L'anglais avait aussi un pronom pour le tutoiement

Proposé par
le

A l'origine, le « you » en anglais n'était l'équivalent que du vous et était donc une forme de politesse, le tu était quant à lui désigné par « thou ». Peu à peu, l'usage de you s'imposa dans tous les contextes et fit donc disparaître les notions de vouvoiement et tutoiement.

Cette disparition s'explique par le fait que le vouvoiement en anglais n'était pas seulement une marque de respect, mais également une marque de distance. Le thou ne fut plus utilisé que dans le cadre familial, avant également de disparaître complètement au cours du XVIIe siècle.


Tous les commentaires (107)

D'ailleurs la conjugaison a thou se rapproche beaucoup de l'allemand, avec thou beest par exemple. Il se décline, ainsi :
thou = tu
thy = ton
thee = toi.
C'est ce genre de langage qu'on trouve par exemple dans les poèmes de William Blake, que je vous conseille fortement !

a écrit : En Italie on utilise la troisième personne du singulier pour "vouvoyer", ce qui peut aussi se faire en français, par exemple si vous êtes un monarque : "Sa majesté désire t-elle du sucre dans son café?" Ce qui pose quelques problèmes de conjugaison à l'impératif.

La 3eme personne du singulier n'existant pas à l'impératif les Italiens utilisent donc le subjonctif.

Ainsi "Allez vous-en !" lorsque l'on veut vouvoyer, se traduirait par "Qu'elle s'en aille !" en italien.

Cette règle ainsi que celle de l'impératif négatif en italien se conjugant avec l'infinitif du verbe en font un mode très difficile et l'utilisation encore aujourd'hui du subjonctif imparfait dans certaines régions de l'Italie rendent la conjugaison au moins aussi complexe que la conjugaison française.

(Merci de me corriger si il y a des approximations ou des erreurs dans ce que j'ajoute, mes cours d'italien commencent à dater.)

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : D'ailleurs la conjugaison a thou se rapproche beaucoup de l'allemand, avec thou beest par exemple. Il se décline, ainsi :
thou = tu
thy = ton
thee = toi.
C'est ce genre de langage qu'on trouve par exemple dans les poèmes de William Blake, que je vous conseille fortement !
Merci de mentionner William Blake (1757-1827), auteur, peintre et graveur étonnant, mais qui a eu peu de succès à son époque (il était trop novateur). Son poème "Jerusalem", mis en musique par Sir Hubert Parry est maintenant plus souvent chanté que le "God Save The King/Queen".

a écrit : J'avais une édition de Hamlet de Shakespeare avec une page en anglais et en face la traduction. Heureusement qu'il y avait la traduction : l'anglais de cette époque était incompréhensible !

Comme quoi on se plaint aujourd'hui du changement de l'orthographe française mais de tout
temps et dans toutes les langues l'orthographe et les mots ont évolué ! Sauf qu'à l'époque il n'y avait pas Facebook et on n'avait donc pas tous les kikoos s'outrant de ces changements alors que ce sont eux les premiers à écrire comme des pieds :) Afficher tout
La langue arabe n'a presque pas changé et on peut lire et comprendre aisement des poemes manuscrit datant de plus de 1500 ans ...

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : La langue arabe n'a presque pas changé et on peut lire et comprendre aisement des poemes manuscrit datant de plus de 1500 ans ... Attention, l'arabe du Coran - qui ne date pas de 1500 ans -, immuable par nature, n'est pas exactement celui enseigné comme arabe classique, et il existe de nombreuses variantes dialectales.
La représentation des lettres a aussi changé selon les régions (alphabet coufique par exemple). Elle pose beaucoup de problèmes pour l'impression, il a même été question de la latiniser.
Sources:
www.lescahiersdelislam.fr/Histoire-et-evolution-de-la-langue-arabe_a137.html
fr.wikipedia.org/wiki/Styles_calligraphiques_arabes

Wow. Je vois que mes commentaires ne laissent pas indifférents.

Tout d'abord, veuillez m'excuser pour l'absence de cohésion, l'orthographe perfectible, et tout ça. Sans chercher à me dédouaner, j'ai écrit ça "le plus vite possible", courant plusieurs lièvres à la fois, le tout sur une plateforme peu pratique, pour m'occuper dans la salle d'attente à l'hôpital. D'où aussi la longueur "abusive" des pavés.... Les urgences, c'est long.

Et 15 minutes pour relire et éditer mes commentaires sur téléphone, ben... Ca ne me suffit pas toujours. :)
Mea maxima culpa.

P422 : Je suis désolé si je n'ai pas compris votre/ton (je ne sais jamais si on doit tutoyer/vouvoyer ici... Effectivement en anglais c'est plus simple...) point de vue. J'ai donc rouvert quelques bouquins sur le sujet qui traînent à la maison pour vérifier ce qu'est une RO. J'ai trouvé la définition suivante :
"Une réforme de l'orthographe est un texte rédigé par le Conseil supérieur de la langue française et validé par l’Académie française."
Ce qui, comme je l'entends, signifie qu'in fine, l'AF avalise une réforme. Bon gré ou mal gré, cela dépend de la réforme. Et tel que je le comprends, ils ont validé, de très mauvaise grâce la RO de 90. Mais validé tout de même.
(sincèrement, je ne cherche pas à être fallacieux...) :)
Ce qui est amusant, je trouve, est de se demander pourquoi l'AF ? Nous sommes les seuls (je crois) à avoir une autorité supérieure qui décide de ce qui est approprié ou non. Ce qui est amusant, c'est qu'au final, c'est l'usage populaire qui décide.
Par exemple, nous disons tous un bulldozer alors que l'AF préconise le néologisme bouteur-biais (qui n'a jamais pris...) mais sa recommandation de baladeur pour walkman s'est popularisée. Ils sont les gardiens du temple, mais au final... Bref.
Après, et là nous sommes d'accord, non ? Cette RO est un non-événement. Pourquoi se réveille-t-on 26 ans après ? Au final, l'usage précédent n'est toujours pas fautif, il s'agit d'un simple ajout et l'usage populaire dans les décennies à venir sera vraiment ce qui est déterminant. Rien d'autre. Alors que dans le milieu intellectuel, les gens sont plutôt réservés et continuent comme avant, question de registre de langue, de standing. ;)
Je suis donc d'accord avec cette question très pertinente : Quelle est la légitimité et l'importance de l'AF ?

Okunniga : Tu as parfaitement raison. Mais moi aussi. Je m'explique : en un demi-millénaire, Shakespeare a subi un nombre de réinterprétations conséquent. Quand je parle de Shakespeare, je parle autant que possible de la façon dont l'oeuvre a été conçue à l'origine (au vu de nos connaissances sur la période et le sujet). Mais ce qui est intéressant est l'interprétation ! Hamlet par exemple est formidable pour cela. Au fil des périodes la Royal Company a exploré plein de facettes de la psychologie des persos : Hamlet : Fou ? Calculateur ? En perdition ? Fils indigne ? Fils écrasé par le devoir d'honorer son père ?
Claudius : Tyran ? Serpent ? Personnage persuadé d'agir pour le bien commun car sûr d'être un meilleur monarque...
Etc.
Il est évident, et c'est bien ce qui plait aux gens et en énerve d'autres, que c'est sujet à interprétation. Le principe de la littérature. Après il y a quand même des interprétations qui font loi chez les spécialistes. Mais l'intérêt du théâtre sont la mise en scène et les partis pris des metteurs en scène. Pour les puristes, chaque représentation est unique. Quand on connait déjà une pièce on peut apprécier de découvrir une nouvelle facette de l'oeuvre. C'est ça qui fait que certains auteurs fascinent toujours après des siècles. Le travail de la RSC est de fournir ce travail. Donc en fonction des périodes, on interprétera différemment la psychologie des persos. Parfois cela sera décrié, parfois encensé. :)

a écrit : Wow. Je vois que mes commentaires ne laissent pas indifférents.

Tout d'abord, veuillez m'excuser pour l'absence de cohésion, l'orthographe perfectible, et tout ça. Sans chercher à me dédouaner, j'ai écrit ça "le plus vite possible", courant plusieurs lièvres à la fois, l
e tout sur une plateforme peu pratique, pour m'occuper dans la salle d'attente à l'hôpital. D'où aussi la longueur "abusive" des pavés.... Les urgences, c'est long.

Et 15 minutes pour relire et éditer mes commentaires sur téléphone, ben... Ca ne me suffit pas toujours. :)
Mea maxima culpa.

P422 : Je suis désolé si je n'ai pas compris votre/ton (je ne sais jamais si on doit tutoyer/vouvoyer ici... Effectivement en anglais c'est plus simple...) point de vue. J'ai donc rouvert quelques bouquins sur le sujet qui traînent à la maison pour vérifier ce qu'est une RO. J'ai trouvé la définition suivante :
"Une réforme de l'orthographe est un texte rédigé par le Conseil supérieur de la langue française et validé par l’Académie française."
Ce qui, comme je l'entends, signifie qu'in fine, l'AF avalise une réforme. Bon gré ou mal gré, cela dépend de la réforme. Et tel que je le comprends, ils ont validé, de très mauvaise grâce la RO de 90. Mais validé tout de même.
(sincèrement, je ne cherche pas à être fallacieux...) :)
Ce qui est amusant, je trouve, est de se demander pourquoi l'AF ? Nous sommes les seuls (je crois) à avoir une autorité supérieure qui décide de ce qui est approprié ou non. Ce qui est amusant, c'est qu'au final, c'est l'usage populaire qui décide.
Par exemple, nous disons tous un bulldozer alors que l'AF préconise le néologisme bouteur-biais (qui n'a jamais pris...) mais sa recommandation de baladeur pour walkman s'est popularisée. Ils sont les gardiens du temple, mais au final... Bref.
Après, et là nous sommes d'accord, non ? Cette RO est un non-événement. Pourquoi se réveille-t-on 26 ans après ? Au final, l'usage précédent n'est toujours pas fautif, il s'agit d'un simple ajout et l'usage populaire dans les décennies à venir sera vraiment ce qui est déterminant. Rien d'autre. Alors que dans le milieu intellectuel, les gens sont plutôt réservés et continuent comme avant, question de registre de langue, de standing. ;)
Je suis donc d'accord avec cette question très pertinente : Quelle est la légitimité et l'importance de l'AF ?

Okunniga : Tu as parfaitement raison. Mais moi aussi. Je m'explique : en un demi-millénaire, Shakespeare a subi un nombre de réinterprétations conséquent. Quand je parle de Shakespeare, je parle autant que possible de la façon dont l'oeuvre a été conçue à l'origine (au vu de nos connaissances sur la période et le sujet). Mais ce qui est intéressant est l'interprétation ! Hamlet par exemple est formidable pour cela. Au fil des périodes la Royal Company a exploré plein de facettes de la psychologie des persos : Hamlet : Fou ? Calculateur ? En perdition ? Fils indigne ? Fils écrasé par le devoir d'honorer son père ?
Claudius : Tyran ? Serpent ? Personnage persuadé d'agir pour le bien commun car sûr d'être un meilleur monarque...
Etc.
Il est évident, et c'est bien ce qui plait aux gens et en énerve d'autres, que c'est sujet à interprétation. Le principe de la littérature. Après il y a quand même des interprétations qui font loi chez les spécialistes. Mais l'intérêt du théâtre sont la mise en scène et les partis pris des metteurs en scène. Pour les puristes, chaque représentation est unique. Quand on connait déjà une pièce on peut apprécier de découvrir une nouvelle facette de l'oeuvre. C'est ça qui fait que certains auteurs fascinent toujours après des siècles. Le travail de la RSC est de fournir ce travail. Donc en fonction des périodes, on interprétera différemment la psychologie des persos. Parfois cela sera décrié, parfois encensé. :)
Afficher tout
D'accord sur le fait que des personnages comme Hamlet, Prospero, Lear, etc., et même Falstaff, on peut les voir sous bien des angles.
Claudius me paraît plus simple: roi compétent, mais qui a quand même assassiné son frère; il a des remords passagers mais est finalement la victime de sa tentative d'en faire autant pour Hamlet.
Ma critique portait sur l'interprétation de quatre lignes précises (et accessoirement, le commentaire semblait dire que Shakespeare n'avait utilisé qu'une sorte de rythme); je ne vois pas comment on peut les lire autrement que comme une explosion de révolte. Trahir sa famille, ce n'est pas rien, surtout à cette époque et en ce lieu!
Cela dit, il y a aussi des fautes de français (encore ci-dessus: un nombre conséquent). Comme le dit ironiquement un commentaire précédent: pourrait faire mieux.
Mais globalement, je préfère lire des commentaires indiscutablement compétents à ceux qui le sont moins, et surtout ceux qui croient à tort l'être.

a écrit : D'accord sur le fait que des personnages comme Hamlet, Prospero, Lear, etc., et même Falstaff, on peut les voir sous bien des angles.
Claudius me paraît plus simple: roi compétent, mais qui a quand même assassiné son frère; il a des remords passagers mais est finalement la victime de sa tentative d'en f
aire autant pour Hamlet.
Ma critique portait sur l'interprétation de quatre lignes précises (et accessoirement, le commentaire semblait dire que Shakespeare n'avait utilisé qu'une sorte de rythme); je ne vois pas comment on peut les lire autrement que comme une explosion de révolte. Trahir sa famille, ce n'est pas rien, surtout à cette époque et en ce lieu!
Cela dit, il y a aussi des fautes de français (encore ci-dessus: un nombre conséquent). Comme le dit ironiquement un commentaire précédent: pourrait faire mieux.
Mais globalement, je préfère lire des commentaires indiscutablement compétents à ceux qui le sont moins, et surtout ceux qui croient à tort l'être.
Afficher tout
Désolé, je galère un peu. J'étais à 7 de tension hier.
Ne jugez pas l'enseignement dans sa globalité à l'aune de ma syntaxe approximative ! Hahaha.
Mais je vais vite reprendre pied !

PS : Je n'ai pas eu le temps de tout remodifier, peux-tu relever, pour ma gouverne les erreurs. (Au delà de la première phrase). Ce" serait sympa ! :)
PPS : Si quelqu'un sait comment s'appelle un petit "souci" que j'ai depuis toujours : Je ne fais JAMAIS d'erreurs en écrivant à la plume, mais je dois imprimer pour déceler mers propres erreurs quand c'est dactylographié (rien ne me saute aux yeux quand c'est sur un écran... RIEN). Je sais que certains des profs que j'ai eu pendant ma scolarité connaissent ce problème l'ayant eux-mêmes (et j'ai fait des recherches sur le pourquoi du comment), mais rien de très concret... Par curiosité, ça m'intéresserait....

a écrit : pour le coup ils se sont plutot simplifié la vie. Sur ce point là, c'est plutôt un manque de précision dans leur langue qui s'est créé a la disparition du "thou".

a écrit : Pourtant le vous en français est aussi une marque de respect et de distance. Je pense que le hasard a dû jouer un rôle important.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Désolé, je galère un peu. J'étais à 7 de tension hier.
Ne jugez pas l'enseignement dans sa globalité à l'aune de ma syntaxe approximative ! Hahaha.
Mais je vais vite reprendre pied !

PS : Je n'ai pas eu le temps de tout remodifier, peux-tu relever, pour ma gouverne les er
reurs. (Au delà de la première phrase). Ce" serait sympa ! :)
PPS : Si quelqu'un sait comment s'appelle un petit "souci" que j'ai depuis toujours : Je ne fais JAMAIS d'erreurs en écrivant à la plume, mais je dois imprimer pour déceler mers propres erreurs quand c'est dactylographié (rien ne me saute aux yeux quand c'est sur un écran... RIEN). Je sais que certains des profs que j'ai eu pendant ma scolarité connaissent ce problème l'ayant eux-mêmes (et j'ai fait des recherches sur le pourquoi du comment), mais rien de très concret... Par curiosité, ça m'intéresserait....
Afficher tout
Bon sinon, et je vais m'appliquer, j'ai vu quelques erreurs sur les modaux :

"Il reste tout de même certaines marques de politesse, de vouvoiement en anglais. C'est le cas par exemple de "May" au lieu de "Can" ".

Non (mais un petit peu oui quand même).

Il existe en anglais 2 temps grammaticaux (le présent et le preterit). le reste sont des aspects : (-ED, -EN, -ING ou -Ø). Un aspect permet d'apporter un complément d'information sur le déroulement d'une action.
Par exemple : It has been raining : Aspect -EN pour le lien entre l'événement et la situation d'énonciation (bilan) et -ING pour l'insistance sur le déroulement de l'action. Donc on dirait cela en sortant d'un immeuble et constatant de très grosses flaques d'eau partout. Le déroulement de l'action a été tel que l'évènement est bien visible au moment où l'on parle.
C'est du présent en anglais.
"It rained" présente l'aspect -ED qui marque la rupture (temporelle ou modale). Ainsi l'événement est forcément passé et révolu. On dirait ça en parlant de la météo d'un jour donné dans le passé, sans précision particulière.

Il faut donc bien comprendre le principe d'un "aspect" (ou marqueur) : l'énonciateur expose son point de vue, le sien. C'est subjectif. Il en est de même pour les auxiliaires modaux.

En anglais ils sont (en laissant ceux au fonctionnement différents - ought to - et verbes auxiliaires) : WILL, CAN, MAY, MUST et SHALL. Le principe est de donner une appréciation subjective sur la façon dont se déroule l'action, car chacun a des valeurs spécifiques (parfois très variées, donc on va faire simple)...

MUST -> Obligation ISSUE de l'énonciateur. Il ne passe pas au passé, on utilisera HAVE TO qui dénote d'une pression extérieure :
I must clean my stuff (allez, je motive, cette résolution vient de moi).
I have to clean my stuff (mes parents m'y contraignent par exemple).

CAN -> La possibilité physique ou générale. I can swim -> Je sais nager.

WILL -> la volonté. Marque le futur (on projette la volonté de faire l'action, donc futur).

SHALL -> engagement absolu de l'énonciateur. You shall not pass -> Gandalf annonce au Balrog qu'il va le poutrer, c'est quasi sûr tellement il va s'investir dans la tâche. Ainsi, il impose une hiérarchie, une supériorité. Son usage est moins répandu.

MAY -> l'éventualité. Ca peut arriver TOUT COMME cela ne peut pas arriver. It may rain. J'en sais rien en fait. Peut-être que oui, peut-être que non.

Tous les autres modaux (SHOULD, MIGHT, COULD, WOULD) sont les mêmes PLUS le marqueur -ED qui marque la rupture :
CAN/COULD, SHALL/SHOULD, etc. (rappel, pas de MUST +-ED).

Ainsi un nouveau sens est véhiculé.
Et là où c'est complexe, c'est que pour chaque, il existe 2 valeurs fondamentales pour chaque aspect : La valeur épistémique (calcul de probabilité de réalisation de l'action) et la valeur radicale (celle intrinsèque au modal) pour ces auxiliaires.

Ainsi, par exemple quand Hagrid dit "I shouldn't have say that" il utilise SHALL (implication très forte de l'énonciateur) + -ED (ici rupture temporelle) + négation.
Donc il manifeste son regret d'avoir dit quelque chose dans le passé.

Si l'on dit "You may do that", on est neutre, on explique que la personne peut faire un truc si elle le veut, si non, c'est pas grave.
Si on ajoute -ED "You might do that" on ajoute une valeur de rupture ici modale, ce qui place la réalisation de l'action dans un univers "alternatif"/hypothétique.
Ainsi, on peut laisser une encore plus grande liberté à la personne d'agir à sa guise.
C'est le même fonctionnement que le conditionnel en français. formule de politesse par extension : "Vous pourriez faire ça", on est sur une suggestion. On ne veut surtout pas donner l'impression de trop s'imposer.

Bref, c'est TRES loin d'être exhaustif, et les subtilités sont nombreuses et complexes. Mais c'est plus histoire de réfléchir à l'impact des formes :
-ING ne veut pas dire "en train de" et "SHOULD" n'est pas forcément le conseil par exemple. Mais même pour les natifs, ça pique un peu... :)

a écrit : En Italie on utilise la troisième personne du singulier pour "vouvoyer", ce qui peut aussi se faire en français, par exemple si vous êtes un monarque : "Sa majesté désire t-elle du sucre dans son café?" En espagnol il existe un vouvoiement (sur le plan du respect et de la distance) pour s'adresser a une ou plusieurs personnes grâce au mots "usted" et "ustedes".

Pour éditer mon commentaire.
J'ai voulu prendre des exemples connus pour la compréhension.
Mais Hagrid dans Harry Potter devrait dire "I shouldn't have said that", pas "I shouldn't have say that". Mais le perso fait souvent de telles erreurs. Je préfère préciser pour ne pas rendre cela confus même si c'est le SHALL qui nous intéresse.

a écrit : Désolé, je galère un peu. J'étais à 7 de tension hier.
Ne jugez pas l'enseignement dans sa globalité à l'aune de ma syntaxe approximative ! Hahaha.
Mais je vais vite reprendre pied !

PS : Je n'ai pas eu le temps de tout remodifier, peux-tu relever, pour ma gouverne les er
reurs. (Au delà de la première phrase). Ce" serait sympa ! :)
PPS : Si quelqu'un sait comment s'appelle un petit "souci" que j'ai depuis toujours : Je ne fais JAMAIS d'erreurs en écrivant à la plume, mais je dois imprimer pour déceler mers propres erreurs quand c'est dactylographié (rien ne me saute aux yeux quand c'est sur un écran... RIEN). Je sais que certains des profs que j'ai eu pendant ma scolarité connaissent ce problème l'ayant eux-mêmes (et j'ai fait des recherches sur le pourquoi du comment), mais rien de très concret... Par curiosité, ça m'intéresserait....
Afficher tout
Sur le PS: ce serait très volontiers, mais c'est mal vu de corriger les fautes d'othographe et de français, a fortiori de style, sur ce site (d'ailleurs, ce serait une mission impossible, il y en a même dans les anecdotes qui paraît-il ont été relues par 200 sages avant d'être publiées). Et puis ce serait inutile, après 1/4 h on ne peut rien faire pour se corriger, quelque remords que l'on ait.

Sur le PPS; en effet, "je ne fais jamais d'erreurS", alors pourquoi un S s'il n'y en a pas? Puis "mers", faute de frappe évidente, ou lapsus Freudien, on pense à ses vacances, hein?
C'est drôle, cette perception des fautes, pour moi c'est exactement le contraire, et ça doit tenir à l'enseignement de la lecture, généralement faite en prononçant inconsciemment du mot à mot. Dès que j'ai su mes lettres, mes Parents (j'étais bien trop petit pour être admis dans une école) m'ont appris à "embrasser" le texte d'un coup en visant le centre du paragraphe; le cerveau est parfaitement capable de faire du traitement parallèle, de comprendre en bloc toutes les phrases, et s'il y a quelque chose d'anormal, de se concentrer dessus. Lors d'un jeu télévisé de la BBC, une épreuve consistait à trouver le mot mal orthographié parmi une demi-douzaine projetés sur un écran; sans même vraiment lire les autres, ça me sautait aux yeux avant tout le monde.
Mais ça ne marche pas avec Proust, qui emboîte incises dans incises, ni pour mes propres textes: comme je sais ce que j'ai voulu dire en me relisant, je laisse passer des fautes énormes, de frappe ou d'étourderie, si je ne reviens pas au mot à mot.

a écrit : Bon sinon, et je vais m'appliquer, j'ai vu quelques erreurs sur les modaux :

"Il reste tout de même certaines marques de politesse, de vouvoiement en anglais. C'est le cas par exemple de "May" au lieu de "Can" ".

Non (mais un petit peu oui quand mê
me).

Il existe en anglais 2 temps grammaticaux (le présent et le preterit). le reste sont des aspects : (-ED, -EN, -ING ou -Ø). Un aspect permet d'apporter un complément d'information sur le déroulement d'une action.
Par exemple : It has been raining : Aspect -EN pour le lien entre l'événement et la situation d'énonciation (bilan) et -ING pour l'insistance sur le déroulement de l'action. Donc on dirait cela en sortant d'un immeuble et constatant de très grosses flaques d'eau partout. Le déroulement de l'action a été tel que l'évènement est bien visible au moment où l'on parle.
C'est du présent en anglais.
"It rained" présente l'aspect -ED qui marque la rupture (temporelle ou modale). Ainsi l'événement est forcément passé et révolu. On dirait ça en parlant de la météo d'un jour donné dans le passé, sans précision particulière.

Il faut donc bien comprendre le principe d'un "aspect" (ou marqueur) : l'énonciateur expose son point de vue, le sien. C'est subjectif. Il en est de même pour les auxiliaires modaux.

En anglais ils sont (en laissant ceux au fonctionnement différents - ought to - et verbes auxiliaires) : WILL, CAN, MAY, MUST et SHALL. Le principe est de donner une appréciation subjective sur la façon dont se déroule l'action, car chacun a des valeurs spécifiques (parfois très variées, donc on va faire simple)...

MUST -> Obligation ISSUE de l'énonciateur. Il ne passe pas au passé, on utilisera HAVE TO qui dénote d'une pression extérieure :
I must clean my stuff (allez, je motive, cette résolution vient de moi).
I have to clean my stuff (mes parents m'y contraignent par exemple).

CAN -> La possibilité physique ou générale. I can swim -> Je sais nager.

WILL -> la volonté. Marque le futur (on projette la volonté de faire l'action, donc futur).

SHALL -> engagement absolu de l'énonciateur. You shall not pass -> Gandalf annonce au Balrog qu'il va le poutrer, c'est quasi sûr tellement il va s'investir dans la tâche. Ainsi, il impose une hiérarchie, une supériorité. Son usage est moins répandu.

MAY -> l'éventualité. Ca peut arriver TOUT COMME cela ne peut pas arriver. It may rain. J'en sais rien en fait. Peut-être que oui, peut-être que non.

Tous les autres modaux (SHOULD, MIGHT, COULD, WOULD) sont les mêmes PLUS le marqueur -ED qui marque la rupture :
CAN/COULD, SHALL/SHOULD, etc. (rappel, pas de MUST +-ED).

Ainsi un nouveau sens est véhiculé.
Et là où c'est complexe, c'est que pour chaque, il existe 2 valeurs fondamentales pour chaque aspect : La valeur épistémique (calcul de probabilité de réalisation de l'action) et la valeur radicale (celle intrinsèque au modal) pour ces auxiliaires.

Ainsi, par exemple quand Hagrid dit "I shouldn't have say that" il utilise SHALL (implication très forte de l'énonciateur) + -ED (ici rupture temporelle) + négation.
Donc il manifeste son regret d'avoir dit quelque chose dans le passé.

Si l'on dit "You may do that", on est neutre, on explique que la personne peut faire un truc si elle le veut, si non, c'est pas grave.
Si on ajoute -ED "You might do that" on ajoute une valeur de rupture ici modale, ce qui place la réalisation de l'action dans un univers "alternatif"/hypothétique.
Ainsi, on peut laisser une encore plus grande liberté à la personne d'agir à sa guise.
C'est le même fonctionnement que le conditionnel en français. formule de politesse par extension : "Vous pourriez faire ça", on est sur une suggestion. On ne veut surtout pas donner l'impression de trop s'imposer.

Bref, c'est TRES loin d'être exhaustif, et les subtilités sont nombreuses et complexes. Mais c'est plus histoire de réfléchir à l'impact des formes :
-ING ne veut pas dire "en train de" et "SHOULD" n'est pas forcément le conseil par exemple. Mais même pour les natifs, ça pique un peu... :)
Afficher tout
Je ne veux pas être méchant, au contraire, mais je ne comprends rien à cet exposé de grammaire anglaise, surtout de la part d'un agrégé. Je ne sais comment elle est enseignée à l'étranger (et je ne saurais expliquer les règles qu'en fait je n'ai jamais apprises de façon scolaire, je sens intrinsèquement ce qui est correct ou non).
J'avais commencé à prendre des notes sur les erreurs commises, puis au bout d'une page, j'ai renoncé; il n'y a presque pas une ligne qui ne soit erronée. Et ça n'intéresserait personne sur ce site, bien que j'ai pu y remarquer de très vraisemblablement autres anglophones d'après les tournures de phrase.
Il vaut mieux aller sur des sites plus savants, spécialisés dans les questions de langue pour discuter de tout cela.

a écrit : Je ne veux pas être méchant, au contraire, mais je ne comprends rien à cet exposé de grammaire anglaise, surtout de la part d'un agrégé. Je ne sais comment elle est enseignée à l'étranger (et je ne saurais expliquer les règles qu'en fait je n'ai jamais apprises de façon scolaire, je sens intrinsèquement ce qui est correct ou non).
J'avais commencé à prendre des notes sur les erreurs commises, puis au bout d'une page, j'ai renoncé; il n'y a presque pas une ligne qui ne soit erronée. Et ça n'intéresserait personne sur ce site, bien que j'ai pu y remarquer de très vraisemblablement autres anglophones d'après les tournures de phrase.
Il vaut mieux aller sur des sites plus savants, spécialisés dans les questions de langue pour discuter de tout cela.
Afficher tout
Je plussoie. J'ai du mal à trouver équilibre entre vulgariser (sur la grammaire qui est imbuvable) et ne pas quand même prendre trop de raccourcis.
Et puis, alité, les journées sont longues alors heureusement qu'il y a SCMB. ;)
(on le sent le gars addict ? Hahaha)

Pour résumer en une phrase "simple" :
"En français il y a une multitude de temps et de modes avec des valeurs associées précises, tandis qu'en anglais il y a des aspects et des auxiliaires modaux permettant une subtilité extrême dans la façon de décrire une action, mais seulement deux temps grammaticaux; c'est la raison pour laquelle l'intention de l'énonciateur est éminemment importante pour comprendre le discours".
Cela signifie concrètement qu'il est impossible de dire de façon péremptoire "tel modal veut dire ça !".

[Pour le petit aparté, j'aime SCMB pour ce que cela apporte, corrigez moi ! Je ne le prends pas mal. On en apprend tous les jours. Surtout que je suis arrivé en France une fois adulte, donc je prends tout ! Je mange à tous les râteliers. :)
Ce qui n'est pas "cool", c'est le trollage de base en mode grammar nazi. Mais quand c'est constructif entre personnes de bon esprit... Je suis d'accord à 100% sur les remarques objectives (comme les tiennes/vôtres. C'est juste au'avec le cerveau un peu embrumé comme ça, je rame comme un sumo sur un radeau...Une fois remis, je serai irréprochable ! ;) ]

[Bon et sinon, comme j'ai du temps à tuer, je transmets un petit message de santé publique du doc: prises de sang régulièrement pour tester un peu tout, il faut y penser avant de se retrouver à l'hôpital... C'est plus malin ! Sérieusement... ;)
Non, vraiment faut le faire. Même jeune !]

a écrit : J'avais une édition de Hamlet de Shakespeare avec une page en anglais et en face la traduction. Heureusement qu'il y avait la traduction : l'anglais de cette époque était incompréhensible !

Comme quoi on se plaint aujourd'hui du changement de l'orthographe française mais de tout
temps et dans toutes les langues l'orthographe et les mots ont évolué ! Sauf qu'à l'époque il n'y avait pas Facebook et on n'avait donc pas tous les kikoos s'outrant de ces changements alors que ce sont eux les premiers à écrire comme des pieds :) Afficher tout
L'anglais de Shakespeare n'est pas plus incompréhensible que le français de Montaigne. Il suffit d'un petit effort d'attention. . .

a écrit : Je plussoie. J'ai du mal à trouver équilibre entre vulgariser (sur la grammaire qui est imbuvable) et ne pas quand même prendre trop de raccourcis.
Et puis, alité, les journées sont longues alors heureusement qu'il y a SCMB. ;)
(on le sent le gars addict ? Hahaha)

Pour résumer en un
e phrase "simple" :
"En français il y a une multitude de temps et de modes avec des valeurs associées précises, tandis qu'en anglais il y a des aspects et des auxiliaires modaux permettant une subtilité extrême dans la façon de décrire une action, mais seulement deux temps grammaticaux; c'est la raison pour laquelle l'intention de l'énonciateur est éminemment importante pour comprendre le discours".
Cela signifie concrètement qu'il est impossible de dire de façon péremptoire "tel modal veut dire ça !".

[Pour le petit aparté, j'aime SCMB pour ce que cela apporte, corrigez moi ! Je ne le prends pas mal. On en apprend tous les jours. Surtout que je suis arrivé en France une fois adulte, donc je prends tout ! Je mange à tous les râteliers. :)
Ce qui n'est pas "cool", c'est le trollage de base en mode grammar nazi. Mais quand c'est constructif entre personnes de bon esprit... Je suis d'accord à 100% sur les remarques objectives (comme les tiennes/vôtres. C'est juste au'avec le cerveau un peu embrumé comme ça, je rame comme un sumo sur un radeau...Une fois remis, je serai irréprochable ! ;) ]

[Bon et sinon, comme j'ai du temps à tuer, je transmets un petit message de santé publique du doc: prises de sang régulièrement pour tester un peu tout, il faut y penser avant de se retrouver à l'hôpital... C'est plus malin ! Sérieusement... ;)
Non, vraiment faut le faire. Même jeune !]
Afficher tout
Très sincèrement, je présente mes excuses d'avoir été si dur pour des textes écrits sur un lit d'hôpital.
Je ne pouvais savoir, ni comprendre ce mélange de compétences - que j'avais souligné - et d'erreurs.
De tout cœur, prompt rétablissement, le site a beaucoup à attendre - ainsi que les élèves d'un professeur consciencieux - de Cassandre en lui souhaitant un meilleur sort que celui réservé lors de l'Antiquité.

a écrit : Au Brésil, il y a généralement une absence de distinction entre vouvoiement et du tutoiement.
Você (abrévation de vossa mercê : votre grâce) est largement employé, toujours à la 3e personne singulier. Il correspond au vous français (2e personne pluriel)
Au Portugal, on fait toujours la distinction entre &q
uot;tu" et "você", pour les mêmes raisons qu'en français : "tu" informel, "vous" formel/politesse/respect.
Je suppose que la généralisation du você au Brésil vient de l'époque coloniale : les colons portugais étant souvent des personnes de basse condition, ils devaient souvent s'adresser à leur seigneur, à leur curé, avec tout le respect dû. D'où l'emploi de "vossa mercê", qui s'est transformé en você avec le temps.
Cela dit, il y a des régions au Brésil où on utilise majoritairement le "Tu", notamment dans le Sud du pays.
Sinon le "tu" et la conjugaison à la 2e personne s'emploient souvent dans la littérature et dans la poésie brésilienne.
Seule l'expression "o senhor/a senhora" permet de marquer la politesse quand on s'adresse à une personne âgée ou éminente. Comme si on parlait directement à quelqu'un à la 3e personne !
Afficher tout
Pour être plus précis, au Portugal, on ne tutoie que les proches. En ce qui concerne l'usage de la troisième personne du singulier lorsque l'on s'adresse à un interlocuteur, il existe plusieurs degrés de formalisme : você pour le moins formel, l'article défini suivi du prénom pour être un peu plus formel, la même chose suivi du nom pour accentuer le formalisme, o senhor ou a senhora pour davantage de politesse. Il est également courant de faire suivre cette formule, le cas échéant, du titre universitaire de l'intéressé (o Senhor Doutor, o Senhor Engenheiro, o Senhor Arquitecto, etc.). En langage écrit, y compris par mail, il est également courant de faire précéder le senhor ou la senhora de "Exmo" ou "Exma", forme abrégée de Excellentissimo et Excellentissima.
Pour s'adresser à plusieurs personnes, on utilisera la troisième personne du pluriel, avec vocês ou les expressions susmentionnées. La deuxième personne du pluriel, avec vós, est quasiment tombée en désuétude au Portugal et ne s'utilise plus que dans les autres pays lusophones, bien qu'assez rarement.

a écrit : Très sincèrement, je présente mes excuses d'avoir été si dur pour des textes écrits sur un lit d'hôpital.
Je ne pouvais savoir, ni comprendre ce mélange de compétences - que j'avais souligné - et d'erreurs.
De tout cœur, prompt rétablissement, le site a beaucoup à attendre - ainsi que
les élèves d'un professeur consciencieux - de Cassandre en lui souhaitant un meilleur sort que celui réservé lors de l'Antiquité. Afficher tout
Mais aucun souci l'ami ! Si ça peut aider à se faire dépister. Voici ma petite histoire. J'ai mis mes coups de mou sur le compte du surmenage (je suis jeune - et comme je veux faire bien je taffe comme une brute pour être un bon prof. Et puis par curiosité je tentais l'agrég). Donc après 2 ans à dormir 4-5 h par nuit, je me suis dit "sers les dents. Dernière ligne droite" en voyant mon corps faiblir.
Mais après prise de sang, ils ont découvert un problème "préoccupant" au foie. Si cela m'inquiétait sérieusement je serais sûrement affecté et n'en parlerais pas avec détachement. Donc pas de soucis vraiment. Ça me gonfle juste de devoir rester en place avec pour seule occupation surfer sur le téléphone.

MAIS on me rebat les oreilles depuis des jours sur un truc à dire à mes proches, amis, tout ça : faire des checks up réguliers TOUT LE MONDE. TOUT ÂGE. AU CAS OÙ.
Donc je transmets l'information. Hahaha.
Prises de sang tous les 2 ans. Ça rime en plus... ;)