Le mâle qui finit par mourir de trop de sexe

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Les antechinus sont des bêtes de sexe, mais ils le paient cher. Chez ces marsupiaux, le mâle dépense toute son énergie à combattre d'autres mâles et à s'accoupler sur une période de quelques semaines. Un accouplement peut durer jusqu'à 14 heures et le mâle finit par mourir de stress et d'épuisement.


Commentaires préférés (3)

Que ce soit dans le monde animal comme végétal, les espèces ou genres, adoptent soit une stratégie reproductive sémelpare ou itéropare.
La sémelparité consiste à n'avoir qu'une seule phase reproductive dans la vie des individus. C'est le cas des mâles Antéchinus...
Alors que mesdames sont itéropares (deux, voire trois gestation durant leur vie).

Il se pensait autrefois que le cycle reproductif mono-oestrus des Antéchinus, était motivé par la prévision du pic annuel d'abondance de ses proies préférées, entre lesquels les insectes nécrophages... qui eux-mêmes s'alimentent des cadavres des mâles. Bref, la mort de papa sert à alimenter ces insectes, qui a leur tour vont servir d'alimentation à la progéniture, une fois le sevrage effectué.
Actuellement, les chercheurs en sont plutôt à penser que le déclenchement de la période de reproduction est plutôt conditionné par le photopériodisme, c'est à dire: les changements physiologiques au sein de chaque espèce d'Antéchinus, selon la durée de lumière journalière à un moment donné de l'année.

Comme il existe une quinzaine d'espèces d'Antechinus, les études montrent une tendance à la spécification de chacune d'elles, en fonction de la latitude à laquelle elle vit. Ceci n'empêche pas que deux espèces peuvent être sympatriques (cohabition, avec reproduction croisée minoritaire), mais avec des temps d'ovulation, de gestation et d'allaitement légèrement différents. Cette stratégie peut être doublement payante, car la probabilité d'échange génétique est un peu plus élevé, bien que le moment du sevrage sera néanmoins distinct, fait pouvant être un plus pour la progéniture n'ayant pas forcément le même type d'alimentation.

Les Chercheurs ont également remarqué un fait assez intéressant à signaler: en fonction des espèces d'Antéchinus, le nombre de paires de mamelle est distinct, en fonction de la latitude: plus celle-ci est élevée (plus elle est "proche" du Pôle Sud), plus elles sont nombreuses. Là encore, il s'agirait d'une spécificité consistant à pouvoir élever plus de descendance, en fonction de la disponibilité saisonnière d'alimentation. Cette disponibilité en temps, est sur une période moindre à une latitude élevée, et plus étalée, à mesure que l'on se rapproche vers l'équateur.
Un petit dernier détail: il se peut que madame Antéchinus ait un nombre impair de mamelles. Ce serait (peut-être) des cas d'hybridation d'Antéchinus.

fr.m.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9melparit%C3%A9_et_it%C3%A9roparit%C3%A9

fr.m.wikipedia.org/wiki/%C5%92strus

fr.m.wikipedia.org/wiki/Photop%C3%A9riodisme


Tous les commentaires (15)

Chez moi pas de stress mais je ne tiens plus 14h00…

Dans la vie sans modération on finit par mourir. C’est basique.

J’ai l’impression d’être plus focalisé sur la morale de l’histoire, que sur l’information elle même

Que ce soit dans le monde animal comme végétal, les espèces ou genres, adoptent soit une stratégie reproductive sémelpare ou itéropare.
La sémelparité consiste à n'avoir qu'une seule phase reproductive dans la vie des individus. C'est le cas des mâles Antéchinus...
Alors que mesdames sont itéropares (deux, voire trois gestation durant leur vie).

Il se pensait autrefois que le cycle reproductif mono-oestrus des Antéchinus, était motivé par la prévision du pic annuel d'abondance de ses proies préférées, entre lesquels les insectes nécrophages... qui eux-mêmes s'alimentent des cadavres des mâles. Bref, la mort de papa sert à alimenter ces insectes, qui a leur tour vont servir d'alimentation à la progéniture, une fois le sevrage effectué.
Actuellement, les chercheurs en sont plutôt à penser que le déclenchement de la période de reproduction est plutôt conditionné par le photopériodisme, c'est à dire: les changements physiologiques au sein de chaque espèce d'Antéchinus, selon la durée de lumière journalière à un moment donné de l'année.

Comme il existe une quinzaine d'espèces d'Antechinus, les études montrent une tendance à la spécification de chacune d'elles, en fonction de la latitude à laquelle elle vit. Ceci n'empêche pas que deux espèces peuvent être sympatriques (cohabition, avec reproduction croisée minoritaire), mais avec des temps d'ovulation, de gestation et d'allaitement légèrement différents. Cette stratégie peut être doublement payante, car la probabilité d'échange génétique est un peu plus élevé, bien que le moment du sevrage sera néanmoins distinct, fait pouvant être un plus pour la progéniture n'ayant pas forcément le même type d'alimentation.

Les Chercheurs ont également remarqué un fait assez intéressant à signaler: en fonction des espèces d'Antéchinus, le nombre de paires de mamelle est distinct, en fonction de la latitude: plus celle-ci est élevée (plus elle est "proche" du Pôle Sud), plus elles sont nombreuses. Là encore, il s'agirait d'une spécificité consistant à pouvoir élever plus de descendance, en fonction de la disponibilité saisonnière d'alimentation. Cette disponibilité en temps, est sur une période moindre à une latitude élevée, et plus étalée, à mesure que l'on se rapproche vers l'équateur.
Un petit dernier détail: il se peut que madame Antéchinus ait un nombre impair de mamelles. Ce serait (peut-être) des cas d'hybridation d'Antéchinus.

fr.m.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9melparit%C3%A9_et_it%C3%A9roparit%C3%A9

fr.m.wikipedia.org/wiki/%C5%92strus

fr.m.wikipedia.org/wiki/Photop%C3%A9riodisme

Dans mon cours de danse latino, je vois exactement le même comportement avec certains individus de certains pays. :)

"Il a voulu vivre César, il est mort Pompée", aurait dit Clémanceau à propos de Félix Faure, ancien président français décédé lors d'une... fellation.

Mythe ou réalité, ça m'a juste rappelé cette anecdote.

Alors que chez l’homo sapiens c’est 60 ans de sa vie que le mâle passe à s’épuiser à seule fin de se battre et s’accoupler.

Qui osera avouer que 14min c’est déjà pas mal..?
Moi! (En tant qu’anonyme, pas dans la vraie vie ;-))

Je ne sais pas pourquoi ça m’a fait penser à la veuve noire qui dévore le mâle après l’accouplement. Dû apparemment à un positionnement du mâle prêt des crochets de la femelle. Et au cannibalisme sexuel.

a écrit : Que ce soit dans le monde animal comme végétal, les espèces ou genres, adoptent soit une stratégie reproductive sémelpare ou itéropare.
La sémelparité consiste à n'avoir qu'une seule phase reproductive dans la vie des individus. C'est le cas des mâles Antéchinus...
Alors que mesdames so
nt itéropares (deux, voire trois gestation durant leur vie).

Il se pensait autrefois que le cycle reproductif mono-oestrus des Antéchinus, était motivé par la prévision du pic annuel d'abondance de ses proies préférées, entre lesquels les insectes nécrophages... qui eux-mêmes s'alimentent des cadavres des mâles. Bref, la mort de papa sert à alimenter ces insectes, qui a leur tour vont servir d'alimentation à la progéniture, une fois le sevrage effectué.
Actuellement, les chercheurs en sont plutôt à penser que le déclenchement de la période de reproduction est plutôt conditionné par le photopériodisme, c'est à dire: les changements physiologiques au sein de chaque espèce d'Antéchinus, selon la durée de lumière journalière à un moment donné de l'année.

Comme il existe une quinzaine d'espèces d'Antechinus, les études montrent une tendance à la spécification de chacune d'elles, en fonction de la latitude à laquelle elle vit. Ceci n'empêche pas que deux espèces peuvent être sympatriques (cohabition, avec reproduction croisée minoritaire), mais avec des temps d'ovulation, de gestation et d'allaitement légèrement différents. Cette stratégie peut être doublement payante, car la probabilité d'échange génétique est un peu plus élevé, bien que le moment du sevrage sera néanmoins distinct, fait pouvant être un plus pour la progéniture n'ayant pas forcément le même type d'alimentation.

Les Chercheurs ont également remarqué un fait assez intéressant à signaler: en fonction des espèces d'Antéchinus, le nombre de paires de mamelle est distinct, en fonction de la latitude: plus celle-ci est élevée (plus elle est "proche" du Pôle Sud), plus elles sont nombreuses. Là encore, il s'agirait d'une spécificité consistant à pouvoir élever plus de descendance, en fonction de la disponibilité saisonnière d'alimentation. Cette disponibilité en temps, est sur une période moindre à une latitude élevée, et plus étalée, à mesure que l'on se rapproche vers l'équateur.
Un petit dernier détail: il se peut que madame Antéchinus ait un nombre impair de mamelles. Ce serait (peut-être) des cas d'hybridation d'Antéchinus.

fr.m.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9melparit%C3%A9_et_it%C3%A9roparit%C3%A9

fr.m.wikipedia.org/wiki/%C5%92strus

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Trop long

a écrit : Que ce soit dans le monde animal comme végétal, les espèces ou genres, adoptent soit une stratégie reproductive sémelpare ou itéropare.
La sémelparité consiste à n'avoir qu'une seule phase reproductive dans la vie des individus. C'est le cas des mâles Antéchinus...
Alors que mesdames so
nt itéropares (deux, voire trois gestation durant leur vie).

Il se pensait autrefois que le cycle reproductif mono-oestrus des Antéchinus, était motivé par la prévision du pic annuel d'abondance de ses proies préférées, entre lesquels les insectes nécrophages... qui eux-mêmes s'alimentent des cadavres des mâles. Bref, la mort de papa sert à alimenter ces insectes, qui a leur tour vont servir d'alimentation à la progéniture, une fois le sevrage effectué.
Actuellement, les chercheurs en sont plutôt à penser que le déclenchement de la période de reproduction est plutôt conditionné par le photopériodisme, c'est à dire: les changements physiologiques au sein de chaque espèce d'Antéchinus, selon la durée de lumière journalière à un moment donné de l'année.

Comme il existe une quinzaine d'espèces d'Antechinus, les études montrent une tendance à la spécification de chacune d'elles, en fonction de la latitude à laquelle elle vit. Ceci n'empêche pas que deux espèces peuvent être sympatriques (cohabition, avec reproduction croisée minoritaire), mais avec des temps d'ovulation, de gestation et d'allaitement légèrement différents. Cette stratégie peut être doublement payante, car la probabilité d'échange génétique est un peu plus élevé, bien que le moment du sevrage sera néanmoins distinct, fait pouvant être un plus pour la progéniture n'ayant pas forcément le même type d'alimentation.

Les Chercheurs ont également remarqué un fait assez intéressant à signaler: en fonction des espèces d'Antéchinus, le nombre de paires de mamelle est distinct, en fonction de la latitude: plus celle-ci est élevée (plus elle est "proche" du Pôle Sud), plus elles sont nombreuses. Là encore, il s'agirait d'une spécificité consistant à pouvoir élever plus de descendance, en fonction de la disponibilité saisonnière d'alimentation. Cette disponibilité en temps, est sur une période moindre à une latitude élevée, et plus étalée, à mesure que l'on se rapproche vers l'équateur.
Un petit dernier détail: il se peut que madame Antéchinus ait un nombre impair de mamelles. Ce serait (peut-être) des cas d'hybridation d'Antéchinus.

fr.m.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9melparit%C3%A9_et_it%C3%A9roparit%C3%A9

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Tu as dû visionner un sacré nombre de "documentaires" pour dire tout ça.

a écrit : Trop long Quel manque de respect pour quelqu'un qui a pris le temps de rédiger un complément qu'il voulait partager avec les autres. Et si c'est de l'humour, c'est très mauvais.

Si tu n'aimes lire que les quelques lignes de l'anecdote sans vérifier les infos dans les sources ou sans avoir d'infos complétementaires de la part d'autres SCMBiens, c'est ton problème.