Il vous est sûrement déjà arrivé d'avoir un muscle se contracter brièvement de manière régulière durant quelques secondes. Il s'agit de myoclonies, de brèves secousses musculaires qui entraînent des mouvements involontaires, soudains et brusques. Les secousses peuvent survenir au niveau d’un seul muscle ou toucher un groupe musculaire.
L’exemple le plus commun de myoclonie est le hoquet, ou myoclonie phrénoglottique. Il est le résultat d’une succession de contractions musculaires involontaires.
Les myoclonies peuvent survenir de façon spontanée (liées au fonctionnement de l’organisme) ou en réponse à un trouble au sein de l'organisme ou d'un traitement médical.

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Parmi les mouvements cloniques les plus connus on peut citer :
- les clonies d'endormissement (ce bon vieux coup de pied brutal au moment de sombrer...)
- les clonies palpébrales (la paupière supérieure qui gigote)
- les crises d'épilepsie telles qu'on les imagine en général (c'est à dire les mouvement répétés de tout le corps, même si l'épilepsie recouvre bien d'autres choses) sont appelées crises tonico-cloniques car elles consistent en une succession de mouvements de contraction forte et maximale des muscles (toniques) et de mouvements de contractions répétés rapides (cloniques, donc)
Avant j'avais le hoquet. Maintenant que j'apprends que de suis atteint de myoclonie phrénoglottique cela ne va pas arranger mon coté hypocondriaque.
Il y a deux verbes à l’infinitif à la suite dans l’anecdote : « avoir se contracter ».
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Parmi les mouvements cloniques les plus connus on peut citer :
- les clonies d'endormissement (ce bon vieux coup de pied brutal au moment de sombrer...)
- les clonies palpébrales (la paupière supérieure qui gigote)
- les crises d'épilepsie telles qu'on les imagine en général (c'est à dire les mouvement répétés de tout le corps, même si l'épilepsie recouvre bien d'autres choses) sont appelées crises tonico-cloniques car elles consistent en une succession de mouvements de contraction forte et maximale des muscles (toniques) et de mouvements de contractions répétés rapides (cloniques, donc)
On va encore dire que j'exagère, mais il y a quelque chose qui ne va pas dans la rédaction de la première phrase de l'anecdote.
"un muscle qui se contracte"
Je connais bien la palpébrale, mais comment se nomme celle du dessous de l'oeil ?
Ou *se contractant*
La fibrillation ventriculaire rentre-t-elle dans cette catégorie ?
Avant j'avais le hoquet. Maintenant que j'apprends que de suis atteint de myoclonie phrénoglottique cela ne va pas arranger mon coté hypocondriaque.
Palpébrale (= liée aux paupières)
Myoclonie palpébrale inférieure ;)
Non, quand on parle de myoclonie ca sous-entend une origine neurologique ou musculaire.
La fibrillation ventriculaire c'est un phénomène purement cardiaque. En plus, dans une fibrillation ventriculaire, il n'y a pas de contraction musculaire à proprement parler : c'est un signal électrique inefficace. C'est bien pour ca que c'est l'état (souvent breve) avant l'arrêt cardiaque.
Dernière différence : la myoclonie décrit un phénomène clinique (le fait qu'un muscle se contracte), alors que la fibrillation est un phénomène électrique (ca se voit sur un électrocardiogramme, mais sans ca tu peux pas deviner que quelqu'un est en fibrillation, même si tu vois que ca va pas du tout...). D'ailleurs pour certains problèmes musculaires (au sens non myocardique) on décrit aussi des fibrillations, mais il s'agit alors d'une donnée électrique, identifiée sur un examen qui s'appelle un electromyogramme.
nec tu non augendo addebat
Comprends pas. Présent de l'indicatif de "se contracter" : il se contracte... c'est quoi le problème ?
Il y a deux verbes à l’infinitif à la suite dans l’anecdote : « avoir se contracter ».
Non il faut que ce soit soudain et brusque. Dans la fibrillation ce sont de petites contractions désordonnées des ventricules et/ou des oreillettes. L'extra systole correspondrait mieux à la definition.
Je connais bien les clonies d’endormissement, y étant sujet chaque soir ! Par contre, je ne leur connaissais qu’un seul nom : secousses hypniques.
JMCMB
le syndrome des jambes sans repos ? Neurologique ou musculaire ?
Puisqu'on est dans le sommeil et les noms à coucher dehors :
- la sensation de chuter de façon très brutale au moment de s'endormir : hallucinations hypnagogiques
- la même chose au moment du réveil : hallucinations hypnopompiques
Plutôt neurologique mais en vrai on sait pas trop trop...
Circulatoire. Et la réponse est neurologique. Un peu comme lorsqu'on se réveille la nuit parce qu'un bras est endormi. Le cerveau lance un signe d'alerte.. bouge!
Ahhh, OK OK OK... ça y est, je suis réveillé :)
Ça m'arrive quand je suis en manque de magnésium