Contrairement à ce que beaucoup s'imaginent, les épées médiévales ne pesaient pas très lourd. Une épée à une main faisait à peine plus d'un kilo, et une épée longue ("bâtarde", "à 1 main 1/2"), utilisée principalement à deux mains, pesait en moyenne 1,5 kg.
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De plus c'est à peine plus lourd qu'un katana .
J'ai vu au musée de Dijon, la cité des ducs de Bourgogne, des épées encore plus grande que moi, je doute qu'elles faisaient un kilo..
De plus on nous apprend a l'école que pendant les croisades on notait la différence entre les grosse armes et armures européenne qu'étaient des tanks et qu'étaient très lent, opposé aux cimeterres et aux défense arabes qui étaient beaucoup plus légère et qui apportaient donc une vitesse supérieure. Si on a pris la peine d'élaborer et construire des armures "integrales" et si solide c'est pas parce que le mec d'en face se battait avec une mini dague..
Les croisés portaient des armures de maille, pas de plaque, donc je ne pense pas que tu parles du même genre d'armure que dans les autres commentaires.
Pour ce qui est des épées européennes et arabes pendant les Croisades, les deux camps admiraient (et achetaient, à l'occasion) les armes de l'autre...
En effet, les armures de plaque (je suppose que c'est de cela que tu veux parler en disant "integrales") n'étaient pas faites pour défendre contre les dagues, ni d'ailleurs contre les épées, mais bien contre les masses d'arme et les armes d'hast (vouge, bec de corbin, guisarme, hallebarde...). L'épée longue a donc du évoluer pour être utile contre cela: elle est devenue plus fine et rigide, de manière à pouvoir se glisser dans les points faibles de l'armure.
Mon enfance est détruite ! Sacrebleu !
On confond souvent (et les profs d'histoire aussi… hum) les armes et armures de guerre et de tournois.
Celles utilisées pour la guerre étaient légères et tranchantes. Le but et de tuer "sans se fatiguer" trop vite. Pour les armures, on dépassait rarement les 25kg pour les armures de plates les plus lourdes. Le poids était de plus répartie sur tout le corps et une bonne partie était supportée par le sol lui même. Donc oui, monter à cheval, descendre, courir, même sauter c'était possible.
Pour les joutes et tournois en revanche, le principal était de ne pas tuer trop de monde dans un jeu. Donc armures très lourdes, épées émoussées mais lourdes. Sinon il ne se serait rien passé pendant les tournois de mélées!
j'ai proposé cette annecdocte il y a au moins 3 ans ENFIN ! :) j'en avais marre de toujours entendre des conneries sur le poids des armures et des armes, pour avoir porté maille renforcée de fourure, pour pratiquer l'escrime medievale viking je le dis une bonne fois pour toute, ON PEUT SE BATTRE TOUTE UNE APREM AVEC SANS PROBLEME ( juste les courbatures le lendemain)
Quand il s'agit d'une armure correcte, en revanche... m.youtube.com/watch?v=U3Rm94QRREI
Bien que le terme soit devenu commun pour les deux armes au cours de l'histoire, l'épée longue et l'épée bâtarde ne correspondaient pas à la même épée au départ. L'épée longue était une épée à une main, et l'épée bâtarde était bel et bien une épée à une main et demie.
Sous une armure XVème (donc après la période de transition maille-plaque), il y a certes le pourpoint armant (au lieu du gambison), la cale de tête, éventuellement un colletin gambisonné si le pourpoint est trop court, mais c'est tout. Les (bonnes) armures de plaque sont tellement ajustées que les grèves tiennent sur la courbure du mollet, donc des jambières gambisonnées seraient plus dérangeantes qu'autre chose. Après tout, ce n'est pas pour rien que les chausses sont si près du corps à l'époque.
En revanche, c'est vrai que l'armure de maille n'est pas plus légère. Personnellement, je vois surtout le problème de la répartition, qui est surtout sur les épaules et à la taille. (Pas qu'il soit du coup impossible de bouger dedans, bien au contraire!)