Le stockage sur bande magnétique a toujours le vent en poupe

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Au CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire), les données, notamment celles issues du LHC, sont stockées sur bande magnétique. Ce support permet en effet de stocker d'énormes quantités de données (plusieurs dizaines de pétaoctets par an) sur de longues durées pour un coût relativement faible.

Par ailleurs, elles sont régulièrement dupliquées sur de nouvelles bandes de densité supérieure au fur et à mesure des progrès technologiques.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Confiance limitée à la mémoire immatérielle ? La mémoire "immatérielle" n’existe pas. Les données sont toujours stockées sur un support physique, et ce qu'on appelle le cloud est constitué d'un immense réseau de milliers de data centers, qui ne sont "que" des entrepôts/immeubles situés un peu partout dans le monde, contenant chacun plusieurs milliers (miilions?) de disques durs, avec des systèmes de sauvegarde et de sécurité redondants

Je travaille avec le cluster informatique du CERN (lxplus) et même si cette anecdote est vraie, ce ne sont pas TOUTES les données qui sont stockées en bande magnétique. On a bien sûr aussi des stockages plus classique type disque dur, notamment pour les données sur lesquelles on travaille actuellement, car accéder à des données sur bande magnétique serait beaucoup plus long.

Ce système s'appelle du stockage de données à froid, comme indiqué par Cirrus, ça ne concerne que les données auquel on n'a pas besoin d'accéder souvent (données froides).
Ce n'est pas réservé au CERN, OVH par exemple propose le même service, ça a l'avantage d'être beaucoup moins cher que le stockage sur disque dur:
www.ovhcloud.com/fr/public-cloud/cold-archive/


Tous les commentaires (14)

Confiance limitée à la mémoire immatérielle ?

Les Cernettes pourraient en tirer une nouvelle chanson

a écrit : Les Cernettes pourraient en tirer une nouvelle chanson Les Horribles Cernettes = LHC, qui parodient les activités du CERN.

Merci, je me coucherai 2× moins bête ;)

a écrit : Confiance limitée à la mémoire immatérielle ? La mémoire "immatérielle" n’existe pas. Les données sont toujours stockées sur un support physique, et ce qu'on appelle le cloud est constitué d'un immense réseau de milliers de data centers, qui ne sont "que" des entrepôts/immeubles situés un peu partout dans le monde, contenant chacun plusieurs milliers (miilions?) de disques durs, avec des systèmes de sauvegarde et de sécurité redondants

Je travaille avec le cluster informatique du CERN (lxplus) et même si cette anecdote est vraie, ce ne sont pas TOUTES les données qui sont stockées en bande magnétique. On a bien sûr aussi des stockages plus classique type disque dur, notamment pour les données sur lesquelles on travaille actuellement, car accéder à des données sur bande magnétique serait beaucoup plus long.

Ce système s'appelle du stockage de données à froid, comme indiqué par Cirrus, ça ne concerne que les données auquel on n'a pas besoin d'accéder souvent (données froides).
Ce n'est pas réservé au CERN, OVH par exemple propose le même service, ça a l'avantage d'être beaucoup moins cher que le stockage sur disque dur:
www.ovhcloud.com/fr/public-cloud/cold-archive/

Ça ne s'appellerait pas "bande de sauvegarde" (technologie utilisée dans toutes les grandes entreprises, à tout le moins) ???...

Le cloud c’est juste l’ordinateur de quelqu’un d’autre.

a écrit : Ça ne s'appellerait pas "bande de sauvegarde" (technologie utilisée dans toutes les grandes entreprises, à tout le moins) ???... Il y a de grandes entreprises qui ont toutes leurs données+sauvegardes dans le cloud :-|

La redondance dans le cloud est parfois partielle, il suffit de voir le volume de données perdues par OVH à cause d’un incendie. 

a écrit : Il y a de grandes entreprises qui ont toutes leurs données+sauvegardes dans le cloud :-| Oui, à ma connaissance le stockage sur bandes est loin d’être systématique dans les grandes entreprises. À côté de ça, le CERN n’est pas le seul à stocker sur bande mais après c’est difficile de savoir la proportion d’utilisation versus la sauvegarde sur disques

a écrit : La redondance dans le cloud est parfois partielle, il suffit de voir le volume de données perdues par OVH à cause d’un incendie.  De mémoire, c'est parce que la redondance était localisée sur la même emprise physique que le serveur initial au lieu de mettre de la distance kilométrique entre les deux...

Travaillant dans le domaine des archives, je confirme l'appellation d'archivage froid (à l'inverse de l'archivage chaud, en serveurs).
Les administrations (centrales, territoriales) archivent également de cette façon. A noter qu'il arrive exceptionnellement (lors de cyberattaques) que les bandes soient rendus inintelligibles par corruption des fichiers-journaux permettant initialement leur lecture.

a écrit : Ce système s'appelle du stockage de données à froid, comme indiqué par Cirrus, ça ne concerne que les données auquel on n'a pas besoin d'accéder souvent (données froides).
Ce n'est pas réservé au CERN, OVH par exemple propose le même service, ça a l'avantage d'être beaucoup moins che
r que le stockage sur disque dur:
www.ovhcloud.com/fr/public-cloud/cold-archive/
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Et ce système a également un autre avantage : c'est un média compact qui ne nécessite pas d'alimentation électrique. Et il est relativement fiable : il se garde plutot bien pendant 20 ans (voire plus).