Le bruit a un coût très important

Proposé par
le
dans

Le coût social du bruit en France est estimé à 155,7 milliards d’euros annuels par l'Ademe soit plus que ce que coûte la pollution atmosphérique (100 Mds d’€/an) ou le coût du tabac (120 Mds d’€/an). Le bruit est ainsi responsable de la perte en France de 950 000 années de vie en bonne santé.


Tous les commentaires (44)

a écrit : Je pense que "bruit" est un raccourci pour dire les troubles de l'audition de manière générale. Sans parler des personnes malentendantes de naissance, les personnes ayant besoin d'un appareillage auditif doivent représenter un part importante des coûts pour la sécu. Et il y a aussi tous les accidents de la vie qui auraient pu être évités si la ou les victimes n'avaient pas des problèmes d'auditions qui en sont souvent (minimisé) la cause. Afficher tout Ce que tu penses ne correspond pas à cette étude : les troubles de l'audition ne font apparemment pas partie des sujets étudiés ou tellement à la marge qu'ils ne sont même pas cités. Cette étude ne parle pas des gens dont l'audition a baissé à cause d'une exposition à de la musique trop forte, ni même de la baisse d'audition avec l'âge, mais des gens dont la qualité de vie est dégradée par l'exposition à un environnement bruyant qui a des répercutions sur leur santé. Le stress ou la mauvaise qualité du sommeil occasionnés par le bruit induisant chez ces gens de l'hypertension ou du diabète par exemple.

a écrit : Pour l'avoir vécu (sans être allé jusqu'à cette extrémité), je comprends qu'on puisse tuer pour ne plus avoir à subir un bruit qu'on n'a pas choisi.
Le problème du bruit vient aussi de son acceptation. On supportera le bruit de sa tronçonneuse toute une journée au besoin, les voisins beaucoup moins...
L'exemple de la tronço n'est pas bon a mon avis. Un voisin qui travaille son jardin bruyamment a la tronço ne va pas le faire tous les jours que Dieu fait (par contre, la tondeuse TOUS les dimanches matin à 7h pétantes, je... je "CLIC" ^^

L'anecdote parle, pour commencer des nuisances sonores de manière générale, les pétrolettes à 2temps débridées et sans silencieux qui font presque autant de décibels qu'un avion au décollage toute la nuit, où comme dit plus haut, des alcolos où des centres commerciaux de vente et de consommation de drogue qui se sont implantés presque du jour au lendemain en dessous de sa fenêtre... sans payer de patente! ^^ :(

L'exemple de la ligne de tram cité plus haut n'est pas bon non plus, et d'une parce que les tramways font relativement peu de bruit, et de deux parce que ca limite fortement la circulation, et de trois parce que les tramways ne circulent pas la nuit.

Mais le bruit, quand on y est pas habitué, peut devenir un enfer, exemple:
J'ai passé deux semaines en Espagne sur la Gran Via, avenue principale de Barcelone, ma chambre donnait sur un carrefour, toute la nuit, 2 minutes de calme, 30 secondes d'accélération, 2 minutes de calme, 30 secondes d'accélération... qui peut s'endormir en moins de deux minutes ici? J'attends... (d'un autre coté, je savais pas comment dire "boules Quiès" en espagnol ^^) bref deux semaines d'enfer parce que je n'y étais pas habitué à ce type de bruit. Et des exemples comme ca j'en ai plein. Ca peut rendre fou voir très agressif, surtout quand ce sont des gens qui s'en foutent (les pétrolettes)
Par contre, j'ai passé une semaine a coté d'une autoroute, la A9 ca m'a jamais vraiment gêné, sauf le premier soir, chacun ressent les nuisances sonnores à sa sauce.

Un clébard qui gueule où un coq peut me rendre marteau mais étrangement, pas un clocher, c'est que le clocher il gueule qu'une fois par heure ^^

Après effectivement quand on vivais dans une rue tranquille et que les choses changent (nouvelle bouche de métro, bar qui ouvre, voisin qui se met au saxophone où que sais je d'autre) je peux comprendre qu'on puisse avoir des envies de meurtre...

a écrit : Ce que tu penses ne correspond pas à cette étude : les troubles de l'audition ne font apparemment pas partie des sujets étudiés ou tellement à la marge qu'ils ne sont même pas cités. Cette étude ne parle pas des gens dont l'audition a baissé à cause d'une exposition à de la musique trop forte, ni même de la baisse d'audition avec l'âge, mais des gens dont la qualité de vie est dégradée par l'exposition à un environnement bruyant qui a des répercutions sur leur santé. Le stress ou la mauvaise qualité du sommeil occasionnés par le bruit induisant chez ces gens de l'hypertension ou du diabète par exemple. Afficher tout C'est exactement ça. Trouble de l'audition où pas, quand l'environnement sonnore change, tout le monde peut en être affecté.

Exemple: Un gars une fille, vieille série, s'offre un séjour au milieu de rien sans électricité ni téléphone, pas un bruit la nuit à part les grillons. Pas moyen de dormir et le gars sort un magnétophone à piles (la série est assez ancienne^^) avec des sons de marteau-piqueur, de motos, de travaux, de gens qui gueulent, de sirènes de flics, de... ^^

a écrit : Pour l'avoir vécu (sans être allé jusqu'à cette extrémité), je comprends qu'on puisse tuer pour ne plus avoir à subir un bruit qu'on n'a pas choisi.
Le problème du bruit vient aussi de son acceptation. On supportera le bruit de sa tronçonneuse toute une journée au besoin, les voisins beaucoup moins...
Il y a aussi d'autres facteurs dans "l'acceptation" d'un bruit, ou pas.

L'un d'entre-eux est l'effet de surprise:
Qui n'a pas été victime d'une frayeur, quand une connaissance lui a crié un grand "ahhh" dans le dos...

Un même bruit, émis durant la journée, sera interprété différemment dans la pénombre ou l'obscurité.
Notre instinct primaire de survie, de par la difficulté à identifier visuellement si la source est amicale ou hostile, devra se contenter des informations du sens auditif.

Bien que nous ne vivons plus en pleine forêt ou à l'entrée d'une caverne, nous n'avons pas perdu cet instinct primaire (inné) de "danger qui se rapproche", même si ce n'est que le satané voisin qui joue du marteau à hautes heures de la soirée.
De plus, comme on ne voit pas le coup venir...

Un autre facteur est ce qui définit la personne en soi: son caractère.
Si quelqu'un veut développer le sujet, bienvenu.

NOTE: arrêtez de me mettre des"pouces en haut", s'il vous plaît.
J'ai de plus en plus la sensation d'être une sorte de "influencer" sur SCMB et de monopoliser l'Appli.

a écrit : Il y a aussi d'autres facteurs dans "l'acceptation" d'un bruit, ou pas.

L'un d'entre-eux est l'effet de surprise:
Qui n'a pas été victime d'une frayeur, quand une connaissance lui a crié un grand "ahhh" dans le dos...

Un
même bruit, émis durant la journée, sera interprété différemment dans la pénombre ou l'obscurité.
Notre instinct primaire de survie, de par la difficulté à identifier visuellement si la source est amicale ou hostile, devra se contenter des informations du sens auditif.

Bien que nous ne vivons plus en pleine forêt ou à l'entrée d'une caverne, nous n'avons pas perdu cet instinct primaire (inné) de "danger qui se rapproche", même si ce n'est que le satané voisin qui joue du marteau à hautes heures de la soirée.
De plus, comme on ne voit pas le coup venir...

Un autre facteur est ce qui définit la personne en soi: son caractère.
Si quelqu'un veut développer le sujet, bienvenu.

NOTE: arrêtez de me mettre des"pouces en haut", s'il vous plaît.
J'ai de plus en plus la sensation d'être une sorte de "influencer" sur SCMB et de monopoliser l'Appli.
Afficher tout
J'ai toujours été considéré comme une personne patiente, flegmatique, voire même molle. Mais quatre années à supporter des voisins bruyants à toute heure du jour ou de la nuit m'a rendu terriblement nerveux. Tellement que je suis maintenant un traitement à vie contre l'hypertension (je suis monté à 22-14 de tension au calme !!!). Je peux supporter un voisin qui tond sa pelouse, mais le chien d'un voisin qui aboie toute la journée parce que ses maîtres sont absents m'insupporte au plus haut point. Et, dans ce cas, ton commentaire sur nos instincts primaires me parlent.
Pour ce qui est du pouce levé (je ne l'ai pas fait ici), il ne faut t'en prendre qu'à toi-même. Comme je l'ai écrit ailleurs, tes commentaires sont majoritairement (je ne les ai pas tous lu...) de grande qualité et rationnels. Un commentaire pour lequel on est d'accord peut mériter un pouce levé. Ça ne fait aucunement de toi un influencer. Si on n'est pas d'accord, pas de pouce levé. Enfin, c'est ainsi que je comprends ce signe. Et un pouce baissé pour signifier son désaccord ( à l'inverse des Romains pour laisser la vie sauve au gladiateur battu ^^).

a écrit : Quelle évaluation de décote pour un voisinage devenu bruyant ??? Dans des quartiers devenant à la mode pour les loisirs nocturnes, la perte de valeur du bien peut être très importante.
Cette situation s'est présentée dans bien des villes d'Espagne, quand la Dictature Franquiste à disparue.
L'arrivée de la Movida,- liée au sentiment de liberté retrouvée- a conduit à des excès, jusque dans la rue.

Quelques quartiers concrets de la capitale espagnole en ont fait les frais, menant à une perte sèche d'habitants déménageant vers les extérieurs de la ville, plus cossus et tranquilles.
Entrant dans une spirale de marginalisation et de mauvaise réputation, la valeur locative du bien à baissé... Quand il se trouvait un locataire.
Quant à la valeur de vente, il était bien souvent meilleur de fermer le bien, et prier D.ieu que des jours meilleurs n'arrivent...

Dans le cas du quartier de Chueca, la dinamique à la baisse a été interrompue, quand se sont installés quelques commerces destinés à une clientèle Gay. La réactivité de la Mairie à le redynamiser a porté ses fruits, car en quelques années, il est devenu un des quartiers les plus chers/M2.

a écrit : C'était pour donner un ordre de grandeur. Le coût de santé du tabac n'est "que" de 26 milliards d'euros par an.
Dans les 120 milliards on prend en compte les coûts de prévention, la diminution de la durée de vie en bonne santé sans forcément avoir besoin de soin, le niveau d'absent
éisme dans les entreprises pour les fumeurs plus souvent malade, etc...

Dans l'étude de l'Ademe sur le bruit, sur les 155,7 milliards, on a les coûts des perturbations du sommeil, de la gêne et de l’obésité représentant respectivement 30,6 milliards, 25,9 milliards, et 18 milliards d’euros soit environ 91,6 milliards d’euros. Le prix de la mortalité prématurée liée aux maladies cardiovasculaires causées par le bruit, soit environ 2 405 décès prématurés causés par le bruit routier, ce qui revient à un coût de 8,4 milliards d’euros.

Pour cette étude, ils ont déterminé le prix d'une année de vie humaine en bonne santé à 132 000 €.

La décote immobilière est presque anecdotique : "la décote des prix immobiliers s’élèverait à 2,9 milliards d’euros à cause du bruit routier, 413 millions d’euros pour le ferroviaire, et 94 millions d’euros pour l’aérien"

Je suis toutefois d'accord pour dire qu'il faut regarder en détail les chiffres et qu'ils s'agit dans l'ensemble des cas d'études avec des grandes hypothèses de travail.
Afficher tout
132000 euros l année me paraît cher: pour l'état une vie vaut environ 3 millions d euros :
www.liberation.fr/france/2016/09/02/pourquoi-une-vie-vaut-3-millions-d-euros-en-france_1476348/
Soit pas 30 ans en bonne santé.
En attendant : merci pour tes chiffres, ça permet de relativiser.

a écrit : L'exemple de la tronço n'est pas bon a mon avis. Un voisin qui travaille son jardin bruyamment a la tronço ne va pas le faire tous les jours que Dieu fait (par contre, la tondeuse TOUS les dimanches matin à 7h pétantes, je... je "CLIC" ^^

L'anecdote parle, pour commencer des nui
sances sonores de manière générale, les pétrolettes à 2temps débridées et sans silencieux qui font presque autant de décibels qu'un avion au décollage toute la nuit, où comme dit plus haut, des alcolos où des centres commerciaux de vente et de consommation de drogue qui se sont implantés presque du jour au lendemain en dessous de sa fenêtre... sans payer de patente! ^^ :(

L'exemple de la ligne de tram cité plus haut n'est pas bon non plus, et d'une parce que les tramways font relativement peu de bruit, et de deux parce que ca limite fortement la circulation, et de trois parce que les tramways ne circulent pas la nuit.

Mais le bruit, quand on y est pas habitué, peut devenir un enfer, exemple:
J'ai passé deux semaines en Espagne sur la Gran Via, avenue principale de Barcelone, ma chambre donnait sur un carrefour, toute la nuit, 2 minutes de calme, 30 secondes d'accélération, 2 minutes de calme, 30 secondes d'accélération... qui peut s'endormir en moins de deux minutes ici? J'attends... (d'un autre coté, je savais pas comment dire "boules Quiès" en espagnol ^^) bref deux semaines d'enfer parce que je n'y étais pas habitué à ce type de bruit. Et des exemples comme ca j'en ai plein. Ca peut rendre fou voir très agressif, surtout quand ce sont des gens qui s'en foutent (les pétrolettes)
Par contre, j'ai passé une semaine a coté d'une autoroute, la A9 ca m'a jamais vraiment gêné, sauf le premier soir, chacun ressent les nuisances sonnores à sa sauce.

Un clébard qui gueule où un coq peut me rendre marteau mais étrangement, pas un clocher, c'est que le clocher il gueule qu'une fois par heure ^^

Après effectivement quand on vivais dans une rue tranquille et que les choses changent (nouvelle bouche de métro, bar qui ouvre, voisin qui se met au saxophone où que sais je d'autre) je peux comprendre qu'on puisse avoir des envies de meurtre...
Afficher tout
L'Espagne a pris un certain retard quand à la lutte contre le bruit sur la voie publique et dans le domaine privé.

Il y a maintenant toute une batterie de Lois nationales, régionales et d'Arrêtés Municipaux, pour mitiger les effets négatifs, ....bien que ce ne soit pas encore l'idéal.
On retrouve encore des situations de divergence d'intérêts, surtout sur ce qui est relatif aux lieux de loisir nocturne (bar et boîtes de nuit).

Dans le domaine hôtelier, et des édifices privés, l'installation de double vitrage a, durant bien des années, été clairement déficient.
Certes, il s'agissait de "double vitrage"... Mais ne répondant pas à des normes suffisantes pour être efficaces.
De même, il a fallu attendre le début des années 2000, pour voir arriver l'obligation de construction de double mur mitoyen, entre appartements voisins.
Aujourd'hui encore, dans pas mal d'établissements hôteliers, le bruit dans les couloirs et depuis l'extérieur, reste un problème majeur.
Il est également fréquent que les murs entre les chambres, ne soient que de la brique rouge de 15cms de grosseur.

Heu... @Nico, pour ta prochaine échappée.
"Tapones para los oídos" (bouchons pour les oreilles).
Cette antonomasie n'est pas passée dans le vocabulaire Espagnol.

a écrit : J'ai toujours été considéré comme une personne patiente, flegmatique, voire même molle. Mais quatre années à supporter des voisins bruyants à toute heure du jour ou de la nuit m'a rendu terriblement nerveux. Tellement que je suis maintenant un traitement à vie contre l'hypertension (je suis monté à 22-14 de tension au calme !!!). Je peux supporter un voisin qui tond sa pelouse, mais le chien d'un voisin qui aboie toute la journée parce que ses maîtres sont absents m'insupporte au plus haut point. Et, dans ce cas, ton commentaire sur nos instincts primaires me parlent.
Pour ce qui est du pouce levé (je ne l'ai pas fait ici), il ne faut t'en prendre qu'à toi-même. Comme je l'ai écrit ailleurs, tes commentaires sont majoritairement (je ne les ai pas tous lu...) de grande qualité et rationnels. Un commentaire pour lequel on est d'accord peut mériter un pouce levé. Ça ne fait aucunement de toi un influencer. Si on n'est pas d'accord, pas de pouce levé. Enfin, c'est ainsi que je comprends ce signe. Et un pouce baissé pour signifier son désaccord ( à l'inverse des Romains pour laisser la vie sauve au gladiateur battu ^^).
Afficher tout
Pardon, mon ajout sur les "pouces en haut", n'était pas exclusivement destiné à toi.

Quatre ans. Pu.. rée !
Ton témoignage, démontre malheureusement que la nuisance au bruit, n'est jamais à prendre à la légère.

Dans mon cas, ce qui m'a "sauvé", c'est d'avoir décidé de lutter dès le second weekend de nuisance.
Certes, je suis exclusivement passé par les canaux légaux, afin que cette dealeuse ne puisse pas avoir d'opportunité pour me contrecarrer.

Je te confie que le jour où elle est partie, j'ai pleuré comme un vrai gosse.
Toute la tension et l'amertume accumulées avaient besoin de sortir.

Je rêve d'une ville qui divise ses quartiers en fonction du bruit qu'acceptent les riverains. Les étudiants et les fêtards vivraient ensemble dans un vacarme permanent tandis que les travailleurs et les vieillards profiteraient du calme dans leur quartier :)

Plus sérieusement, un indice de performance acoustique et un indice de nuisance du quartier, comme pour les performances énergétiques seraient les bienvenus. En tant que musicien, des voisins trop tatillons peuvent vraiment ruiner ma créativité (si comme moi vous arrêtez tout bruit le moment qu'un voisin le demande).

a écrit : J'arrive pas bien à comprendre comment le bruit tue... Le bruit ne tue pas, il diminue ton espérance de vie en bonne santé. D'ailleurs l'espérance de vie peut augmenter alors que celle en bonne santé peut diminuer. Le but étant il me semble de vivre le plus longtemps en bonne santé. L'idéal serait même de mourir en bonne santé, ce qui en dehors des accidents est un paradoxe.

a écrit : Le bruit ne tue pas, il diminue ton espérance de vie en bonne santé. D'ailleurs l'espérance de vie peut augmenter alors que celle en bonne santé peut diminuer. Le but étant il me semble de vivre le plus longtemps en bonne santé. L'idéal serait même de mourir en bonne santé, ce qui en dehors des accidents est un paradoxe. Afficher tout Des auteurs ont fait de l'humour avec ce paradoxe. La Palisse : "Un quart d'heure avant à mort, il était encore en vie". Et surtout celle-ci attribuée à Fontenelle ou à Montaigne : "En somme docteur, je meurs guéri".

a écrit : J'ai toujours été considéré comme une personne patiente, flegmatique, voire même molle. Mais quatre années à supporter des voisins bruyants à toute heure du jour ou de la nuit m'a rendu terriblement nerveux. Tellement que je suis maintenant un traitement à vie contre l'hypertension (je suis monté à 22-14 de tension au calme !!!). Je peux supporter un voisin qui tond sa pelouse, mais le chien d'un voisin qui aboie toute la journée parce que ses maîtres sont absents m'insupporte au plus haut point. Et, dans ce cas, ton commentaire sur nos instincts primaires me parlent.
Pour ce qui est du pouce levé (je ne l'ai pas fait ici), il ne faut t'en prendre qu'à toi-même. Comme je l'ai écrit ailleurs, tes commentaires sont majoritairement (je ne les ai pas tous lu...) de grande qualité et rationnels. Un commentaire pour lequel on est d'accord peut mériter un pouce levé. Ça ne fait aucunement de toi un influencer. Si on n'est pas d'accord, pas de pouce levé. Enfin, c'est ainsi que je comprends ce signe. Et un pouce baissé pour signifier son désaccord ( à l'inverse des Romains pour laisser la vie sauve au gladiateur battu ^^).
Afficher tout
Tenir 4 ans à ce rythme, je dis chapeau. Moi j'ai tenu un an avec les nuisances sonores de mon voisin. Un vrai cadeau ce gars, il était à moitié sourd, DJ et caviste. Bref entre appels des flics (qui ne sont jamais venu), main courante et tentative de régler le problème avec sa proprio qui était sa mère. Rien n'y a fait et puis j'ai déménagé (pour d'autres raisons principalement, même si l'arrêt du bruit était un plus)...
Alors contrairement à Madbob44, j'ai pas de traitement mais j'ai toujours une crispation au moindre bruit, même après 9 ans et globalement sans autre problème de nuisance sonore depuis.
Maintenant la nuisance sonore émane de mes enfants qui hurlent à la moindre occasion. C'est un travail de tous les jours de se maîtriser. On parle d'acceptation du bruit, pour moi sur ce bruit particulier, je le trouve plus facile à supporter quand je suis avec eux et pas concentré sur autre chose. Genre tu remplis ta déclaration d'impôts, tu galères et là des cris tout le long, argghh. Si je joue avec eux, même si on crie un peu, pas de problème.
Bref, courage à tous ceux qui sont encore confrontés aux nuisances sonores, restez le plus zen possible !

a écrit : Tenir 4 ans à ce rythme, je dis chapeau. Moi j'ai tenu un an avec les nuisances sonores de mon voisin. Un vrai cadeau ce gars, il était à moitié sourd, DJ et caviste. Bref entre appels des flics (qui ne sont jamais venu), main courante et tentative de régler le problème avec sa proprio qui était sa mère. Rien n�39;y a fait et puis j'ai déménagé (pour d'autres raisons principalement, même si l'arrêt du bruit était un plus)...
Alors contrairement à Madbob44, j'ai pas de traitement mais j'ai toujours une crispation au moindre bruit, même après 9 ans et globalement sans autre problème de nuisance sonore depuis.
Maintenant la nuisance sonore émane de mes enfants qui hurlent à la moindre occasion. C'est un travail de tous les jours de se maîtriser. On parle d'acceptation du bruit, pour moi sur ce bruit particulier, je le trouve plus facile à supporter quand je suis avec eux et pas concentré sur autre chose. Genre tu remplis ta déclaration d'impôts, tu galères et là des cris tout le long, argghh. Si je joue avec eux, même si on crie un peu, pas de problème.
Bref, courage à tous ceux qui sont encore confrontés aux nuisances sonores, restez le plus zen possible !
Afficher tout
Les enfants c'est comme les pets, on supporte mieux les siens !

a écrit : J'arrive pas bien à comprendre comment le bruit tue... Bonjour,
Je suis acousticien spécialisé en bruits environnementaux, notamment routiers et ferroviaires.
Le bruit de voisinage n'est pas le réel problème mis en avant par l'ADEME. C'est bien les bruits des transports (routiers, ferroviaires et aériens) qui pose de vrais soucis. La santé en est affectée, car le niveau de stress augmente lorsque l'on est soumis à un bruit permanent (il vaut mieux un bruit fort et ponctuel que de moyenne amplitude mais toute la journée). La tension augmente et la qualité de sommeil diminue. Avec ces facteurs, on voit apparaître une augmentation des risques d'AVC, de démences, et d'autres troubles psychologiques et physiologiques.
D'ailleurs dans certaines études que j'ai pu prendre en charge, l'organisme qui créé la route ou la voie ferrée demande à comparer le coût du bruit (le coût social que va générer son infrastructure vis-à-vis des populations de riverains exposés) avec le prix d'une protection anti-bruit. Selon ce ratio, le créateur de l'infrastructure va choisir ou non de mettre en place des protections.
Ceci étant, le bruit coûte cher à la société comme dit dans l'anecdote, mais en terme de morts directes (en tous cas après analyse statistiques et recoupage de cartes morts/exposition), la pollution de l'air est responsable de 50k morts par an en France contre 50k morts par an en U. E. pour le bruit.

Par ailleurs, il y a bien des indicateurs de bruit qui permettent de comprendre l'environnement sonore de votre logement présent ou futur vis-à-vis du bruit des transports.
Pour les franciliens il y a bruitparif spécifiquement qui présente et commente des cartes de bruit sur le territoire de la région.
Concernant les franciliens et non-franciliens, il faut savoir qu'une directive de l'UE datant du début des années 2000 impose aux États membres de mener une politique de prévention du bruit. Cette directive a été retranscrite en droit français, et à mené à l'élaboration de cartes stratégiques de bruit et de plans de prévention du bruit dans l'environnement (PPBE) un peu partout sur le territoire. Ces PPBE doivent être révisés tous les cinq ans et sont élaborés par les gestionnaires d'autoroutes, de voies ferrées, d'agglomérations et communes de communes, etc. Vous pouvez chercher celui ou ceux qui vous concernent en tapant 'PPBE' suivi de votre département ou agglomération sur votre moteur de recherche préféré.
Je recommande aussi le site du CIDB (bruit. fr) qui sont de bonnes bases de données pour tous citoyens. Vous y trouverez facilement des guides, des cartes de bruit, des articles de lois, mais aussi des modèles de lettres à envoyer à tel ou tel interlocuteur, que cela soit votre voisin ou votre maire.

Et enfin, pour les voisins d'aéroports, chaque aéroport ou aérodrome civil doit être muni d'un plan d'exposition au bruit (PEB) qui peut vous servir d'argument pour des plaintes ou des demandes de double vitrage.
Le transport routier est un cas spécifique, mais fort heureusement, la plupart des textes réglementaires concernant le bruit mentionnent des niveaux de bruit fenêtres ouvertes ou fermées.

a écrit : Bonjour,
Je suis acousticien spécialisé en bruits environnementaux, notamment routiers et ferroviaires.
Le bruit de voisinage n'est pas le réel problème mis en avant par l'ADEME. C'est bien les bruits des transports (routiers, ferroviaires et aériens) qui pose de vrais soucis. La santé en est
affectée, car le niveau de stress augmente lorsque l'on est soumis à un bruit permanent (il vaut mieux un bruit fort et ponctuel que de moyenne amplitude mais toute la journée). La tension augmente et la qualité de sommeil diminue. Avec ces facteurs, on voit apparaître une augmentation des risques d'AVC, de démences, et d'autres troubles psychologiques et physiologiques.
D'ailleurs dans certaines études que j'ai pu prendre en charge, l'organisme qui créé la route ou la voie ferrée demande à comparer le coût du bruit (le coût social que va générer son infrastructure vis-à-vis des populations de riverains exposés) avec le prix d'une protection anti-bruit. Selon ce ratio, le créateur de l'infrastructure va choisir ou non de mettre en place des protections.
Ceci étant, le bruit coûte cher à la société comme dit dans l'anecdote, mais en terme de morts directes (en tous cas après analyse statistiques et recoupage de cartes morts/exposition), la pollution de l'air est responsable de 50k morts par an en France contre 50k morts par an en U. E. pour le bruit.
Afficher tout
c'est gravissime... pourquoi ne pas prévoir de murs antibruits tout le long du parcours... ca coute trop cher?

On m'a dit un jour qu'un mètre d'autoroute coutait en moyenne 500 000 francs, ca coute combien une palissade en bois tout le long?1000 francs le mètre?

Arrêtons de plaisanter, des murs antibruits, on a pas besoin de les faire en béton armé, des tas de terre où des treillis en bois, ca suffit largement.

Mes parents ont fait une bête levée de terre devant chez eux et on entends plus la nationale!

a écrit : Le bruit peut vraiment ruiner votre vie quotidienne et à force je pense même que ça puisse affecter votre santé mentale.
Je pense être moi-même une personne assez sensible aux bruits. Le tic-tac d’une horloge, le bruit des tuyaux quand un voisin prend une douche, les mouches qui volent, etc. Assez difficile à su
pporter, la plupart du temps j’écoute de la musique pour noyer ces bruits mais quand je dois vraiment être concentré il m’arrive de devoir porter un casque de chantier pour m’isoler.
J’ai une anecdote quand je passais des concours, aucun bruit dans la salle, seulement une petite mouche qui volait. Je signal aux surveillants que la mouche me dérangeait mais malheureusement ils n’ont rien pu faire.
Afficher tout
Vous devez probablement être misophone, comme moi ! C’est une hypersensibilité à certains bruits (notamment les bruits de bouche, robinet qui goutte, chien qui aboie, ect….) qui peut rendre la vie assez compliquée…
Bruno Salomone a écrit sur le sujet, et on trouve de plus en plus d’articles sur la misophonie sur le net et réseaux sociaux.

a écrit : C'était pour donner un ordre de grandeur. Le coût de santé du tabac n'est "que" de 26 milliards d'euros par an.
Dans les 120 milliards on prend en compte les coûts de prévention, la diminution de la durée de vie en bonne santé sans forcément avoir besoin de soin, le niveau d'absent
éisme dans les entreprises pour les fumeurs plus souvent malade, etc...

Dans l'étude de l'Ademe sur le bruit, sur les 155,7 milliards, on a les coûts des perturbations du sommeil, de la gêne et de l’obésité représentant respectivement 30,6 milliards, 25,9 milliards, et 18 milliards d’euros soit environ 91,6 milliards d’euros. Le prix de la mortalité prématurée liée aux maladies cardiovasculaires causées par le bruit, soit environ 2 405 décès prématurés causés par le bruit routier, ce qui revient à un coût de 8,4 milliards d’euros.

Pour cette étude, ils ont déterminé le prix d'une année de vie humaine en bonne santé à 132 000 €.

La décote immobilière est presque anecdotique : "la décote des prix immobiliers s’élèverait à 2,9 milliards d’euros à cause du bruit routier, 413 millions d’euros pour le ferroviaire, et 94 millions d’euros pour l’aérien"

Je suis toutefois d'accord pour dire qu'il faut regarder en détail les chiffres et qu'ils s'agit dans l'ensemble des cas d'études avec des grandes hypothèses de travail.
Afficher tout
J'avoue ne pas très bien comprendre les "coûts", notamment ceux liés au tabac... Tu dis "ordre de grandeur", mais entre 120 Mds d'€ et 27, il y a une grande marge ;)
Dans les exemples du différentiel entre les deux chiffres, tu cites les cas de personnes qui verraient leur espérance de vie diminuer ; certes, mais aussi "en bonne santé"... Comment chiffrer ça ?
Enfin, si on peut effectivement chiffrer un coût pour la société des soins nécessaires à tous ceux qui vivent ces situations de 'bruits", pollution athmosphérique, et tabac, il conviendrait de mettre en parallèle les "recettes".
Il n'y en pas pour le bruit et la pollution, mais oui pour le tabac. Dans les estimations que tu cites (27 Mds finalement), les recettes liées aux taxes sur le tabac sont-elles intégrées au calcul ? Si "oui", OK, on a un coût ; si "non", il y a fort à parier que du coup le tabac ne soit plus un "coût", mais rapporte même de l'argent à la société.
Bref, c'est assez confus... Intéressant (ou aimerait en savoir plus), mais confus.
Je pense que le tabac n'aurait pas dû faire partie de ce comparatif.