Si Narcisse dans la mythologie s'aimait (au point d'en mourir), en psychiatrie, le narcissique pathologique est paradoxalement quelqu'un qui ne s'aime pas. C'est un mécanisme défensif douloureux et complexe qui le pousse à vouloir susciter l'admiration des autres.
Selon le DSM-IV, le trouble narcissique fait partie du Groupe B des Troubles de la personnalité, dit "Impulsifs" (dramatique - émotionnel) et sa prise en charge reste assez difficile, du fait notamment des fantasmes mégalomaniaques du malade qui empêchent une remise en question de soi, et il se croit souvent supérieur au médecin. Le manque d'empathie, qui est un des symptômes, coupe souvent le malade du monde et le taux de suicide est alors très élevé.
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Ce mécanisme de défense fonctionne ainsi (pour résumer, le détailler pourrait prendre du temps).
La personne cherche à avoir le contrôle pour ne pas se faire potentiellement avoir, du à un manque de confiance en soi et en l'autre.
Prenons 20g de gruyère en imaginant qu'il y a approximativemet un trou pour 5g. Il y a donc 4 trou dans ce morceau. Maintenant prenons un morceau de 50g, qui a donc environ 10 trous. Le deuxième morceau aura plus de trous que le premier mais il aura aussi plus de gruyère puisque le morceau fait 30g de plus.
Enfin, il faut aussi prendre en compte le fait qu'un petit morceau de gruyère peut contenir plus de trous qu'un autre morceau, plus gros, ce qui fausse nos deux analyses.
Conclusion : il faut arrêter de trouer le gruyère, ça sert à rien et ça nous fais dire des conneries.
Il faut savoir que la ni-polarité (anciennement maniaco-dépressif) peut conduire assez facilement à ce type de comportement (bien que ce ne soit pas du tout du narcissisme à proprement parlé). Cela dépend bien évidemment de la phase dans laquelle le bi-polaire se trouve (il faut être en phase maniac). C'est bien plus dangereux pour le bi-polaire, quo souvent dans un pic haut, va se retrouver avec tellement de "narcissisme" qu'il peut finir par se prendre pour un dieu, et ne plus avoir peur de rien.
Source : mes nombreuses années de galères avant que les médecins trouvent enfin ma maladie et m'aide à grand coup de médicament abrutissant (mais nécessaires).
Intéressant de faire partager ce genre de troubles, en revanche il est plus juste de parler du DSM 5 désormais qui a remplacé le DSM IV depuis quelques années
Je le connais pas donc je saurai jamais vraiment l'aider mais pour ma part soit je suis franc (en gardant du tact, bien entendu), soit je surjoue/tourne ça à l'absurde.
Oui ça risque de le frustrer, mais parfois faut se prendre une douche froide de vérité que se ramasser un torrent par après...
Mieux vaut lui faire remarquer la chose en huis clos, tranquillement plutôt qu' il se tape la gêne dans une soirée/ ai boulot entouré de parfaits inconnus. :/
ca reste mon point de vue par rapport a ce que j'ai pu vivre.