En mai 2019, il y a eu des embouteillages sur le mont Everest. Par beau temps, on a pu voir de très longues files d'alpinistes obligés d'attendre dans la "zone de la mort" (près du sommet) pour poursuivre. L'attente est dangereuse car elle augmente la possibilité d'accidents (manque d'oxygène, chutes, engelures, épuisement).
Le gouvernement népalais est critiqué pour délivrer trop de permis (à 11 000€ pièce) au détriment des vies humaines. Les ascensions low-cost sont aussi en cause.

Tous les commentaires (41)
Tu t'y habituera à notre mascotte! ^^
Mais non c'est toi la mascotte, je ne veux pas te voler la vedette !
Pour une fois, D'accord avec AAPLR.
Je ne comprends même pas l'intérêt de la réponse.
Et dans le cas présent, il faudra m'expliquer comment la médiane et la moyenne peuvent être différentes, quitte à chercher la (toute) petite bête.
Mais bien sûr... La magie des embouteillages. Et même à l'époque des précurseurs : le goût de l'exploit peut-être... J'ai du mal à imaginer quelqu'un qui pourrait avoir le mot magie en tête en gravissant l'Everest, surtout dans les embouteillages. Ou alors peut-être avec le manque d'oxygène ?
La vue doit quand même être pas si mal la-haut.
Pour l'anecdote, je garde mon avis général déjà évoqué sur d'autres anecdotes. Quand on fait ou entreprend quelque chose réputé dangereux, il faut s'attendre à ce que ce soit dangereux. Si les gens montent et meurent, c'est triste mais ils en sont entièrement responsables.
Alors oui, le gouvernement Népalais pourrait limiter le nombre de permis mais je ne crois pas que cela puisse changer grand chose. Les permis étant délivrés pour une certaine durée, il suffit que tout le monde entreprenne l'ascension en même temps (jour de beau temps par exemple) pour qu'il y ait des embouteillages en haut.
Sinon il faut faire comme au Mont Blanc, obliger les gens à s'inscrire et à réserver une date pour faire l'ascension. Si le temps est mauvais, tant pis pour eux, ils ne montent pas.
Je me coucherais moins bête je savais pas qu’il fallait payer 11000 balles pour grimper sur une montagne je trouve ça incroyable
Lien intéressant :
www.google.com/amp/s/www.bbc.co.uk/news/amp/world-47418215
On y lit que pour 4 personnes qui atteignent le sommet du K2 out de l'anapurna on compte 1 décès. Bon, le ratio est bizarre car il ne prend pas en compte les abandons, mais quand même, quand on envisage l'ascension d'un de ces deux sommets, l'hypothèse de la mort est loin d'être négligeable.
D'un point de vue purement théorique, la phrase est effectivement possible: il suffit que les 20% restant soit vraiment très très mauvais ce qui décale fortement la moyenne vers le bas.
Mais pour cette question, vu le grand nombre de conducteurs automobile, la compétence suit forcément une répartition gaussienne. De ce fait, la moyenne et la médiane sont accolées.
C'est pour cette raison que le chercheur a put faire une approximation de language en demandant aux personnes où elles se situent par rapport à la "moyenne" au lieu de la "médiane".
Je dirais même plus, le Mont Everest n'est pas laid.
Tu sors !
Je prend ça pour un compliment. :) (pas mal ton jeu de mot^^)
Perso, ça me parait un peu absurde aussi tout ce monde là haut, ça me rappelle l'histoire d'un ami qui nous avait proposé une chouette randonnée pour arriver... dans un lieu touristique blindé de monde et accessible par la route... Je sais pas, moi, si c'est juste pour marcher, je ne vois pas l’intérêt, quand à la vue... mwouais, mais moi je suis allé bien plus haut, dans un Airbus A320^^
Non, je déconne, y'en a qui aiment les défis, je peux comprendre, mais quand ça bouchonne, ça craint, quoi!
Je ne parlais pas de l’embouteillage. Mais peut être (ou sûrement) le saviez-vous...
Je maintiens, que là-haut, ça doit être superbe. Quant au manque d’oxygène, mon humble expérience me fait dire qu’ un entraînement suffit, et vaut le coût de l’effort.
Mais c’est un très naïf amoureux de la montagne qui parle. Rien de plus.
Je blaguais pour le manque d'oxygène qui donnerait des idées bizarres. Je ne sais pas si vous parlez d'entraînement pour se passer complètement de masque à oxygène mais apparemment c'est plutôt rare les personnes qui peuvent tenir sans apport d'oxygène au-dessus de 8000 m d'altitude, même avec de l'entraînement. Quant à la vue magique ou superbe, je doute que ce soit le meilleur endroit pour en profiter compte tenu de la surpopulation et des conditions extrêmes. Les gens qui y vont c'est juste parce que c'est considéré comme une consécration de gravir le "toit du monde" et que c'est facile à organiser puisque c'est devenu un produit de grande consommation. Alors si on recherche une vue magique et superbe et pouvoir en profiter tranquillement sans avoir l'impression d'être sur le boulevard périphérique parisien à une heure de pointe et sans être préoccupé uniquement par sa propre respiration, il vaut sûrement mieux aller sur un sommet moins connu et moins élevé, alors là effectivement l'alpiniste qui s'est donné la peine d'organiser une expédition qui n'est pas proposée sur un catalogue d'agence de voyage et où on respire un peu mieux, et s'il a la chance d'avoir beau temps, sera récompensé par une vue à couper le souffle (et ça ne sera pas à cause du manque d'oxygène).
En payant je suis d’accord avec toi. Après vouloir atteindre le plus grand sommet du monde est une façon de se dépasser. À t’écouter se balader en forêt ou faire de l’athlétisme pour battre des records c’est un Truc de riche :)
Je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas parce qu'il y a un grand nombre d'automobilistes que médiane et moyenne sont identiques. Il y a un grand nombre de salariés en France, pourtant salaire médian et salaire moyen ne sont pas du tout identiques.
Plus le nombre de gens qui sont interrogés est important, plus la moyenne se confond avec la médiane formant graphiquement une courbe de Gauss
Ça dépend de ce qu'on mesure. Ce que tu décris n'est valable que pour une distribution statistique dite "normale", comme par exemple la taille (hauteur) des gens au sein d'une population. Le contrexemple classique ce sont les salaires (ou les revenus) : les plus hauts revenus sont tellement gigantesques qu'il font pencher la balance et la moyenne est, du coup, très au-dessus de la médiane.
Au passage je conseille le film Américain de 2015 qui porte comme titre le nom de cette montagne. C’est tiré d’une histoire vrais d’un groupe de personne qui y grimpe avec un spécialiste de la montagne. Également dans le film on comprends mieux comment le corps réagit à cette attitude.
Edit : Non, rien. La conversation a glissé, un agréable va encore dire qu'il y a des spécialistes de tou.
Votre humble expérience est vrai... sauf quand on arrive à de telles altitudes.
L'entrainement permet à l'organisme de mettre en place des adaptations biologiques. Dans le cas de l'altitude, et de l'hypoxie qui va avec, cette adaptation repose en grande partie sur une augmentation du nombre de globule rouge afin d'accroitre les capacité d'extraction de l'oxygène de l'air.
Toutefois l'augmentation du nombre de GR va de pair avec une augmentation de la viscosité sanguine et donc du risque de thrombose. Il y a donc une limite au-delà de laquelle l'organisme ne peut augmenter l'hématocrite sinon le sang serait trop épais pour circuler.
Pour cette raison, il existe une "altitude de la mort" au-delà de laquelle l'organisme ne peut compenser le manque d'oxygène et où donc la vie prolongée n'est pas possible. Au dessus de cette altitude, l'organisme dépense plus d'énergie à respirer qu'il n'en produit avec l'oxygène récupérée et s'épuise donc progressivement. Or l'Everest est au-dessus de cette altitude.