Que veut dire yakuza ?

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Le mot yakuza vient des chiffres 8, 9, 3 (prononcés en japonais ya, ku, sa), qui constituent la pire combinaison possible dans le jeu de carte traditionnel japonais oicho-kabu, qui signifie « perdants », « bons à rien ». Les yakuzas sont à l'origine issus des plus pauvres, des exclus de la société.

C'est pourquoi nombre de ses membres préfèrent les noms de gokudo (« la voie extrême ») ou de ninkyo dantai (« organisation honorable ou chevaleresque »)


Commentaires préférés (3)

Les yakuzas sont un bon exemple de comment une discrimination historique peut perdurer en se transformant à travers les époques.

Comme mentionnés dans l'anecdote, les yakuzas sont majoritairement issus des basses castes de la société, plus précisément les burakumin, que l'on pourrait traduire par "gens du hameaux".
Il est "pratique" pour une société d'avoir une catégories de personnes dont ont va justifier la discrimination, et donc l'exploitation économique, via des théories pseudo scientifiques. C'est ce qu'on permis notamment les théories raciales en Europe vis-à-vis des civilisations précolombiennes ou des personnes noires, mais aussi, dans une moindre mesure et à une échelle plus locale, des corses, des bretons, des polonais, des italiens etc.

Le "problème" dans le cas du Japon c'est qu'il y a toujours eu peu d'immigration dans le pays depuis la fin de l'antiquité, notamment du fait de sa nature insulaire, et que les minorités ethniques comme les aïnous ont été repoussées aux extrémités du pays ou exterminées. Pas d'étrangers donc ou de minorités ethnique sur laquelle construire facilement une hiérarchie. La solution à tout ça a été de prendre une partie de la population japonaise la moins aisée et de créer la caste des burakumins sus-cités, et d'en faire un équivalent lointain des intouchables en Inde. Ces discriminations débutent durant la période Nara (710-794) et devient officielle sous le règne de Tokugawa Ieyasu (autour de 1600). On né burakumin, on ne peut changer de classe, on les parque dans des ghettos et se développent des discours biologisants pour justifier leur statut inférieur et les discriminations à leur encontre. Une partie des arguments venant justifier tout cela prennent leurs sources dans la théologie bouddhiste/shintoïste lié aux métiers en lien avec la mort et le traitement des produits animaliers (équarrissage, tannerie...), métiers pratiqués des castes ancêtres des burakumins, déjà discriminées à l'époque féodale et dont les noms sont évocateurs : les eta (plein de souillure) et les hinin (non-humains).

Pour en revenir à nos yakuzas donc, une grande partie d'entre-eux sont ou descendent de burakumins s'étant tournés vers le banditisme et autres activités illégales pour tenter de sortir de la pauvreté. Après une période de professionnalisation (une grande partie de l'argent des yakuzas vient d'activités licites comme les casinos et autres jeux d'argent), une partie des yakuzas cherchent aujourd'hui à se réinsérer au sein de la société. Une loi a cependant été promulguée récemment visant à interdire un certain nombre d'emploi aux personnes ayant été yakuza, mettant un frein à leur réinsertion. Voilà comment aujourd'hui encore, près de 13 siècles après le début des discriminations à leur encontre, une classe sociale créée de toute pièce est encore maintenue en marge de la société japonaise.

Je conseille d'écouter le podcast de "gang stories" saison 1 sur deezer, qui raconte l'histoire des Yakusa de leur création à nos jour. Tout ça narrer par Joystarr et l'intervention d'historiens pour y ajouter quelques anecdotes et précision.

a écrit : C’est quand même fort de faire passer les yakuzas pour des victimes de l’oppression bourgeoise discrimante du Japon. Je me doutais qu'il y aurait au moins un commentaire dans ce genre. Oui les yakuzas commentent des crimes, du racket, du vol, des arnaques etc. entre autres activités, parfois avec la complicité de certains politiques. Il ne s'agit pas ici d'excuser individuellement chaque yakuza des crimes qu'il a pu connaître mais d'apporter des éléments d'explication sur comment on en est arrivé à cette situation. Il y a à n'en pas douter des yakuzas qui sont des ordures et qui se sont très bien placés socialement mais ce n'est pas vraiment le sujet ici. Le fait est qu'il y a une grande hypocrisie entre la condamnation publique des yakuzas et le fait que des politiques traitent avec eux tout en s'assurant qu'il ne pourront pas sortir de cette situation. Après on peut faire fi du passé, faire comme si il n'y avait aucune cause structurelle à tout ça et continuer comme ça, mais ce n'est pas étonnant si derrière la situation ne s'arrange pas et que certains le vivent comme une injustice.

Quant à la notion de bourgeois, elle n'a pas vraiment de sens dans le cas présent. Au-delà du fait que les discriminations ont débuté avant l'émergence au Japon d'une classe bourgeoise dans le sens où l'entend aujourd'hui, c'est toute la société japonaise qui profitaient/profitent de l'exploitation des burakumin, pas seulement les classes aisées. C'est d'ailleurs un des avantages du racisme structurant dans une société : ça permet d'unir pauvres et riches dans la détestation d'un groupe considéré comme exogènes, que les membres de ce groupe soient eux-mêmes riches ou pauvres.


Tous les commentaires (13)

Les yakuzas sont un bon exemple de comment une discrimination historique peut perdurer en se transformant à travers les époques.

Comme mentionnés dans l'anecdote, les yakuzas sont majoritairement issus des basses castes de la société, plus précisément les burakumin, que l'on pourrait traduire par "gens du hameaux".
Il est "pratique" pour une société d'avoir une catégories de personnes dont ont va justifier la discrimination, et donc l'exploitation économique, via des théories pseudo scientifiques. C'est ce qu'on permis notamment les théories raciales en Europe vis-à-vis des civilisations précolombiennes ou des personnes noires, mais aussi, dans une moindre mesure et à une échelle plus locale, des corses, des bretons, des polonais, des italiens etc.

Le "problème" dans le cas du Japon c'est qu'il y a toujours eu peu d'immigration dans le pays depuis la fin de l'antiquité, notamment du fait de sa nature insulaire, et que les minorités ethniques comme les aïnous ont été repoussées aux extrémités du pays ou exterminées. Pas d'étrangers donc ou de minorités ethnique sur laquelle construire facilement une hiérarchie. La solution à tout ça a été de prendre une partie de la population japonaise la moins aisée et de créer la caste des burakumins sus-cités, et d'en faire un équivalent lointain des intouchables en Inde. Ces discriminations débutent durant la période Nara (710-794) et devient officielle sous le règne de Tokugawa Ieyasu (autour de 1600). On né burakumin, on ne peut changer de classe, on les parque dans des ghettos et se développent des discours biologisants pour justifier leur statut inférieur et les discriminations à leur encontre. Une partie des arguments venant justifier tout cela prennent leurs sources dans la théologie bouddhiste/shintoïste lié aux métiers en lien avec la mort et le traitement des produits animaliers (équarrissage, tannerie...), métiers pratiqués des castes ancêtres des burakumins, déjà discriminées à l'époque féodale et dont les noms sont évocateurs : les eta (plein de souillure) et les hinin (non-humains).

Pour en revenir à nos yakuzas donc, une grande partie d'entre-eux sont ou descendent de burakumins s'étant tournés vers le banditisme et autres activités illégales pour tenter de sortir de la pauvreté. Après une période de professionnalisation (une grande partie de l'argent des yakuzas vient d'activités licites comme les casinos et autres jeux d'argent), une partie des yakuzas cherchent aujourd'hui à se réinsérer au sein de la société. Une loi a cependant été promulguée récemment visant à interdire un certain nombre d'emploi aux personnes ayant été yakuza, mettant un frein à leur réinsertion. Voilà comment aujourd'hui encore, près de 13 siècles après le début des discriminations à leur encontre, une classe sociale créée de toute pièce est encore maintenue en marge de la société japonaise.

Je conseille d'écouter le podcast de "gang stories" saison 1 sur deezer, qui raconte l'histoire des Yakusa de leur création à nos jour. Tout ça narrer par Joystarr et l'intervention d'historiens pour y ajouter quelques anecdotes et précision.

a écrit : Les yakuzas sont un bon exemple de comment une discrimination historique peut perdurer en se transformant à travers les époques.

Comme mentionnés dans l'anecdote, les yakuzas sont majoritairement issus des basses castes de la société, plus précisément les burakumin, que l'on pourrait traduire par
"gens du hameaux".
Il est "pratique" pour une société d'avoir une catégories de personnes dont ont va justifier la discrimination, et donc l'exploitation économique, via des théories pseudo scientifiques. C'est ce qu'on permis notamment les théories raciales en Europe vis-à-vis des civilisations précolombiennes ou des personnes noires, mais aussi, dans une moindre mesure et à une échelle plus locale, des corses, des bretons, des polonais, des italiens etc.

Le "problème" dans le cas du Japon c'est qu'il y a toujours eu peu d'immigration dans le pays depuis la fin de l'antiquité, notamment du fait de sa nature insulaire, et que les minorités ethniques comme les aïnous ont été repoussées aux extrémités du pays ou exterminées. Pas d'étrangers donc ou de minorités ethnique sur laquelle construire facilement une hiérarchie. La solution à tout ça a été de prendre une partie de la population japonaise la moins aisée et de créer la caste des burakumins sus-cités, et d'en faire un équivalent lointain des intouchables en Inde. Ces discriminations débutent durant la période Nara (710-794) et devient officielle sous le règne de Tokugawa Ieyasu (autour de 1600). On né burakumin, on ne peut changer de classe, on les parque dans des ghettos et se développent des discours biologisants pour justifier leur statut inférieur et les discriminations à leur encontre. Une partie des arguments venant justifier tout cela prennent leurs sources dans la théologie bouddhiste/shintoïste lié aux métiers en lien avec la mort et le traitement des produits animaliers (équarrissage, tannerie...), métiers pratiqués des castes ancêtres des burakumins, déjà discriminées à l'époque féodale et dont les noms sont évocateurs : les eta (plein de souillure) et les hinin (non-humains).

Pour en revenir à nos yakuzas donc, une grande partie d'entre-eux sont ou descendent de burakumins s'étant tournés vers le banditisme et autres activités illégales pour tenter de sortir de la pauvreté. Après une période de professionnalisation (une grande partie de l'argent des yakuzas vient d'activités licites comme les casinos et autres jeux d'argent), une partie des yakuzas cherchent aujourd'hui à se réinsérer au sein de la société. Une loi a cependant été promulguée récemment visant à interdire un certain nombre d'emploi aux personnes ayant été yakuza, mettant un frein à leur réinsertion. Voilà comment aujourd'hui encore, près de 13 siècles après le début des discriminations à leur encontre, une classe sociale créée de toute pièce est encore maintenue en marge de la société japonaise.
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C’est quand même fort de faire passer les yakuzas pour des victimes de l’oppression bourgeoise discrimante du Japon.

a écrit : Je conseille d'écouter le podcast de "gang stories" saison 1 sur deezer, qui raconte l'histoire des Yakusa de leur création à nos jour. Tout ça narrer par Joystarr et l'intervention d'historiens pour y ajouter quelques anecdotes et précision. Ce podcast est effectivement à l’origine de cette anecdote ;o)

a écrit : Je conseille d'écouter le podcast de "gang stories" saison 1 sur deezer, qui raconte l'histoire des Yakusa de leur création à nos jour. Tout ça narrer par Joystarr et l'intervention d'historiens pour y ajouter quelques anecdotes et précision. C'est mon meilleur pote qui l'a écrit :)

a écrit : C’est quand même fort de faire passer les yakuzas pour des victimes de l’oppression bourgeoise discrimante du Japon. Je me doutais qu'il y aurait au moins un commentaire dans ce genre. Oui les yakuzas commentent des crimes, du racket, du vol, des arnaques etc. entre autres activités, parfois avec la complicité de certains politiques. Il ne s'agit pas ici d'excuser individuellement chaque yakuza des crimes qu'il a pu connaître mais d'apporter des éléments d'explication sur comment on en est arrivé à cette situation. Il y a à n'en pas douter des yakuzas qui sont des ordures et qui se sont très bien placés socialement mais ce n'est pas vraiment le sujet ici. Le fait est qu'il y a une grande hypocrisie entre la condamnation publique des yakuzas et le fait que des politiques traitent avec eux tout en s'assurant qu'il ne pourront pas sortir de cette situation. Après on peut faire fi du passé, faire comme si il n'y avait aucune cause structurelle à tout ça et continuer comme ça, mais ce n'est pas étonnant si derrière la situation ne s'arrange pas et que certains le vivent comme une injustice.

Quant à la notion de bourgeois, elle n'a pas vraiment de sens dans le cas présent. Au-delà du fait que les discriminations ont débuté avant l'émergence au Japon d'une classe bourgeoise dans le sens où l'entend aujourd'hui, c'est toute la société japonaise qui profitaient/profitent de l'exploitation des burakumin, pas seulement les classes aisées. C'est d'ailleurs un des avantages du racisme structurant dans une société : ça permet d'unir pauvres et riches dans la détestation d'un groupe considéré comme exogènes, que les membres de ce groupe soient eux-mêmes riches ou pauvres.

a écrit : Je me doutais qu'il y aurait au moins un commentaire dans ce genre. Oui les yakuzas commentent des crimes, du racket, du vol, des arnaques etc. entre autres activités, parfois avec la complicité de certains politiques. Il ne s'agit pas ici d'excuser individuellement chaque yakuza des crimes qu'il a pu connaître mais d'apporter des éléments d'explication sur comment on en est arrivé à cette situation. Il y a à n'en pas douter des yakuzas qui sont des ordures et qui se sont très bien placés socialement mais ce n'est pas vraiment le sujet ici. Le fait est qu'il y a une grande hypocrisie entre la condamnation publique des yakuzas et le fait que des politiques traitent avec eux tout en s'assurant qu'il ne pourront pas sortir de cette situation. Après on peut faire fi du passé, faire comme si il n'y avait aucune cause structurelle à tout ça et continuer comme ça, mais ce n'est pas étonnant si derrière la situation ne s'arrange pas et que certains le vivent comme une injustice.

Quant à la notion de bourgeois, elle n'a pas vraiment de sens dans le cas présent. Au-delà du fait que les discriminations ont débuté avant l'émergence au Japon d'une classe bourgeoise dans le sens où l'entend aujourd'hui, c'est toute la société japonaise qui profitaient/profitent de l'exploitation des burakumin, pas seulement les classes aisées. C'est d'ailleurs un des avantages du racisme structurant dans une société : ça permet d'unir pauvres et riches dans la détestation d'un groupe considéré comme exogènes, que les membres de ce groupe soient eux-mêmes riches ou pauvres.
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Mon commentaire ironique. Soncommentaire est quand même un condensé de tout les poncifs victimaires.
Population colonise par les méchants colonisateurs, violence instituai elle et racisme systémique a l’encontre de cette population,pauvreté pour justifier la criminalité ( alors qu’elle est inhérente à toutes les classes sociales). Bref, son résumé a un peu trop de biais idéologique c’est tout :)

a écrit : Mon commentaire ironique. Soncommentaire est quand même un condensé de tout les poncifs victimaires.
Population colonise par les méchants colonisateurs, violence instituai elle et racisme systémique a l’encontre de cette population,pauvreté pour justifier la criminalité ( alors qu’elle est inhérente à toutes les
classes sociales). Bref, son résumé a un peu trop de biais idéologique c’est tout :) Afficher tout
Qu’est-Ce que tu sous-entends par « population colonisée par les méchants colonisateurs » ?

a écrit : Mon commentaire ironique. Soncommentaire est quand même un condensé de tout les poncifs victimaires.
Population colonise par les méchants colonisateurs, violence instituai elle et racisme systémique a l’encontre de cette population,pauvreté pour justifier la criminalité ( alors qu’elle est inhérente à toutes les
classes sociales). Bref, son résumé a un peu trop de biais idéologique c’est tout :) Afficher tout
Ôtez-moi d'un doute : vous avez bien compris que c'est moi qui ai écrit les deux commentaires auxquels vous répondez ? Par ce qu'à vous dire on pourrait croire que vous pensez vous adresser à deux personnes différentes.

Ensuite je n'ai fait que décrire des éléments historiques bien documentés et étudiés. Du reste, je n'ai jamais parlé de colonisation pour le cas des yakuzas, je ne sais pas d'où vous sortez ça, j'explique qu'il s'agit justement d'un cas intéressant du fait qu'ils ne soient pas issus d'une population colonisée. Si c'est la mention de la colonisation européenne qui vous dérange, que voulez-vous que je vous dise ? Oui les pays européens ont, et ils ne sont pas les seuls, colonisés des pays et de cette colonisation ont résulté des rapports de pouvoir et d'exploitation entre différentes populations, si cela heurte votre sensibilité vous m'en voyez navré mais je ne vois pas trop ce qu'il y a de controversial à rappeler celà.

N'hésitez pas à développer votre commentaire si je l'ai mal interprété car je peine à voir où vous voulez en venir, que ce soit concernant les "poncifs victimaire" ou le fait que la criminalité serait "inhérente à toutes les classes sociales". Sur ce deuxième point notamment, les statistiques sont très claires sur le fait qu'à quasiment toutes les époques et tous les endroits une plus grande pauvreté entraîne une plus grande probabilité d'avoir recours à certaines activités illégales telles que le vol, le trafic ou le racket, avec derrière un taux d'homicides plus élevés. Évidemment que les classes aisées commentent d'autres crimes mais il sont répartis différemment, on trouvera par exemple sans surprise davantage d'évasion fiscale ou de corruption chez les gens qui ont de l'argent. Mais peut-être ai-je mal compris ce que vous vouliez dire.

Aah j'arrive énormément après la bataille, mais je pense que c'est erroné de dire que les Yakuza sont majoritairement issus des burakumin.
Peut être il y a 100 ans, mais après guerre il y avait des coréens naturalisés, des gens pauvres et des voyous lambda.
La criminalité étant pyramidale , un marginal doit choisir une voie tout de même; et les Yakuza c'est souvent Le chemin tracés.

Pour celles et ceux qui sont intéressés par ce rapport aux Yakuza vous avez le reportage Young Yakuza et le sayonara speed tribes motorcycle qui traite aussi des Bosozokus

Édit :

J'ai dit n'importe quoi je suis fatigué et je ne peux pas éditer.
J'ai confondu Burakumin et Aïnou. Linalco est bien loin

Mais pour autant je ne sais pas si aujourd'hui les buraku sont autant représentés dans les groupes Yakuza

a écrit : Aah j'arrive énormément après la bataille, mais je pense que c'est erroné de dire que les Yakuza sont majoritairement issus des burakumin.
Peut être il y a 100 ans, mais après guerre il y avait des coréens naturalisés, des gens pauvres et des voyous lambda.
La criminalité étant pyramidale ,
un marginal doit choisir une voie tout de même; et les Yakuza c'est souvent Le chemin tracés.

Pour celles et ceux qui sont intéressés par ce rapport aux Yakuza vous avez le reportage Young Yakuza et le sayonara speed tribes motorcycle qui traite aussi des Bosozokus
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Merci pour les compléments :)
J'avais vérifié au moment d'écrire mon commentaire et, de mémoire, le chiffre de 70% de yakuzas issus des burakumins était donné. Je ne sais en revanche si cela concernait les yakuzas au moment de leur fondation ou leur composition actuelle. Le fait que le reste soit composé d'un mélange d'autres populations pauvres et/ou immigrés ou marginalisées semble coller avec ce que j'avais lu.

Concernant votre deuxième c'est sur quelle partie que vous mélangiez avec les aïnous ?

a écrit : Mon commentaire ironique. Soncommentaire est quand même un condensé de tout les poncifs victimaires.
Population colonise par les méchants colonisateurs, violence instituai elle et racisme systémique a l’encontre de cette population,pauvreté pour justifier la criminalité ( alors qu’elle est inhérente à toutes les
classes sociales). Bref, son résumé a un peu trop de biais idéologique c’est tout :) Afficher tout
Vous êtes bien de droite vous non ?