Le pilotage automatique d'un avion ne concerne pas que le vol, mais peut aussi avoir lieu lors de l'atterrissage : certaines pistes sont équipées du système ILS (Instrumental Landing System) qui guide l'avion lors de l'atterrissage. Sous certaines conditions météorologiques (fort brouillard), l'ILS CAT IIIc est un atterrissage totalement géré par le pilote automatique.
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Si les armées de l'air sont équipés dans peu de temps ce sont les joueurs de jeux vidéos qui piloteront lol
Voilà une anecdote qui aurait été à la pointe de l'actualité et de la technologie dans les années... 70 ! Concernant la perte d'emploi, les avions de lignes se pilotaient après guerre à 5 : deux pilotes (dont le commandant), mécanicien, radio et navigateur. Très vite il y a eu des radio-navigateurs, remplacés par la technologie et les pilotes (qui ont fait la radio). À la fin des années 80, le mécanicien navigant disparaissait progressivement dans des avions "pilotage à 2".
Suite... On sait très bien que la technologie permettrait aujourd'hui de faire voler les avions de lignes depuis le sol... Reste la sécurité, car il est évident que rien ne remplacera le "regard" du pilote dans le cokpit.
En fait les pilotes font plus de paramétrages d ordinateurs ,lors du vol ,que de pilotage à proprement dit. Ils ne déconnectent l auto pilote que quelque dizaines mètres avant de se poser !
Moins ancien que le VSV mais pas nouveau.
La disparition des pilotes n'est pas pour demain ! Le pilote garde une charge de travail très élevée dans ce type d'aterrissage. Dans ces conditions de visibilité nulle le guidage de l'avion jusqu'au sol est effectué de manière plus précise par la machine elle même. Mais le pilote reste indispensable pour déterminer la strategie d'atterrissage et surveiller que tout se passe bien. C'est à lui de reprendre le contrôle et de faire une remise de gaz au moindre écart de guidage ou instabilité !
J'en ai été témoin il y a un mois en atterisssant à Paris (brouillard incroyable), le pilote nous avait dit un petit mot là-dessus d'ailleurs !
Comme cela a été souligné, l'ILS est en effet une technologie très ancienne. Aujourd'hui, l'actualité porte plutôt sur les approches appelées GNSS, qui utilisent notamment le GPS pour guider l'avion jusqu'au plus près possible de la piste, soit jusqu'à 200ft (environ 70m) de hauteur au-dessus du sol. Pour l'instant, il n'y a pas d'atterrissage automatique possible en GNSS, mais on y viendra certainement (il faudra encore attendre au moins 10 ans). Il y a cependant fort à parier que les ILS resteront un moyen de secours quasi-indispensables.
Tous les aéroports commerciaux ont l'ILS non?
Dans Sciences par Cullingham, le 19 nov. 2010, 00:50
Il est connu que les avions de ligne sont équipés de pilotes automatiques, mais l'on sait moins que ceux-ci peuvent également diriger les atterrissages, et vont même jusqu'à freiner pour certains. D'ailleurs, débrayer le pilote automatique en approche finale est une manœuvre d'urgence chez certaines compagnies.
La plupart en ont un, oui. Mais ce n'est pas une raison suffisante pour qu'il soit utilisé ; par exemple, il peut n'être installé que dans un seul sens d'atterrissage et les vents (critère primordial pour déterminer le sens d'atterrissage) peuvent pousser les opérateurs (contrôleurs + équipages) à faire poser l'avion dans l'autre sens.
Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ces informations sont totalement publiques. Sur ce document (www.sia.aviation-civile.gouv.fr/aip/enligne/fr/..%5CPDF_AIPparSSection%5CAIP%20FRANCE%5CAD%5C1%5C1201_AD-1.5.pdf), on peut voir la liste des équipements d'aide à l'atterrissage qui équipent tous les aérodromes de France. Dès que vous voyez écrit "GP" (pour Glide Path), c'est qu'il y a un ILS (c'est en fait l'équipement de l'ILS qui permet le guidage vertical, le LOC - pour Localizer - permettant le guidage latéral).
Sous réserve qu'il n'y ait pas trop de vent aussi.