Le paludisme, un danger pour les riverains d'aéroports

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Les riverains d'aéroports internationaux ont des nuisances sonores, mais ils peuvent aussi contracter le paludisme sans bouger de chez eux, alors que la maladie n'existe pas en France métropolitaine. En effet, il arrive qu'un moustique contaminé se glisse dans la soute à bagages des avions et survive ensuite durant quelque temps dans les alentours de l'aéroport.

Les professionnels de l'aviation civile comme les navigants ou les bagagistes sont les plus exposés à ce genre d'infection mais les riverains des zones aéroportuaires sont aussi concernés.
Ce type de contamination reste heureusement assez rare : entre 1977 et 1999 on a recensé 28 contaminations dans le périmètre proche des aéroports internationaux. Les autorités sanitaires l'ont baptisé "paludisme d'aéroport".


Commentaires préférés (3)

Malheuresement le vaccin contre le paludisme n'existe pas encore des test encourageant sont en cours mais pas de vaccin avant 2012, pour l'heure le traitement préventif se fait par des cachet à prendre tout les jours à heure régulière, de plus ils coutent très cher ( ex: pour moi ,l'année derniere, pour un mois en Asie environ 170€ non remboursé).

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je modifierai le "la maladie n'existe pas en france" par "n'existe plus en france", car elle était bien présente jusqu' au 17° 18° siecles, jusqu'a ce qu'on asseche les marais.

De plus, le mot paludisme vient de fièvre palustre, car "palus" en latin siginfie marécage. Cette maladie était courante en italie et aussi en france à l'époque romaine.

Son autre nom, malaria, vient d'ailleurs de l'italien "mauvais air", car on croyait à l'époque que les miasmes, des "mauvais airs", transportait les maladies.

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J'adore la formulation! "En effet chers riverains d'aéroports, non seulement vous bénéficiez de nuisances sonores insupportables, MAIS EN PLUS, bande chanceux, vous pouvez choper le paludisme! :D :D"

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Tous les commentaires (26)

Qu'en est-il des vaccins pour les riverains ? Doivent-ils etre obliger de se vacciner ?

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Malheuresement le vaccin contre le paludisme n'existe pas encore des test encourageant sont en cours mais pas de vaccin avant 2012, pour l'heure le traitement préventif se fait par des cachet à prendre tout les jours à heure régulière, de plus ils coutent très cher ( ex: pour moi ,l'année derniere, pour un mois en Asie environ 170€ non remboursé).

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`A noter que le personnel navigant porte une carte indiquant qu'ils ont pu être exposés à la maladie, et le parasite doit donc être recherché devant tout signe évocateur.

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faut boire du schweppes...

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Le schweppes? C'est à dire?

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Car le schweppes contient de la quinine désolé pour le double post

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Petite erreur dans le paragraphe sous l'anecdote, "ce genre de d'infection".

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Il y a très peu de chance de trouver un vaccin contre le paludisme en fait, le parasite n'engendrant qu'une immunité de très courte durée chez l'homme contrairement aux bactéries...les personnes résidant en Afrique étant immunisées pour 2 raisons: soit les piqures répétées des moustiques vecteurs du parasite, soit une maladie appelée drépanocytose qui provoque une déformation des globules rouges.

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Quelques compléments sur l'histoire de la recherche du palludisme maladie infectieuse tropicale transmise par les anophèles (moustiques).
Le 6/11/1980 le médecin français Alphonse Laveran découvre le parasite responsable du paludisme. Il effectue alors ses recherches à l'hôpital de Constantine en Algérie et évoque ègalement la possibilté de transmission de la maladie par l'intermédiaire des piqûres de moustiques.
Le 20/08/1897, Sir Ronald, mèdecin britanique de l'armée des Indes, montre que la transmission du paludisme des oiseaux se fait par un moustique. Peu après, le scientifique italien Giovanni Batista Grassi montrera qu'il en est de même pour le paludisme humain, transmis par l'anophèle femelle. Ronald Ross recevra le prix Nobel de médecine 1902.
@ CityLights Autant je suis d'accord avec la première partie de ton commentaire, autant la deuxième partie me semble plus discutable. Le paludisme reste une des causes de mortalité les plus importante en Afrique notamment pour les autochtones et non pour tous les résidents (comment l'expliques-tu s'ils sont imunisés).
La drépanocytose également appelée hémoglobinose S, est une maladie héréditaire qui se caractérise par l'altération de l'hémoglobine, la protéine assurant le transport de l'oxygène dans le sang. L'allèle S, responsable de l'anomalie, est surtout répandu dans l'Afrique subsaharienne atteignant dans certaines populations la fréquence de 30%), et dans les pays du bassin méditerranéen. Cette distribution se superpose effectivement assez bien avec celle du paludisme ou malaria, qui, elle, a une origine infectieuse.
La présence élevée de cette maladie en Afrique semble être entraînée par une sélection naturelle : en effet, les personnes porteuses saines hétérozygotes (A/S) ou atteintes de la drépanocytose homozygotes (S/S) sont protégées des affections neurologiques du Plasmodium, le parasite responsable du paludisme.

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Beau pavé fancat, mais je me permets d'apporter une petite correction à tes dires. Je cite "les personnes [...] atteintes de la drépanocytose homozygotes (S/S) sont protégées des affections neurologiques du Plasmodium, le parasite responsable du paludisme". Certes, mais on a jamais vu une personne homozygote (S/S) contracter le paludisme pour la simple mais néanmoins imparable raison que cette configuration allélique (néologisme, non ?) est non viable. En d'autres termes, quand on est (S/S), on a pas le temps d'être atteint par le paludisme vu qu'on est déjà mort...

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Les soutes des avions de lignes moderne sont climatisées et on peut y sélectionner certaines températures types durant le vol, en fonction de la "cargaison". Une température fraiche suffit à affaiblir considérablement ces satanés moustiques. De plus en revenant de certains pays dits à risque, le personnel de cabine pulvérise des petites bombes insecticides jaune en se promenant dans l'avion, justement pour éradiquer toute menace . C'est d'ailleurs aussi fait en soute.

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je modifierai le "la maladie n'existe pas en france" par "n'existe plus en france", car elle était bien présente jusqu' au 17° 18° siecles, jusqu'a ce qu'on asseche les marais.

De plus, le mot paludisme vient de fièvre palustre, car "palus" en latin siginfie marécage. Cette maladie était courante en italie et aussi en france à l'époque romaine.

Son autre nom, malaria, vient d'ailleurs de l'italien "mauvais air", car on croyait à l'époque que les miasmes, des "mauvais airs", transportait les maladies.

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@ChocoBN : Je relance cette conversation un peu tard, mais afin de rétablir une vérité : bien sûr la drépanocytose homozygote S/S est viable ! Elle fait partie en effet des syndromes drépanocytaires majeurs (ainsi que d'autres formes dites hétérozygotes composites, notamment S/C ou S/B-thalassémies), dont elle représente la forme la plus sévère (voir www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-04/ald_10_guide_drepano_adulte_web.pdf). Elle protège effectivement du paludisme, a priori par l'intermédiaire d'une enzyme exprimée chez les patients atteints qui rendrait inoffensive l'action du parasite selon une étude récente réalisée chez la souris.

D'autre part, pour rebondir sur les commentaires de Fancat et CityLights, le paludisme confère bien une immunité relative chez les personnes soumises à des réinfections périodiques, ce qui limite le pouvoir pathogène du parasite, et donc le risque de survenue de forme sévère. Cependant, cette immunité peut disparaître si le sujet n'est plus soumis aux piqures infectantes pendant un certain laps de temps (en général 1 à 2 ans). Les formes les plus sévères (en général lié à Plasmodium falciparum, un type particulier du parasite) touchent donc préférentiellement les sujets fragiles (enfants, femme enceintes, vieillards ou "malades") et les sujets n'ayant jamais été en contact avec le paludisme (voyageur, immigré de retour dans son pays d'origine n'ayant plus cette immunité partielle ...).

Au passage je rappelle qu'environ 2 milliards de personnes sont exposées au paludisme dans le monde et qu'on estime qu'environ 880 000 décès lui sont imputables par an.

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pas de chances pour ces riverains : double peine..!

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a écrit : Qu'en est-il des vaccins pour les riverains ? Doivent-ils etre obliger de se vacciner ? ya aucun vaccin existant contre le paludisme

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J'adore la formulation! "En effet chers riverains d'aéroports, non seulement vous bénéficiez de nuisances sonores insupportables, MAIS EN PLUS, bande chanceux, vous pouvez choper le paludisme! :D :D"

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Non seulement les riverains se tapent le bruit des avions toute la journée mais en plus le risque de maladies potentielles... C'est balo quand même!