100 jours sous les mers

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En 2023, l'américain Joseph Dituri a vécu 100 jours dans un 'hôtel' sous-marin, situé à 9 mètres de profondeur, où la pression de l'air est environ deux fois plus élevée qu'à la surface. Cet exploit permet d'examiner l'impact qu'a la pression sur le corps humain.


Tous les commentaires (31)

a écrit : Je me suis dis que ce serait un bon entraînement pour aller sur Vénus… mais la pression y est 90x supérieure à celle de la Terre, on attendra ;) Alors en fait, en haute atmosphère vénusienne, là où la pression est d’environ d’1 bar, la température est plutôt pas mal et l’atmosphère est riche en plein de gaz intéressant. Il serait même plus simple de vivre dans des ballons dans l’atmosphère vénusienne qu’à la surface martienne ou lunaire.

Je pense que l'utilisation du sous-marin , il y a peut-être du fait qu'ils vont utilisé un système, pour utiliser la pression de l'eau environnant pour maintenir l'intérieur à 2 bar de façon passive

a écrit : Ca doit être une cloche de plongée (ouverte vers le bas et donc dans laquelle la préssion de l'air est la même que celle de l'eau sinon l'eau y monterait) et pas un caisson hyperbare (concçu pour résister à la pression interne et dont on règle la pression avec une pompe) puisqu'il prend la peine de l'installer sous l'eau à une certaine profondeur.

On pourra remarquer que dans une cloche de plongée, les hublots doivent résister à la pression venant de l'intérieur (et pas la pression de l'extérieur comme dans un sous-marin) : cette pression fait moins d' 1 bar si la cloche fait moins de 10 m de haut, ce n'est pas énorme mais ce n'est quand même pas négligeable. Puisque la pression de l'air contenu dans la cloche s'équilibre avec celle de l'eau au niveau de l'ouverture située en bas, tout l'air dans la cloche est à cette pression et les hublots situés quelques mètres au-dessus de cette ouverture sont donc exposés à une pression plus faible de l'eau à l'extérieur (il y a aussi un gradient de pression dans l'air, qui diminue en fonction de la hauteur, mais l'air étant beaucoup moins dense que l'eau, ça sera négligeable sur quelques mètres, on s'en rend compte seulement si on va en montagne !). C'est à prendre en compte dans la conception des hublots, mais les hublots doivent quand même être fixés côté intérieur et on ne peut pas compter seulement sur la pression pour les plaquer vers l'extérieur, car il ne faudrait pas qu'un hublot se décole si un poisson se cogne dessus !
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Beaucoup plus clair avec ce système ! Merci pour l’explication :)

a écrit : Ca doit être une cloche de plongée (ouverte vers le bas et donc dans laquelle la préssion de l'air est la même que celle de l'eau sinon l'eau y monterait) et pas un caisson hyperbare (concçu pour résister à la pression interne et dont on règle la pression avec une pompe) puisqu'il prend la peine de l'installer sous l'eau à une certaine profondeur.

On pourra remarquer que dans une cloche de plongée, les hublots doivent résister à la pression venant de l'intérieur (et pas la pression de l'extérieur comme dans un sous-marin) : cette pression fait moins d' 1 bar si la cloche fait moins de 10 m de haut, ce n'est pas énorme mais ce n'est quand même pas négligeable. Puisque la pression de l'air contenu dans la cloche s'équilibre avec celle de l'eau au niveau de l'ouverture située en bas, tout l'air dans la cloche est à cette pression et les hublots situés quelques mètres au-dessus de cette ouverture sont donc exposés à une pression plus faible de l'eau à l'extérieur (il y a aussi un gradient de pression dans l'air, qui diminue en fonction de la hauteur, mais l'air étant beaucoup moins dense que l'eau, ça sera négligeable sur quelques mètres, on s'en rend compte seulement si on va en montagne !). C'est à prendre en compte dans la conception des hublots, mais les hublots doivent quand même être fixés côté intérieur et on ne peut pas compter seulement sur la pression pour les plaquer vers l'extérieur, car il ne faudrait pas qu'un hublot se décole si un poisson se cogne dessus !
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Ton explication est vraiment limpide merci.
En revanche s'il y reste 1 mois c'est qu'il doit tout de même y avoir une pompe (à air du coup) pour renouveler l'air ( risque d'intoxication) et maintenir la pression de la bulle sur l'eau

a écrit : Ton explication est vraiment limpide merci.
En revanche s'il y reste 1 mois c'est qu'il doit tout de même y avoir une pompe (à air du coup) pour renouveler l'air ( risque d'intoxication) et maintenir la pression de la bulle sur l'eau
Il y est même resté plus de 3 mois donc en effet l'air devait être renouvelé.

a écrit : Il y est même resté plus de 3 mois donc en effet l'air devait être renouvelé. C’est un hôtel. Tu peux louer la chambre ($1400 la nuit en occupation simple tout de même). L’air est renouvelé et il y a un puit pour plonger, donc c’est effectivement une cloche géante, elle date du début des années 70. Le personnel peut t’aider à y accéder si tu ne sais pas plonger.

a écrit : Pour le déficit en UV, pourquoi les sous-marins ne sont pas équipés de lumières UV pour avoir au moins un quota quotidien ? Parce que cela consomme de l’énergie « inutilement ».
Un sous-marin est avant tout une énorme machine dans laquelle on a réservé quelques espaces et « conforts » pour les hommes mais c’est vraiment très spartiate.

a écrit : Pour le déficit en UV, pourquoi les sous-marins ne sont pas équipés de lumières UV pour avoir au moins un quota quotidien ? Peut-être parce que le fait que les marins soient bronzés en rentrant n'est pas un objectif de la mission ?

a écrit : Peut-être parce que le fait que les marins soient bronzés en rentrant n'est pas un objectif de la mission ? Je parle pas de bronzage mais d'avoir un certain quota d'UV pour synthétiser la vitamine D. Au bout de 90j sans UV, la sortie fait mal à la peau j'imagine, et ça éviterait les compléments pour combler les carences. Surtout que ça coûte pas si cher les lampes UV.

a écrit : Parce que cela consomme de l’énergie « inutilement ».
Un sous-marin est avant tout une énorme machine dans laquelle on a réservé quelques espaces et « conforts » pour les hommes mais c’est vraiment très spartiate.
Cette éventualité me semble plus juste que "pour pas faire bronzer les marins".

a écrit : Je parle pas de bronzage mais d'avoir un certain quota d'UV pour synthétiser la vitamine D. Au bout de 90j sans UV, la sortie fait mal à la peau j'imagine, et ça éviterait les compléments pour combler les carences. Surtout que ça coûte pas si cher les lampes UV. Les compléments sont bien plus efficaces et encore moins chers ! D'autant plus que les marins sont en uniforme à bord, pas en petit maillot pour capter les UV s'il y avait des lampes à UV. Et les compléments ne sont même pas indispensables sur la durée d'une mission puisque la vitamine D se conserve dans l'organisme pendant des mois, sinon tout le monde devrait prendre un complément chaque hiver.

Et il y a sûrement d'autres inconvénients ou simplement aucun intérêt à l'utilisation de lampes à UV dans les sous-marins puisque ça n'a pas été fait malgré toutes les études qui ont été faites sur la vie et le métabolisme des sous-mariniers.

Quand je lis ton commentaire à propos des lampes à UV dans les sous-marins, c'est à une autre lampe que ça me fait penser : celle du voyant rouge clignotant "fausse bonne idée".