Aux États-Unis, les mascottes des clubs de NBA assurent le show les soirs de match et les plus talentueuses sont payées en conséquence : jusqu'à 650 000 dollars par an pour "Rocky The Mountain Lion". Un salaire qui ne convient pas à tout le monde, car les joueuses professionnelles de WNBA sont, pour les meilleures, payées 3 fois moins !
Commentaires préférés (3)
C'est un peu comme Naomi Osaka qui gagne 57 millions de dollars par an soit 29 fois plus que Benoit Paire.
Mais du coup, ça n'a rien à voir avec le genre de la personne. C'est simplement proportionnel aux revenus engendrés par les événements et les sponsors.
Si autant de femmes regardaient le foot féminin que d’hommes regardent le foot masculin, les salaires seraient quasi-identiques entre hommes et femmes.
Les mascottes des franchises US n'ont rien à voir avec nos mascottes de clubs de Ligue 1 qui se contentent de balancer des t-shirts dans les gradins avec une démarche nonchalante.
Pour être mascotte aux USA, faut être showman, danseur, athlète, cascadeur, humoriste...
Regarde la vidéo du lien ci-dessous à 2:40, tu me diras si tu te sens de faire la même chose dans ton jardin.
www.youtube.com/watch?v=LDZdZ_IWwg8
Tous les commentaires (27)
C'est un peu comme Naomi Osaka qui gagne 57 millions de dollars par an soit 29 fois plus que Benoit Paire.
Mais du coup, ça n'a rien à voir avec le genre de la personne. C'est simplement proportionnel aux revenus engendrés par les événements et les sponsors.
C’est peut-être le "time-code" des audiances qui indique qu’après le passage de la mascotte, les téléspectateurs changent de chaîne ?
Étant donné que c’est pour cette raison (l’audience) entre autres que les footballeurs sont rémunérés bien plus que les footballeuses..
Si autant de femmes regardaient le foot féminin que d’hommes regardent le foot masculin, les salaires seraient quasi-identiques entre hommes et femmes.
On comprend bien pourquoi de telles différences entre les salaires des joueurs et des joueuses ; et pas seulement en NBA d'ailleurs... Pub, image, droits TV, vente de produits dérivés, etc... C'est une question de "négoce", pas de sexisme. Dans les sports les plus populaires, les meilleurs sportifs sont devenus des "produits" de leurs clubs "propriétaires"... On aime ou on aime pas, c'est comme ça et ça explique la différence.
Ce qui me surprend ici (JMCMB), c'est le salaire d'une mascotte !? Je n'arrive pas à comprendre en quoi elle rapporte de l'argent au club ; tout au moins suffisamment pour le payer aussi cher... @Takamine41 tente une explication plus haut : peut-être un peu, mais j'ai du mal à adhérer.
D'autant que je suis sûr qu'un club trouverait bien, dans les rangs des supporters les plus assidus, un volontaire pour le faire gratuitement ; ne serait-ce que pour accéder à tous les matchs et à se rapprocher de ses "idoles".
Mais je crois que c'est culturel la bas, le public attend qu'une chose, c'est que les mascottes se foutent des pains dans la gueule (je déconne pas, et je crois qu'ils le font exprès, d'ailleurs, et il faut bien payer le dentiste après, c'est peut être ce qui justifie ces indécents salaires... ;) )
Les mascottes des franchises US n'ont rien à voir avec nos mascottes de clubs de Ligue 1 qui se contentent de balancer des t-shirts dans les gradins avec une démarche nonchalante.
Pour être mascotte aux USA, faut être showman, danseur, athlète, cascadeur, humoriste...
Regarde la vidéo du lien ci-dessous à 2:40, tu me diras si tu te sens de faire la même chose dans ton jardin.
www.youtube.com/watch?v=LDZdZ_IWwg8
Il faut une condition physique exceptionnelle, un sens du show et du contact, un relationnel autour du public, etc..
Apparemment, les revenus de produits dérivés peuvent exploser à la suite d’un show bien mené et faire flamber les revenus du club en rameutant potentiellement des spectateurs supplémentaires.
Donc.. je pense que tout s’explique là dessus et du côté culturel également
Voici un commentaire d'un habitué des matchs de la WNBA que j'ai récupéré sur youtube (traduit de l'anglais) sous une vidéo et qui résume bien la situation.
"Le public des matchs de la WNBA est majoritairement composée des papas et de filles.
Dans les rares occasions où la maman vient, elle s'ennuie à en pleurer. Vous les voyez se limer les ongles, parler au téléphone ou lire un livre.
Si on entend le son de leur voix, c'est uniquement pour dire à leu mari d'aller chercher des snacks et des boissons.
C'est toujours le papa qui achète les billets, gare la voiture, paie le stationnement, achète des snacks et des souvenirs. Je n'ai encore jamais vu une mère et sa fille assister à un match sans papa.
Tant que les femmes ne soutiendront pas les sports professionnels féminins, ceux-ci sont vouées à l'échec".
Et surtout, ce n'est pas tant que ça une question de genre. Il existe de nombreux sports peu médiatisé avec des salaires faibles.
Je vais d'ailleurs peut-être en faire râler certains ou certaines mais le problème des inégalités de salaires entre homme et femme n'existe pas tout court. La rémunération est un sujet complexe et multifactoriel qui ne peut se résumer à une distinction basique de genre et qui ne crée pas des inégalités mais de multiples variations selon les individus et leur valeur ajoutée.
Et bien sûr que le sport professionnel en tant que spectacle est une question de genre. Faut être un peu faux-cul pour ne pas se l'avouer. Tout comme la mode est davantage plébiscité par les femmes que par les hommes, le sport professionnel en tant que show (même féminin !) est davantage regardé par des hommes.
Par contre, effectivement, la médiatisation varie selon le genre des sportifs et du public. Mais il n'existe pas de lien direct et immédiat entre la rémunération et le fait d'être un sportif ou une sportive. Et c'est une distinction très importante car ce n'est pas une question de misogynie ou d'androgynie mais simplement de business.
Ce sont de véritables showmen, des clowns dans l'art de cet office.
Je n'ai aucun doute que beaucoup de leurs actions sont préparées d'avance pour être partie du spectacle qu'est un match, mais il faut également avoir le don de l'improvisation, tel peut l'être un Jeff Panacloc et Jean Marc.
Une autre vidéo pour illustrer:
youtu.be/Q2zX5dHql7g
D'ailleurs contrairement à ce que tu énonces, ce n'est pas la "médiatisation" qui génère des revenus, c'est l'audience TV, la billetterie et la consommation de produits dérivés.
Et ces éléments peuvent être très déconnectés de la médiatisation, le Tour de France féminin a été diffusé dans son intégralité, et pourtant il génère très peu de revenus.
A contrario, le golf et la boxe bénéficient d'une couverture médiatique assez faible (bien moins que le handball féminin par exemple) mais génèrent d'énormes revenus.
Et le basket est le deuxième sport le plus regardé au USA...
Indépendamment des sponsors, les palmarès sont-ils comparables ?
C’est l’intérêt général porté par le public et donc les revenus publicitaires, les produits dérivés , etc..
Une influenceuse décérébrée qui vends ses pets et l’eau de son bain a bien plus de chance de générer des revenus, parfois très importants, qu’un vulgarisateur scientifique qui parle d’intrication quantique ou du théorème d’incomplétude de Gödel.
L’un ne va pas sans l’autre, l’intérêt amène la couverture, la couverture amène les revenus etc..
Quand il y’a du bifton à gratter, il y’a toujours quelqu’un derrière qui se tape complètement du genre.
Et pour finir avec le féminisme, c’est une idéologie qui ne règlera rien, à part mettre un tas de folles qui desservent la cause dans l’espace médiatique.
Effectivement ça n'intéresse pas trop de personne de voir un sport qui équivaudrait à de la 7eme division pour les hommes.
C'est con à dire mais mettez les joueuses en petit bikini avec des règles différenciées mettant en valeur leur qualité intrinsèque, et il y'aura de l'audience.
Maintenant c'est quoi l'objectif ? Faire de l'argent ? ou montrer que les femmes sont comparables aux hommes dans les domaines où elles l'ont jamais été?
C'est un sport de niche (notable notamment grâce à son côté cinématographique et les sagas liés) qu'on ne peut clairement pas pratiquer pour l'argent ni pour passer le temps le dimanche matin, il suffit de voir que les grands équipementiers sportifs n'investissent pas dedans
En france on est à moins de 50 000 licencié, le golf plus de 480 000 et en foot plus de 2 000 000 à titre de comparaison.