Le 30 décembre 1952, Albert Gunter, un conducteur de bus londonien, sauva ses passagers comme dans les films hollywoodiens : alors qu'il s'était engagé sur le fameux pont basculant de Londres, il s'aperçut qu'il était en train de s'ouvrir. Ne pouvant freiner à temps, il accéléra pour sauter par-dessus l'ouverture. Le bus atterrit de l'autre côté, et seul Albert Gunter fut blessé.

Commentaires préférés (3)
Un chauffeur de bus.... impérial !
Ce conducteur dit dans la source qu'il a eu ce réflexe car il avait conduit des chars d'assaut pendant la guerre (toute récente à l'époque) et il avait l'habitude de sauter des dénivelés avec son char. Le bus n'est pas tombé de très haut : l'autre partie du pont n'avait même pas encore commencé à se lever, c'était vraiment le début de la manœuvre. Le bus n'a même pas été abîmé. Ils ont eu de la chance que le bus n'allait pas dans l'autre sens : s'il avait été sur la partie du pont qui se lève un peu après, il aurait percuté la partie situé en face qui était déjà un peu levée ! Ou s'il avait freiné à temps il y avait le risque de ne pas pouvoir reculer assez vite et que le bus tombe à la renverse, et peut-être même dans la Tamise, si le pont continuait à monter !
Et on coupe du bois
Tous les commentaires (23)
J'avais déjà lu l'histoire mais cru a un Fake !
Un chauffeur de bus.... impérial !
Le père de Bruce Willis.. ?
Et y a même pas une vidéo sur YouTube ?
Ce conducteur dit dans la source qu'il a eu ce réflexe car il avait conduit des chars d'assaut pendant la guerre (toute récente à l'époque) et il avait l'habitude de sauter des dénivelés avec son char. Le bus n'est pas tombé de très haut : l'autre partie du pont n'avait même pas encore commencé à se lever, c'était vraiment le début de la manœuvre. Le bus n'a même pas été abîmé. Ils ont eu de la chance que le bus n'allait pas dans l'autre sens : s'il avait été sur la partie du pont qui se lève un peu après, il aurait percuté la partie situé en face qui était déjà un peu levée ! Ou s'il avait freiné à temps il y avait le risque de ne pas pouvoir reculer assez vite et que le bus tombe à la renverse, et peut-être même dans la Tamise, si le pont continuait à monter !
Avec des si, on met Paris en bouteille
Et on coupe du bois
Et Athènes en amphore…
Et j’ne la boirai pas car elle sentirait le bouchon jusqu’à Marseille!
A ceux qui ont la réf…
Et on étaye une anecdote
Svinkels
La légende raconte meme que ca serait l'arriere grand-père de Sandra Bullock....
En août 2022 les 2 parties du pont de lèvent en même temps et laissent donc un trou plutôt qu’une marche… comment était-ce en 1952 ?
youtu.be/B5-A0KOSOpk
Édit : correction du lien
Je ne pense pas que ça ait changé. Sur ce genre de pont, il y a toujours une partie qui se lève avant l'autre, car c'est celle qui repose sur l'autre. Il y en a une qui repose sur l'autre pour que la jonction ne bouge pas à chaque passage d'un véhicule un peu lourd. Ça ne veut pas dire que l'une se lève complètement avant l'autre, il y a juste une petite différence qui permet l'emboitement. Et c'est ce qui me fait dire que c'était le tout début de la manœuvre et que la marche n'était donc pas très haute, puisque le conducteur, dans la source dit que l'autre partie n'avait pas encore bougé, alors qu'on a l'impression qu'elles s'ouvrent en même temps car elles se suivent de très près. C'est comme une fenêtre à deux battants : il y a un sens d'emboitement, donc tu peux manœuvrer les battants en même temps (un dans chaque main) mais il y a toujours un battant qui est sur l'autre et qui s'ouvre en premier et qu'il faut fermer avec un léger décalage pour que la fenêtre se ferme correctement.
Pas pour une fenêtre à gueule de loup ;)
En effet, mais je pense que tu avais compris la comparaison. On pourrait d'ailleurs envisager ce système "gueule de loup" pour les ponts ouvrants, pour que les deux parties ne risquent pas de se disjoindre au passage d'un véhicule, mais d'après les souvenirs que j'en ai de la difficulté à refermer ces fenêtres, je comprends que c'est beaucoup plus simple d'avoir une partie qui repose sur l'autre.
Ah, je croyais qu’on coupait du bois…
Qui s'accroche sur l'autre en plus de s'y reposer, d'après ce que tu as écrit dan ton premier commentaire (ce qui parait logique maintenant que tu le dis), pour que les deux éléments restent ensemble même si il y a 100 tonnes sur le tablier.
EN fait, ce qu'a fait ce chauffeur de bus, c'est prendre un petit tremplin, comme dans le film Speed mais dans le film, ils ont rajouté un petit tremplin exprès, sinon le bus se serait mangé l'autre coté du pont bien comme il faut.
On le voit pas, le tremplin, dans le film, par contre on voit nettement le bus se cabrer juste avant le vol plané. ;)
Une fenêtre dont l'un des vantaux repose sur l'autre se dit à recouvrement... ;)
Oui, j'avais parfaitement compris l'idée. Toutefois, si la gueule de loup posait problème, c'était essentiellement dû au travail du bois. Sur un pont métallique, l'idée n'est peut-être pas si saugrenue. Mais j'imagine qu'elle a déjà été proposée et rejetée.
J'imagine aussi. C'est plus raisonnable d'imaginer que ca a déjà été envisagé, contrairement aux commentaires qui croient avoir eu une idée géniale en lisant une anecdote, qui aurait échappé jusqu'ici aux spécialistes du domaine !