Les erreurs humaines représentent jusqu'à 80% des causes d'accidents d'avion (en cumulant les erreurs au sol et en vol) et les fautes de pilotage sont à l'origine de la moitié des crashs aériens. Ces proportions n'ont pas varié sensiblement depuis 50 ans.
Commentaires préférés (3)
Qu'est ce qu'une erreur humaine ?
J'ai du mal à caractériser ce concept.
Tout les crash ne sont il pas des erreurs humaines (erreur mécanique, organisation, pilotage)
Est ce que le crash Rio-Paris était dû à une erreur humaine ou autres (tube pito bouché, avec information erroné mais si pris en compte il y avais une possibilité de récupérer l'avion)
Est-ce qu'un boulon mal vissé est une erreur humaine ?
Une tempête non évité est elle une erreur ?
Et 20% dus à Boeing
Tous les commentaires (19)
Qu'est ce qu'une erreur humaine ?
J'ai du mal à caractériser ce concept.
Tout les crash ne sont il pas des erreurs humaines (erreur mécanique, organisation, pilotage)
Est ce que le crash Rio-Paris était dû à une erreur humaine ou autres (tube pito bouché, avec information erroné mais si pris en compte il y avais une possibilité de récupérer l'avion)
Est-ce qu'un boulon mal vissé est une erreur humaine ?
Une tempête non évité est elle une erreur ?
j allais le dire....les quatre boulons de air Alaska enlevés sont une erreur humaine...qu en est il d une nuée de volatiles? le manuel dit quoi faire....si il s est crache c est aussi une erreur humaine? il serait intéressant de détailler ce qui entre dans les 20%......
Et bonnes vacances!
Et 20% dus à Boeing
Il est difficile de croire ces statistiques, même si elles sont vraies. En effet, les constructeurs et les compagnies aériennes ont toujours intérêt à incriminer l’humain plutôt que leurs avions. Car si ces statistiques étaient inversées, plus personne ne prendrait l’avion.
On comprend donc bien que ces chiffres ne peuvent pas être différents.
Donc en ce sens souvenons-nous bien qu’il ne faut jamais croire ce dont le contraire serait irrecevable.
Mode opératoire pour faire passer n'importe quelle pilule :
1. Formuler une phrase contenant ladite pilule avec une négation.
--> "Les reptiliens n'existent pas".
2. En déduire l'affirmation contraire.
--> "Les reptiliens existent".
3. Test : est-ce irrecevable ?
NON : revenir au point 1 et reformuler.
OUI : alors c'est vrai ! WOUAH!!!
Il me semble qu'est classifiée "erreur humaine" tout ce qui est en écart avec le fonctionnement nominal de l'aéronef et de son écosystème (y compris la maintenance prévue, les procédures d'urgence, les interdictions...).
Pour faire simple, si tout ce que dit le constructeur a été respecté et qu'il y a incident, la responsabilité du constructeur peut être engagée.
Il y a forcément une zone grise, mais la frontière est par là.
Évidemment, une mauvaise conception de l'aeronef, une mauvaise définition de son programme de maintenance, une validation erronée de son domaine de vol sont aussi des erreurs humaines.
En revanche, les constructeurs reconnaissent leur rôle dans la capacité des opérateurs/ pilotes à respecter leurs consignes. En effet, fournir un système de régulation de la température est considéré comme contributeur à la sécurité : il est bien plus difficile de suivre une procédure d'urgence quand il fait 40°C dans le cockpit et que le bruit interieur est assourdissant que par 25°C dans un silence relatif.
Et pourtant l'anecdote est très claire.
80% des accidents sont d'origine humaine.
Donc 20 % sont du par exemple à une collision aviaire, une panne mécanique indépendante de l'homme, une fatigue mécanique de la structure.
Encore plus dur à croire pour tous ceux qu'on bossé dans le retour d'expérience et la recherche de coupables dans des domaines où pertes et profits impliquent la vie humaine.
Pas rare de voir des pièces à conviction qui disparaissent. De sorte qu'il ne reste plus qu'un lampiste pour payer.
Alors oui il a peut être fait une erreur, un geste qui sort des procédures, mais souvent un geste qu'il a fait 10 ou milles fois, écart connu de tous, et peut être qu'on fait tout ceux à son poste. Mais si il y a eu accident c'est souvent un enchaînement de plusieurs erreurs ou manquement. Ne serait ce que dans le contrôle qualité, vérification etc..
Mais pourquoi partager la faute quand on peut tout charger sur une personne. La foule a besoin de quelqu'un qu'on jette aux lions.
Et puis dans un monde humain l'erreur humaine n'est elle pas normale? Un avion c'est pas une chariot et il y avait déjà des erreurs humaines dans la conduite des chariots alors...
Et la réglementation aussi évolue après les accidents :
- le transpondeur (TCAS pour les intimes, systeme de reconnaissance/ détection de présence des avions equipés de tcas) par exemple à été rendu obligatoire après une serie de collision entre avions dans les années 60 - 70
Pour aller plus loin, les livres de Jean-Pierre Otelli sont accessibles pour les non initiés. Très intéressant car il décortique les causes des accidents d'avion mais aussi parfois les actions qui ont permis d'éviter le drame. Il se base sur les rapports d'accident, les divers enregistrements comme les dialogues ou les alarmes dans le cockpit lors des minutes avant le crash, l'analyse de la boîte noire ( les actions sur le manche, le palonnier, les volets...) etc. Et bien souvent une/des mauvaises décisions minimes à l'origine, des incompréhensions, un enchaînement d'événements stressants sont à l'origine de la décision ou de la paralysie fatidique.
Et ta conclusion est nulle, ne t'essaie pas à la logique.