Les terribles chiffres d'une étude sur le viol

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L'ONU a effectué une enquête en 2013 dans des pays d'Asie du Sud-est (Bangladesh, Cambodge, Chine, Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Sri Lanka). Il était demandé anonymement aux hommes s'ils avaient déjà violé une femme, et 25% d'entre eux répondirent positivement. Le triste record appartient à l'île de Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée) avec 62% de oui.


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Commentaire supprimé Vraiment ? Voici les chiffres (2017) du nombre de viols en France :

250 000 victimes, 93 000 femmes, 15 000 hommes et 150 000 mineur/es, dont 90% connaissaient leur violeur.

En sachant que 90% des victimes ressentent un sentiment de gêne, de honte, peur d'être accusé d'être responsable, 10% seulement porteront plainte, et dans ces 10%, 1 affaire sur 10 seulement aboutira en justice. Sans même compter tous les viols conjugaux et autres qui sont pour la majorité non déclarés et sont les plus fréquents.
Le pourcentage de viol en France n'a pas diminué entre 2017 et 2020 (+19% en 2019)

Bien sûr, nous avons "plus de chance" contrairement aux pays cités dans l'anecdote, mais pour un pays comme la France, atteindre un taux si élevé, c'est énorme et quand même très inquiétant.
Dans mon entourage (je ne parle que de femmes ici) je dirais que c'est 70% d'entre elles qui ont déjà subi un viol (aucune plainte), la grande majorité du temps conjugal. Posez des questions à vos proches, c'est beaucoup plus présent que vous ne pensez...

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a écrit : Je ne serais pas surpris que les chiffres soient également plus élevés qu’on ne croit en Europe et aux USA. La notion de consentement n’est pas encore bien cernée par tous et l’absence de non ne veut pas toujours dire un oui. Pour les Etats-Unis j'avais lu que 1 femme sur 6 se fera violé lors de son passage à l'université.
Cela vient de leur approche de la consommation d'alcool qui conduits ces jeunes étudiants à ne rechercher que l'ivresse, ajoute à cela une méconnaissance de leur limite car ils n'auront souvent jamais essayé plus tôt, une culture très porté sur l'aspect physique du sexe (en gros c'est du grand coup de reins bien virile à la Rocco) qui entraine une vision purement sexuelle du sexe opposé et enfin la glorification du fait de tirer son coup. On mixe tout ça et on a un terreau bien fertile pour tous les excès, viols et sévices sexuelles qu'elles soient faites par un imbécile qui pense que c'est pas si grave si la fille est en train de dormir ou par un pervers qui va carrément user de contraintes pour arriver à ses fins.

Une fille américaine que je connaissais s'était faite violer dans son sommeil par un de ces imbéciles qui devait se dire que ce serai un coup facile. Ca l'a traumatisée.

a écrit : La définition du viol est assez claire : si la fille dit "non" à un moment et que le mec insiste par la force ou la menace, c'est un viol.
Fastoche donc... c'est "oui" ou "non", et c'est la fille qui décide.
Non c’est pas si clair que ça. Si elle ne dit rien parce qu’elle a peur ou dit oui de peur de se faire frapper, c’est aussi un viol.


Tous les commentaires (97)

Je ne serais pas surpris que les chiffres soient également plus élevés qu’on ne croit en Europe et aux USA. La notion de consentement n’est pas encore bien cernée par tous et l’absence de non ne veut pas toujours dire un oui.

Une vidéo publiée par l'INA :
youtu.be/UsfxLX_PuHE
À la défense des hommes interrogés dans l'interview, tous ne semblent pas vraiment connaître la définition de viol. Cependant certains répondent de façon inquiétante, une étude à plus grande échelle aurait été intéressante.

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C'est en Inde que ce problème est très présent aussi.. une bien triste réalité :(

Commentaire supprimé Vraiment ? Voici les chiffres (2017) du nombre de viols en France :

250 000 victimes, 93 000 femmes, 15 000 hommes et 150 000 mineur/es, dont 90% connaissaient leur violeur.

En sachant que 90% des victimes ressentent un sentiment de gêne, de honte, peur d'être accusé d'être responsable, 10% seulement porteront plainte, et dans ces 10%, 1 affaire sur 10 seulement aboutira en justice. Sans même compter tous les viols conjugaux et autres qui sont pour la majorité non déclarés et sont les plus fréquents.
Le pourcentage de viol en France n'a pas diminué entre 2017 et 2020 (+19% en 2019)

Bien sûr, nous avons "plus de chance" contrairement aux pays cités dans l'anecdote, mais pour un pays comme la France, atteindre un taux si élevé, c'est énorme et quand même très inquiétant.
Dans mon entourage (je ne parle que de femmes ici) je dirais que c'est 70% d'entre elles qui ont déjà subi un viol (aucune plainte), la grande majorité du temps conjugal. Posez des questions à vos proches, c'est beaucoup plus présent que vous ne pensez...

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a écrit : Je ne serais pas surpris que les chiffres soient également plus élevés qu’on ne croit en Europe et aux USA. La notion de consentement n’est pas encore bien cernée par tous et l’absence de non ne veut pas toujours dire un oui. Pour les Etats-Unis j'avais lu que 1 femme sur 6 se fera violé lors de son passage à l'université.
Cela vient de leur approche de la consommation d'alcool qui conduits ces jeunes étudiants à ne rechercher que l'ivresse, ajoute à cela une méconnaissance de leur limite car ils n'auront souvent jamais essayé plus tôt, une culture très porté sur l'aspect physique du sexe (en gros c'est du grand coup de reins bien virile à la Rocco) qui entraine une vision purement sexuelle du sexe opposé et enfin la glorification du fait de tirer son coup. On mixe tout ça et on a un terreau bien fertile pour tous les excès, viols et sévices sexuelles qu'elles soient faites par un imbécile qui pense que c'est pas si grave si la fille est en train de dormir ou par un pervers qui va carrément user de contraintes pour arriver à ses fins.

Une fille américaine que je connaissais s'était faite violer dans son sommeil par un de ces imbéciles qui devait se dire que ce serai un coup facile. Ca l'a traumatisée.

a écrit : Une vidéo publiée par l'INA :
youtu.be/UsfxLX_PuHE
À la défense des hommes interrogés dans l'interview, tous ne semblent pas vraiment connaître la définition de viol. Cependant certains répondent de façon inquiétante, une étude à plus grande échelle aurait été intéressante.
J ai regarder la vidéo.
C’est sidérant, les propos tenus par certaines personne, et cela en 1976. Donc pas si loin dans le temps.
Des stéréotypes incroyable:
«  elles l ont chercher, elles aguichent les hommes »
« Si elles sont violés, elles sont consentante. »
« Elles ne peuvent pas être violer si elles ont déjà été marier ou eu un copain »
l absurdité de ces phrases est incroyable.
Je précise que les exemples que j écrit sont extrait de la vidéo.

a écrit : J ai regarder la vidéo.
C’est sidérant, les propos tenus par certaines personne, et cela en 1976. Donc pas si loin dans le temps.
Des stéréotypes incroyable:
«  elles l ont chercher, elles aguichent les hommes »
« Si elles sont violés, elles sont consentante. »
« Elles ne peuvent pas êt
re violer si elles ont déjà été marier ou eu un copain »
l absurdité de ces phrases est incroyable.
Je précise que les exemples que j écrit sont extrait de la vidéo.
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Ouais mais comme le disait gladius, je doute que ces gens comprennent la question. Parce qu'ils ne semblent connaître la définition du mot viol.

D'ailleurs certaines questions sont un non sens également : " peut on violer un femme sans qu'elle soit consentente ?". Gné ? Je pensais que c'était fait a dessein par la journaliste pour embrouiller mais en fait je suis plus sur. Peut être que la définition precise de viol a évolué aussi.

Ces archives de l'INA me font souvent peur. Ouf qu'on ait évolué en tout cas. Mais bon vu les chiffres actuels, le travail est loin d'être terminé.

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a écrit : Vraiment ? Voici les chiffres (2017) du nombre de viols en France :

250 000 victimes, 93 000 femmes, 15 000 hommes et 150 000 mineur/es, dont 90% connaissaient leur violeur.

En sachant que 90% des victimes ressentent un sentiment de gêne, de honte, peur d'être accusé d'être respons
able, 10% seulement porteront plainte, et dans ces 10%, 1 affaire sur 10 seulement aboutira en justice. Sans même compter tous les viols conjugaux et autres qui sont pour la majorité non déclarés et sont les plus fréquents.
Le pourcentage de viol en France n'a pas diminué entre 2017 et 2020 (+19% en 2019)

Bien sûr, nous avons "plus de chance" contrairement aux pays cités dans l'anecdote, mais pour un pays comme la France, atteindre un taux si élevé, c'est énorme et quand même très inquiétant.
Dans mon entourage (je ne parle que de femmes ici) je dirais que c'est 70% d'entre elles qui ont déjà subi un viol (aucune plainte), la grande majorité du temps conjugal. Posez des questions à vos proches, c'est beaucoup plus présent que vous ne pensez...
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Tu as vu ce que tu écris ? 70% de femmes violées. C est peut être ton entourage qui a un sérieux problème. Bah tu sais quoi dans mon entourage c est zéro donc le viol n existe pas c est une invention.
Ça devient inquiétant les faits empiriques avancés comme des faits scientifiques pour dire n importe quoi.

Si tu veux connaître les statistiques de la délinquance, va voir les publications de C. Soulez , le directeur de l’observatoire nationale de la délinquance.
Le problème des stats, c est quelles sont prises à la plainte et rarement à la sortie du tribunal après le jugement. Les fausses accusations existent et ne sont pas exclues des statistiques.
L OND permet de déterminer des tendances de délinquance : évolution, baisse avec un bémol c est que ces résultants sont restreints aux évolutions de la définition des infractions, leur création, et l’acceptation de déposer plainte.

a écrit : Vraiment ? Voici les chiffres (2017) du nombre de viols en France :

250 000 victimes, 93 000 femmes, 15 000 hommes et 150 000 mineur/es, dont 90% connaissaient leur violeur.

En sachant que 90% des victimes ressentent un sentiment de gêne, de honte, peur d'être accusé d'être respons
able, 10% seulement porteront plainte, et dans ces 10%, 1 affaire sur 10 seulement aboutira en justice. Sans même compter tous les viols conjugaux et autres qui sont pour la majorité non déclarés et sont les plus fréquents.
Le pourcentage de viol en France n'a pas diminué entre 2017 et 2020 (+19% en 2019)

Bien sûr, nous avons "plus de chance" contrairement aux pays cités dans l'anecdote, mais pour un pays comme la France, atteindre un taux si élevé, c'est énorme et quand même très inquiétant.
Dans mon entourage (je ne parle que de femmes ici) je dirais que c'est 70% d'entre elles qui ont déjà subi un viol (aucune plainte), la grande majorité du temps conjugal. Posez des questions à vos proches, c'est beaucoup plus présent que vous ne pensez...
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Si, comme tu le dis, 70% des filles de ton entourage se sont fait violées, et que, comme tu le dis également, 90% des viols sont faits par une personne connue, il doit y avoir un sacré paquet de violeurs dans ton entourage..

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a écrit : Pour les Etats-Unis j'avais lu que 1 femme sur 6 se fera violé lors de son passage à l'université.
Cela vient de leur approche de la consommation d'alcool qui conduits ces jeunes étudiants à ne rechercher que l'ivresse, ajoute à cela une méconnaissance de leur limite car ils n'auront sou
vent jamais essayé plus tôt, une culture très porté sur l'aspect physique du sexe (en gros c'est du grand coup de reins bien virile à la Rocco) qui entraine une vision purement sexuelle du sexe opposé et enfin la glorification du fait de tirer son coup. On mixe tout ça et on a un terreau bien fertile pour tous les excès, viols et sévices sexuelles qu'elles soient faites par un imbécile qui pense que c'est pas si grave si la fille est en train de dormir ou par un pervers qui va carrément user de contraintes pour arriver à ses fins.

Une fille américaine que je connaissais s'était faite violer dans son sommeil par un de ces imbéciles qui devait se dire que ce serai un coup facile. Ca l'a traumatisée.
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J'ai un petit problème lorsqu'on ratisse aussi large pour qualifier certains actes de viol.

Une femme n'ayant pas forcément envie de coucher avec son mari et qui le ferait néanmoins pour lui faire plaisir à sa demande (sans contrainte de sa part) s'est elle faite violée ou pas ?

Deux jeunes ivres et défoncés qui finissent par coucher ensemble lors d'une soirée. Qui serait le violeur et qui serait la victime ?

a écrit : J'ai un petit problème lorsqu'on ratisse aussi large pour qualifier certains actes de viol.

Une femme n'ayant pas forcément envie de coucher avec son mari et qui le ferait néanmoins pour lui faire plaisir à sa demande (sans contrainte de sa part) s'est elle faite violée ou pas ?
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Deux jeunes ivres et défoncés qui finissent par coucher ensemble lors d'une soirée. Qui serait le violeur et qui serait la victime ?
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La définition du viol est assez claire : si la fille dit "non" à un moment et que le mec insiste par la force ou la menace, c'est un viol.
Fastoche donc... c'est "oui" ou "non", et c'est la fille qui décide.

a écrit : Pour les Etats-Unis j'avais lu que 1 femme sur 6 se fera violé lors de son passage à l'université.
Cela vient de leur approche de la consommation d'alcool qui conduits ces jeunes étudiants à ne rechercher que l'ivresse, ajoute à cela une méconnaissance de leur limite car ils n'auront sou
vent jamais essayé plus tôt, une culture très porté sur l'aspect physique du sexe (en gros c'est du grand coup de reins bien virile à la Rocco) qui entraine une vision purement sexuelle du sexe opposé et enfin la glorification du fait de tirer son coup. On mixe tout ça et on a un terreau bien fertile pour tous les excès, viols et sévices sexuelles qu'elles soient faites par un imbécile qui pense que c'est pas si grave si la fille est en train de dormir ou par un pervers qui va carrément user de contraintes pour arriver à ses fins.

Une fille américaine que je connaissais s'était faite violer dans son sommeil par un de ces imbéciles qui devait se dire que ce serai un coup facile. Ca l'a traumatisée.
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Je suis d’accord avec toi mais c’est commun à tous les pays d’Europe également. Le binge drinking existe en France aussi avec son lot de dérives.

Quand j’étais étudiant et pauvre, on se bourrait la gueule super vite entre 22h et minuit avec genre une bouteille d’alcool fort chacun. On se dépêchait d’aller en boîte pour passer devant le vigile sans être trop bourré et on passait la soirée dans la boîte complètement saoul sans payer de consommations.

C’était complètement débile mais très courant et ça doit l’être encore.

a écrit : Si, comme tu le dis, 70% des filles de ton entourage se sont fait violées, et que, comme tu le dis également, 90% des viols sont faits par une personne connue, il doit y avoir un sacré paquet de violeurs dans ton entourage.. Honnêtement c'est un sujet très sensible pour moi, je ne rentrerais pas dans les détails et ne reviendrais plus sur ce sujet, ni sur l'appli aujourd'hui. Je n'ai de surcroît jamais affirmé le chiffre (les 70%), c'est du conditionnel n'est-ce pas ? Je peux me tromper, je l'espère, toujours est-il c'est concret, je connais beaucoup de victimes de viol (conjugaux, je répète)
Que Philippe retire mon commentaire s'il le souhaite, je ne veux pas créer de "scandale".

Voici différentes sources néanmoins, vous en faites ce que vous voulez :
www.google.com/amp/www.leparisien.fr/amp/faits-divers/forte-hausse-des-violences-sexuelles-en-2019-16-01-2020-8237772.php
madame.lefigaro.fr/societe/lutter-contre-viol-non-consentement-sexuel-delai-de-prescription-propositions-sophie-auconie-marie-pierre-rixain-220218-147343
www.google.com/amp/s/www.madmoizelle.com/statistiques-viol-france-891007/amp

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a écrit : La définition du viol est assez claire : si la fille dit "non" à un moment et que le mec insiste par la force ou la menace, c'est un viol.
Fastoche donc... c'est "oui" ou "non", et c'est la fille qui décide.
Non c’est pas si clair que ça. Si elle ne dit rien parce qu’elle a peur ou dit oui de peur de se faire frapper, c’est aussi un viol.

a écrit : Je ne serais pas surpris que les chiffres soient également plus élevés qu’on ne croit en Europe et aux USA. La notion de consentement n’est pas encore bien cernée par tous et l’absence de non ne veut pas toujours dire un oui. J'avoue que je ne cerne pas bien cette notion. Pourrais-tu développer ?
Dans quels cas l'absence de non est il un oui et dans quels cas ça ne l'est pas?
On n'est pas tous égaux dans la lecture du non-verbal.
Devra-t-on à l'avenir poser la question clairement et entendre aussi clairement un oui avant de se mettre à l'ouvrage ?
C'est une question sérieuse que je me pose ayant été confronté à une situation où on m'a reproché de n'avoir pas saisi que le "non" n'était pas assez ferme pour vraiment dire NON.

PS: je ne voudrais pas offenser les personnes victimes de viol, ou donner de circonstances atténuantes aux violeurs, c'est juste une question qui me turlupine depuis un moment.

"Monsieur le Juge, faîtes attention à vous dites... Violer, c'est quand on veut pas ; moi, je voulais moi"... Coluche :)

a écrit : J'ai un petit problème lorsqu'on ratisse aussi large pour qualifier certains actes de viol.

Une femme n'ayant pas forcément envie de coucher avec son mari et qui le ferait néanmoins pour lui faire plaisir à sa demande (sans contrainte de sa part) s'est elle faite violée ou pas ?
>
Deux jeunes ivres et défoncés qui finissent par coucher ensemble lors d'une soirée. Qui serait le violeur et qui serait la victime ?
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Tout dépend du contexte, c'est pour ca qu'on a des tribunaux.

Mais en fait c'est très simple : un viol c'est quand une personne a l'impression d'avoir été violée.
La question des fausses accusations est très différente et marginale, elle ne doit pas occulter le vrai problème.

a écrit : Non c’est pas si clair que ça. Si elle ne dit rien parce qu’elle a peur ou dit oui de peur de se faire frapper, c’est aussi un viol. il y a mieux, la surprise. En fait cela repose plus sur l'absence de consentement que le refus catégorique.
le cas évoqué par Fuust avec une personne endormie, c'est un viol.

a écrit : J'avoue que je ne cerne pas bien cette notion. Pourrais-tu développer ?
Dans quels cas l'absence de non est il un oui et dans quels cas ça ne l'est pas?
On n'est pas tous égaux dans la lecture du non-verbal.
Devra-t-on à l'avenir poser la question clairement et entendre au
ssi clairement un oui avant de se mettre à l'ouvrage ?
C'est une question sérieuse que je me pose ayant été confronté à une situation où on m'a reproché de n'avoir pas saisi que le "non" n'était pas assez ferme pour vraiment dire NON.

PS: je ne voudrais pas offenser les personnes victimes de viol, ou donner de circonstances atténuantes aux violeurs, c'est juste une question qui me turlupine depuis un moment.
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C’est terriblement complexe.

Les exemples les plus simples pour montrer cette complexité sont les relations avec un ordre hiérarchique établi type prof et lycéen ou lycéenne. Il y aura dans certains cas viol car ascendant psychologique lié à l’autorité du poste occupé même si la personne « violée » se dit d’accord.

Pareil pour les couples ou depuis quelques années le viol conjugual est condamné alors que la notion n’existait tout simplement pas avant.

Bref, oui il faut être certain que la personne en face soit d’accord.

Alors oui cela conduira à des extrêmes et cela arrive déjà au US, certains sportifs celebres mais encore étudiant font signer des accords de consentement à chaque fois qu’ils ont une relation afin d’éviter d’être accusé par la suite.

Un peu comme l’affaire Weinstein où il faut distinguer :
La victime de viol tout court
La victime de viol qui couche pour ne pas être virée Et qui dit oui
La fille qui couche volontairement en pensant faire progresser sa carrière mais se rend compte ensuite que ça reste un viol
Etc...

Bon courage aux juristes pour démêler ces affaires de mœurs.

Allez c'est parti pour les montagnes russes de la "culture du viol"... Honnêtement j'aime toutes les anecdotes mais je commence à croire que certaines devraient être évitées dès la modération ou sans commentaires, les foires d'empoigne stériles non merci :(

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