « 80% pensent être des meilleurs conducteurs que la médiane », là ça pose question.
Plus le nombre de gens qui sont interrogés est important, plus la moyenne se confond avec la médiane formant graphiquement une courbe de Gauss

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a écrit : Plus le nombre de gens qui sont interrogés est important, plus la moyenne se confond avec la médiane formant graphiquement une courbe de Gauss Ça dépend de ce qu'on mesure. Ce que tu décris n'est valable que pour une distribution statistique dite "normale", comme par exemple la taille (hauteur) des gens au sein d'une population. Le contrexemple classique ce sont les salaires (ou les revenus) : les plus hauts revenus sont tellement gigantesques qu'il font pencher la balance et la moyenne est, du coup, très au-dessus de la médiane.

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Au passage je conseille le film Américain de 2015 qui porte comme titre le nom de cette montagne. C’est tiré d’une histoire vrais d’un groupe de personne qui y grimpe avec un spécialiste de la montagne. Également dans le film on comprends mieux comment le corps réagit à cette attitude.

a écrit : D'un point de vue purement théorique, la phrase est effectivement possible: il suffit que les 20% restant soit vraiment très très mauvais ce qui décale fortement la moyenne vers le bas.
Mais pour cette question, vu le grand nombre de conducteurs automobile, la compétence suit forcément une répartition gaussi
enne. De ce fait, la moyenne et la médiane sont accolées.
C'est pour cette raison que le chercheur a put faire une approximation de language en demandant aux personnes où elles se situent par rapport à la "moyenne" au lieu de la "médiane".
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Edit : Non, rien. La conversation a glissé, un agréable va encore dire qu'il y a des spécialistes de tou.

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a écrit : Je ne parlais pas de l’embouteillage. Mais peut être (ou sûrement) le saviez-vous...
Je maintiens, que là-haut, ça doit être superbe. Quant au manque d’oxygène, mon humble expérience me fait dire qu’ un entraînement suffit, et vaut le coût de l’effort.
Mais c’est un très naïf amoureux de la montagne qui pa
rle. Rien de plus. Afficher tout
Votre humble expérience est vrai... sauf quand on arrive à de telles altitudes.

L'entrainement permet à l'organisme de mettre en place des adaptations biologiques. Dans le cas de l'altitude, et de l'hypoxie qui va avec, cette adaptation repose en grande partie sur une augmentation du nombre de globule rouge afin d'accroitre les capacité d'extraction de l'oxygène de l'air.
Toutefois l'augmentation du nombre de GR va de pair avec une augmentation de la viscosité sanguine et donc du risque de thrombose. Il y a donc une limite au-delà de laquelle l'organisme ne peut augmenter l'hématocrite sinon le sang serait trop épais pour circuler.
Pour cette raison, il existe une "altitude de la mort" au-delà de laquelle l'organisme ne peut compenser le manque d'oxygène et où donc la vie prolongée n'est pas possible. Au dessus de cette altitude, l'organisme dépense plus d'énergie à respirer qu'il n'en produit avec l'oxygène récupérée et s'épuise donc progressivement. Or l'Everest est au-dessus de cette altitude.